
(Le Canard enchainé – mercredi 13 avril 2011)

(Le Canard enchainé – mercredi 13 avril 2011)
Après « Colline », il était logique que j’enchaîne sur « Un des Baumugnes », le deuxième opus de la trilogie de Pan de Jean Giono… d’autant qu’on m’a offert les trois !
J’ai beaucoup aimé celui-ci, j’ai trouvé le style plus abouti : c’est Amédée, un vieux journalier qui nous raconte l’histoire, et Giono l’écrit comme Amédée parle… ça m’a fait penser à Céline dans Mort à crédit. Pas d’argot parisien ici, mais du patois provençal…
C’est en tout cas parfaitement réussi, et on est très vite accroché par cette histoire d’amitié entre Amédée et Albin, jeune journalier descendu de son village de Baumugnes, et tombé amoureux d’une jeune fille. Le vieil Amédée, avec tout le recul qu’il a sur la vie, va l’aider à retrouver la belle. Il va aider Albin…
… du mieux que je pouvais pour me guérir de cette sacrée maladie qui me fait souffrir du mal des autres…
Le Canard s’en fait souvent l’écho, nos plus hauts dirigeants font un large usage des transports aériens, aux frais de la République cela va de soi. Rien d’anormal dans le principe, mais quand on y regarde de plus près, on est en droit de se poser des questions.
Une façon d’illustrer le décalage entre la situation économique de nos concitoyens et le monde dans lequel vivent nos politiques, ainsi que des usages de la République dans notre beau pays, si prompt à donner des leçons de démocratie.
Continuer la lecture… Voyage dans la Sarthe ou dans la Drôme ?
Premier livre de la « trilogie de Pan », c’est aussi le premier roman de Jean Giono, qui lui permettra d’arrêter son activité salariée et de vivre de son écriture. Heureux homme ! 😉
Première précaution à prendre : passer la préface (15 pages) d’Anne-Marie Marina-Mediavilla, qui dès les premières lignes nous fait gracieusement l’inventaire de ce qui nous est raconté sous le prétexte de l’extrême simplicité de l’intrigue. Elle préfère nous parler du dieu Pan, de la mythologie, et de la façon dont Giono l’a intégré au roman : c’est tellement plus intéressant, vous comprenez ?
Avez-vous déjà eu besoin de travailler à plusieurs sur un texte, sans être pour autant physiquement au même endroit ?
Alors voilà un service proposé par Framasoft qui va vous plaire : Framapad est la contraction de Framasoft et d’Etherpad, ce dernier étant un éditeur de texte collaboratif en temps réel.
Il n’y a aucun logiciel à installer de votre côté, un simple navigateur internet suffit. C’est gratuit, et 16 personnes peuvent travailler simultanément sur un document. Aucune inscription requise, mais vous pouvez également vous créer un compte gratuitement pour mieux sécuriser vos accès.
Continuer la lecture… Framapad : editeur de texte collaboratif
En 1984, j’avais lu « L’homme neuronal » du même auteur, et ça m’avait bien plu : les explications sur le fonctionnement de notre système nerveux, la complexité de notre cerveau avec ses milliards de neurones qui échangent de l’information grâce aux synapses (électrique ou chimique), les objets mentaux, l’organisation de la mémoire…
Même si c’était un peu compliqué à lire, on y apprenait beaucoup. Cela avait aussi le mérite d’une approche scientifique (matérialiste), et renvoyait mine de rien les superstitions de toutes sortes au placard, ce qui n’était pas pour me déplaire… j’avais déjà passé ma période mystique ! 😉 .
La science commençait à s’occuper de ce qui se passe dans notre tête : philosophie, sociologie, chimie, biologie, neurologie… toutes ces disciplines se retrouvaient soudainement liées.
?
Hélas, pour ce dernier ouvrage, je peux dire que je n’ai à peu près rien compris… Je ne sais pas quel niveau il faut avoir pour comprendre tout ce qui y est expliqué, mais il est élevé : si vous n’êtes pas familier avec tout le vocabulaire spécialisé de ces domaines, c’est plutôt mal parti, car beaucoup de choses sont considérées comme acquises.
Des chapitres entiers sur les neurotransmetteurs, la chimie du cerveau, les mécanismes cellulaires sont proprement incompréhensibles au pauvre béotien que je suis. Il y a bien des illustrations qui parsèment le livre et qui auraient pu aider à la compréhension, mais elles sont tout aussi absconses.
C’est dommage, Jean-Pierre Changeux y résume ses connaissances (trente années d’enseignement au Collège de France) mais ce livre n’est manifestement pas destiné à vulgariser celles-ci.
