Sortie de LibreOffice

écran de démarrage LibreOffice Et voilà, il n’aura donc fallu que quatre mois pour que LibreOffice propose sa première version au public. C’est déjà une belle performance en soi, et l’avenir s’annonce prometteur.

L’histoire de la création de LibreOffice est intéressante. On y voit une grosse boite (Oracle) en racheter une autre (Sun Microsystems). Jusque là rien de bien nouveau sous le soleil, mais ça devient intéressant quand la boite rachetée participait activement au développement du logiciel libre comme sponsor, et que le nouveau propriétaire n’a pas vraiment la même vision dans ce domaine.

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Gil sculptures

Accéder à l'album C’était au mois d’octobre, Gilles exposait lors d’un salon dont je ne me rappelle plus le nom. L’occasion de faire quelques photos et de découvrir ses œuvres, sculptures contemporaines sur l’acier ou d’autres métaux.

Sculptures d’intérieur aux belles couleurs vives, avec des personnages ou des visages d’inspiration et de formes diverses, mais dans un style très personnel.

D’autres (peu présentes sur le stand à cause de leur dimensions) sont destinées à l’extérieur, certaines réalisées à partir de matériaux comme des carrosseries de vieilles voitures par exemple.

En allant voir son blog, je suis tombé sur cette vidéo appelée Orange métallique, qui vaut vraiment le détour (où comment réaliser une girafe à partir de morceaux de carrosserie) :

Le Gouffre, et autres récits – Andreïev

Le gouffre - Andreïev Ce recueil de nouvelles m’a été conseillé par le libraire de Puteaux, admirateur de la littérature russe, et enthousiaste sur Andreïev et les personnages qu’il met en scène. Comme pour Lermontov, j’ai éprouvé un grand plaisir à lire ces histoires. L’écriture est magnifique, fluide et précise : ce doit être lié aux écrivains russes…

Le Gouffre est le premier volume de l’édition intégrale de ses récits : les premières nouvelles sont certainement autobiographiques (souvenirs d’école, d’enfance) et les personnages souvent hauts en couleurs sont décrits avec une véritable tendresse. J’étais bien accroché… mais voilà, le côté innocent des récits de jeunesse ne va pas durer. Voilà ce que déclarait Andreïev en 1891, âgé de 20 ans :

Je veux prouver qu’il n’est en ce monde ni vérité, ni beauté, ni bonheur fondé sur la vérité, ni liberté, ni égalité — il n’y en a  pas et il n’y en aura jamais. […] Je veux montrer l’inconsistance de ces fictions sur lesquelles l’homme s’est appuyé jusqu’à aujourd’hui : Dieu, la morale, l’au-delà, l’immortalité de l’âme, le bonheur humain, etc. Je veux être l’apôtre de l’auto-anéantissement. […] Je veux, dans mon livre, agir sur la raison, les sentiments, les nerfs de l’homme, sur toute sa nature animale.

Et très vite, les nouvelles vont s’assombrir : si le style est toujours majestueux, et les descriptions de la nature toujours somptueuses, presque romantiques… le destin des personnages laisse effectivement peu de place à un réel espoir.

« Le Gouffre », la nouvelle qui sert de titre au recueil, est situé à la page 435, tout près de la fin du livre… c’est sans aucun doute la plus noire.  J’ai bien aimé « L’histoire de Sergueï Pétrovitch », celle d’un jeune étudiant passionné par la doctrine de Nietzsche, mais qui finira par se suicider… « Le mur » ferait presque frissonner…

J’ai donc eu un peu plus de mal sur la deuxième partie du livre, d’autant que les descriptions de la nature, pour être toujours très belles, m’ont semblé un peu répétitives, comme si l’auteur s’y accrochait désespérément comme à la seule chose lumineuse dans la vie.

Léonid Andreïev (1871-1919) est un écrivain et dramaturge russe, profondément marqué par Schopenhauer et Nietzsche. Il connait le succès puis sombre dans l’oubli ; il meurt des suites d’une tentative de suicide raté quelques années auparavant. On doit son arrivée en France à Laurent Terzieff qui monta la pièce « La Pensée ».

Le Cantal

Accéder à l'album Deuxième et dernière série de photos sur le Cantal. La ville de Murat (mon camp de base) et ses environs, puis le château de Messilhac (où fût tourné le film de Bertrand Tavernier, La princesse de Montpensier), et enfin celui de Pesteils, vraiment magnifique.

Pour les beaux paysages, on est forcément dépendant du temps, voir ci-dessus…  😉 Bon, fini les photos de vacances, il était temps !

la brêche de Rolland

Accéder à l'album Après la Bretagne, direction le Cantal… oui oui, je suis toujours dans les photos de vacances de septembre… mais j’approche de la fin !

J’avais vu quelques années plus tôt une carte postale de la brêche de Rolland, et je m’étais promis d’aller y faire un tour… Et je n’ai pas été déçu : une randonnée d’une journée, sous un ciel tout bleu, et dans un coin vraiment magnifique… j’y retournerai sûrement, parce que les paysages que j’ai vu donnent vraiment envie.

Je crois que c’est ce qui s’appelle l’ensemble « stratovolcan cantalien », autour du Puy Mary qui domine tout ça… le tout près de Murat, mon camp de base.

Oasis interdites – Ella Maillart

Oasis interdites - Ella Maillart Encore un très bon bouquin dans cette collection Petite Bibliothèque Payot/Voyageurs.

En 1935, le Sinkiang (le Turkestan chinois, berceau d’une vieille culture iranienne, situé au nord du Tibet) est en plein soulèvement, et trois ou quatre factions se combattent, encouragées par l’URSS, l’Angleterre, voire le Japon… sans oublier le Kuomintang chinois qui les combat toutes…

Ella Maillart se trouve alors à Pékin, et entreprend, accompagnée de Peter Fleming, un voyage incertain, où il s’agit de traverser toute la Chine d’est en ouest jusqu’à cette province du Sinkiang, puis de rejoindre le Cachemire indien par les cols muletiers du Pamir et du Karakoram. Évidemment, il est impossible d’obtenir un visa, et tout étranger est normalement refoulé vers la côte.

C’est ce voyage (qui dura sept mois) qu’elle nous fait partager dans ce livre, et d’une belle et simple manière. Comme le dit Nicolas Bouvier (auteur du magnifique L’usage du monde) dans la préface :

La fraîcheur saisissante de l’observation, une langue extrêmement précise, enfin une philosophie du voyage qui permet à l’auteur de vivre son aventure sans trop vouloir la gouverner, remplacent avec avantage la « prétention de faire une œuvre littéraire » et me confirment dans l’idée qu’on a souvent plus de profit à lire les voyageurs qui écrivent que les écrivains qui voyagent.

On ne peut mieux dire, et Ella va nous narrer son voyage au quotidien : les difficultés rencontrées, les coups de chance et de malchance, les longues marches éprouvantes, sans oublier le contexte géographique et politique des régions traversées, tous les deux bien souvent troublés.

L’histoire de son petit cheval Slalom, incapable d’avancer tellement il est devenu faible et qu’elle doit abandonner en espérant que la luzerne repoussera avant qu’il ne meure, est particulièrement touchante.

Comme d’habitude, quelques extraits pour vous faire une idée :

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Adieu Google Analytics

Comme je le mentionnais récemment dans l’article sur les statistiques du blog, j’avais aussi activé Google Analytics en plus de l’extension « WordPress.com Stats ». En fait je m’en servais très peu, les données fournies par WordPress me suffisant amplement.

Après avoir lu pas mal d’articles concernant Facebook et son fameux bouton « J’aime » (voir Le bouton « J’aime » de Facebook), je me suis rendu compte que Google faisait grosso modo la même chose, c’est-à-dire le traçage, et toujours pour les mêmes raisons : la publicité ciblée.

Si Google Analytics est très complet et certainement utile pour un site professionnel souhaitant développer son audience (mais attention, cela devient vite complexe), ce n’est pas du tout mon cas. J’ai donc supprimé le petit bout de script, que j’avais mis moi-même, en toute innocence 😉 (et en même temps supprimé le site côté Google).

Le blog est ainsi plus respectueux de ses visiteurs…

Down The Way – Angus & Julia Stone

Down The Way - Angus & Julia Stone France Culture mène à tout : Les matinales se terminent maintenant par la rubrique Tout feu, tout flamme, agenda culturel du jour, parlant de bouquins, spectacles et de musique.

L’autre jour, j’entends la voix d’une certaine Julia Stone dans une chanson très douce, au rythme très lent, peu orchestrée. L’invité, qui avait reçu cet album en cadeau de Noël, en vantait l’élégance, la simplicité et la patience… une musique que l’on prend le temps de découvrir et d’apprécier.

En fait, il s’agissait de Angus & Julia Stone, frère et sœur australiens, dont j’avais déjà entendu un morceau dans une sélection des Inrocks (Un printemps 2010, Vol. 1), intitulé Big Jet Plane, et que vous connaissez peut-être déjà :

Big Jet Plane

L’album est fait de chansons sans artifices, les arrangements soignés et léchés, leurs voix sont douces, presque hésitantes, et s’accordent parfaitement. Même les intros prennent leur temps avant de laisser place… si vous aimez la musique de ce genre, un peu entre folk et pop (le meilleur de chaque dirai-je), vous allez aimer. Voici un autre morceau, I’m not yours, avec cette fois la voix de Julia pour l’intro :

[audio:https://pled.fr/wp-content/uploads/2011/01/imnotyours.mp3]

Un groupe intéressant à découvrir, sans aucun doute. Down The Way est leur troisième album. Et en plus, ils ont l’air sympa ! 🙂

Angus et Julia

Guirnivit et Cam Louis

Accéder à l'album Après la visite du château de Kerjean, ballade en bord de mer aux alentours de Plouescat : vers Porz Meur pour voir l’allée couverte de Guirnivit (en partie détruite), ainsi que le menhir de Cam Louis un peu plus au nord.

Voilà qui clos la série de photos de Bretagne de septembre dernier.

Lectures, Ubuntu, Smartphone, Cinéma, entre autres…