Voyons voir ce que j’en ai tout de même retenu…
Continuer la lecture… Du vrai, du beau, du bien – Jean-Pierre Changeux
Je cherchais un nouveau thème pour le blog, et je crois que j’ai trouvé un bon point de départ : le thème Suffusion.
Il est assez sobre par défaut, et offre un nombre d’options incroyable via le panneau d’administration : à tel point que l’auteur a choisi d’afficher DON’T PANIC !! sur la page d’accueil des options du thème.
Le nombre de paramètres modifiables est tel qu’il faut un peu de temps pour s’y retrouver… Le nombre de «sidebars» et d’emplacement de «widgets», leurs positions, les couleurs du thème (avec une ensemble prédéfini de disponible), et bien entendu les menus (2 barres de menus possibles), paramétrables à loisir. Et je n’ai pas encore tout vu.
Après quelques heures, j’ai pu configurer le menu comme je le souhaitais, c’est-à-dire reproduire grosso-modo le menu existant du blog en y ajoutant une entrée Page qui liste en sous-menu les pages et éventuellement sous-pages visibles. Voilà ce que ça donne :
Voyons voir ce début d’un peu plus près : il va falloir créer un thème enfant, installer la traduction française, créer le menu de navigation et régler un problème de widget pour un vieux plugin.
Après avoir écouté un vieil album (voir article précédent), et apprécié le remix de « New-York is killing me », j’ai eu envie d’acheter le dernier album de Gil Scott-Heron : I’m new here, sorti l’année dernière.
Et là, je me dis : Et si j’essayais le Ubuntu One Music Store ? À partir du lecteur audio d’Ubuntu, Rhythmbox, en quelques clics de souris je trouve l’artiste puis l’album. Ce dernier (assez court, 28 minutes !) est vendu 9,99 €, au format MP3 (320 kbps). On peut aussi écouter un extrait de chaque morceau.
Allez, j’achète !
Une fois les formalités de carte bleue effectuées (puisque c’est mon premier achat), les morceaux sont tout d’abord indiqués en « Queued »… puis « Transfering to your Ubuntu One Storage ». Je patiente donc…

Car une fois transférés sur votre espace « Ubuntu One » (et ceci n’est pas modifiable), le contenu sera synchronisé avec votre PC. L’avantage est que si vous y accéder à partir de plusieurs PCs, la musique sera disponible sur tous les postes.
Je m’attendais à ce que la musique soit synchronisée dans le répertoire Ubuntu One, ce qui paraîtrait le plus logique… lassé d’attendre, j’ai commencé à chercher un peu sur le net : c’est en fait dans le répertoire /home/pascal/.local/share/ubuntuone/Purchased from Ubuntu One/ que j’ai fini par retrouver la musique.
Bon, il me reste à écouter le disque maintenant.
L’autre jour, j’entends le nom de Gil Scott-Heron prononcé dans l’actualité… l’occasion de me rappeler d’un double album Live rangé parmi mes CD : « Tales of Gil Scott-Heron and His Amnesia Express » , et que je n’avais pas écouté depuis bien longtemps.
J’avais bien aimé ce disque pour quelques rifs de saxo ou de guitare très rythmés, façon Stanley Clarke, et bien sûr la voix de Gil Scott-Heron, qu’il chante ou qu’il parle… car il ne se prive pas de parler au public, et d’y délivrer un message politique (naissance du rap ?). Quand il chante, entouré d’excellents musiciens, on n’est pas déçu avec des titres comme « Washington D.C. », « Angel Dust » ou « The Botlle ».
Après des années de silence (et de problèmes : drogue, prison), il sort l’album I’m New Here en 2010, qui semble valoir le détour. Treize morceaux seront remixés par Jamie Smith des XX dans We’re New Here.
Mais voilà un autre remix du titre « New-York is killing me », par Chris Cunningham, avec un clip vidéo sombre, mais magnifique (clip et remix) :
[youtube adq_e_NSzQ8]
Je commence à regarder les thèmes WordPress disponibles pour la version 3, car l’une des nouvelles fonctionnalités m’intéresse : je voudrais avoir un menu plus évolué en haut de page.
Un menu déroulant permettrait beaucoup plus de souplesse, par exemple pour afficher des liens vers des pages du blog, ce qui ouvrirait de nouvelles perspectives…
Et voilà que je tombe sur cet article intitulé : Il ne faut jamais chercher un thème WordPress gratuit sur un moteur de recherche !