La voie cruelle – Ella Maillart

La voie cruelle - Ella Maillart Après avoir lu Oasis interdites, (le passionnant journal d’une traversée improbable de la Chine), j’ai voulu lire un autre roman d’Ella Maillart, l’écrivain voyageuse suisse.

La voie cruelle se passe quatre ans plus tard, à la veille de la seconde guerre mondiale : Ella part de Genève avec son amie Christina au volant d’une Ford, direction l’Afghanistan.

Ella part à la fois pour fuir l’Europe qui s’enfonce dans la guerre et le nationalisme, mais aussi pour retrouver un sens à la vie, « pour retrouver ceux qui savent encore vivre en paix » répond-elle spontanément à C.G. Jung avant de partir… Elle veut aller au Kafiristan :

C’est là que vivent les hommes que je compte étudier, dans une contrée où je me sens à l’aise. Ce sont des montagnards que l’esclavage des besoins artificiels n’a pas encore atteints, des hommes libres que nul ne force à augmenter leur production journalière.

Pour Christina, c’est un peu plus compliqué : sortant d’une énième cure de désintoxication (morphine, alcool), écrivain-poète avec une sensibilité à fleur de peau, c’est pour elle une dernière chance de s’en sortir :

J’ai trente ans. C’est là ma dernière chance pour corriger ma manière de vivre, une dernière tentative pour me reprendre en main. Ce voyage ne sera pas une folle escapade, comme si nous avions vingt ans ; et d’ailleurs ce serait impossible avec l’actuelle tragédie européenne. Ce voyage d’étude doit nous aider à atteindre notre but : devenir enfin des êtres conscients, capables de répondre d’eux-mêmes. Il m’est devenu insupportable de vivre ainsi à l’aveuglette… Quelle est la cause, quelle est la signification de ce chaos qui sape hommes et nations ? Et puis, enfin, il doit bien y avoir quelque chose que je puisse faire de ma vie, une idée, un but pour lequel je puisse mourir avec joie ou vivre.

Malgré ce début prometteur, je suis resté sur ma faim.

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La Rochelle

Accéder à l'album Visite de La Rochelle pour notre premier jour en Charentes. Le matin, le temps est gris et la ville aussi… heureusement, le soleil percera l’après-midi, rendant la ville plus belle.

Ballade autour du vieux port avec ses fameuses tours, où l’on tendait une chaîne pour en fermer l’accès. Le « Gabut », un quartier de pêcheurs rénové, les rues piétonnes, l’hôtel de ville en cours de rénovation…

Sympa, mais les façades autour du vieux port auraient besoin d’une rénovation, à moins que ce soit le manque de soleil le matin qui m’ait laissé cette impression.

Nieul sur Mer

Accéder à l'album Première semaine de vacances après le Lambon, et on file avec Eric du côté de La Rochelle. Pascal K. nous a laissé sa maison à Nieul sur Mer, avec pour seule mission de promener son chien Elko, un jeune labrador de 18 mois, et donc plein d’énergie et d’enthousiasme…

Voilà quelques photos lors de ces ballades, la coin est très beau (marais, bord de mer)… Le personnage principal est bien entendu Elko !

Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes – Jean-Jacques Rousseau

Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes - Rousseau Comme il est toujours préférable de lire les grands auteurs pour se faire sa propre idée plutôt que d’écouter (puis répéter ?) ce qu’un autre en a dit… j’ai voulu lire celui-ci.

Avant de lire cet essai, Jean-Jacques Rousseau se résumait pour moi à la question : « l’homme naît-il bon ou mauvais ? » à laquelle il avait répondu par le premier choix… et bien souvent celui qui en parlait de nos jours laissait entendre que Rousseau s’était trompé.

Il le dit d’ailleurs beaucoup mieux dans la lettre à Philopolis (en annexe) :

Remarquez au reste que dans cette affaire je suis toujours le monstre qui soutient que l’homme est naturellement bon, et que mes adversaires sont toujours les honnêtes gens qui, à l’édification publique, s’efforcent de prouver que la nature n’a fait que des scélérats.

En fait, ce n’est pas vraiment ça que j’en retiens : c’est plutôt une sévère critique de la société (ou de l’État, du gouvernement) qui entretient l’inégalité, favorise la corruption, bride la liberté… et ce de manière  quasi inévitable. Ce que dit Rousseau sur la société n’a d’ailleurs pas pris une ride.

On ne peut pas en dire autant de son propos sur l’homme « naturel » ou « sauvage », mais dans les deux cas l’effort de démonstration et de raisonnement est impressionnant. Sans oublier la construction des phrases, superbe.

Il faut dire qu’à l’époque, la science en était à ses balbutiements, la connaissance du monde partielle, et qu’aujourd’hui on en sait beaucoup plus sur à peu près tous les sujets abordés. D’un autre côté, si les hommes « sauvages » ont été largement étudiés (lire Tristes tropiques de Claude Lévi-Strauss par exemple — qui parle d’ailleurs de Rousseau), ils ont également disparu, éliminés par notre civilisation : la boucle est bouclée.

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Lambon 2011 – Samedi/Dimanche

Accéder à l'album Samedi, c’est le tournoi de tennis qui occupe tous les esprits… Beaucoup espèrent briller, voire gagner après une année passée à s’entraîner. Mais à la fin, c’est toujours Bruno qui gagne ! À noter la très belle performance de Mélanie, qui se hisse en demi-finale et échoue de peu contre Eric. Quant au tirage au sort du tournoi, de sérieux doutes subsistent.

Le soir, un violent orage compliquera la cuisson des brochettes au barbecue. Bruno est venu avec Pascal de La Rochelle, ami d’enfance de quelques uns. Très bonne soirée (l’orage n’a fait que passer), et certains dormiront à la belle étoile !

On prend la photo de groupe un peu tard : Dominique et Martine sont partis la veille, Bruno et Pascal sont partis à l’aube, et Loïc et Mathilde ont déjà enfourché leurs motos… sans parler de la famille Blanchard qui nous a beaucoup manqué !

Perfect Darkness – Fink

Fink - Perfect Darkness J’avais découvert Fink à One Shot Note, en 2008 (voir cet article). C’est donc assez confiant que j’ai acheté son dernier album, Perfect Darkness en passant dans les rayons l’autre jour.

Et on retrouve bien l’ambiance de Fink, essentiellement sa voix et sa guitare (en bon song-writer) mais sans négliger pour autant les arrangements et le son de l’album d’une excellente qualité, tout comme les musiciens d’ailleurs.

Le style est toujours entre blues, folk et soul, mélange subtil et parfaitement équilibré. C’est un plaisir de rentrer dans les morceaux et de se laisser entraîner par les changements de rythme parfois ténus mais qui montent doucement en puissance…

Voilà deux extraits pour vous faire une idée, d’abord le majestueux « Yesterday Was Hard On All Of Us », puis « Save It For Somebody Else » :

Yesterday Was Hard On All Of Us
Save It For Somebody Else

Il y a même un CD bonus avec quatre titres en « acoustic », pour se retrouver seul avec Fink et sa guitare…

Fink, de son vrai nom Fin Greenall est un auteur-compositeur né à Brighton (Angleterre). Le groupe de compose de Fink et de deux amis d’enfance Guy Whittaker (basse) et Tim Thornton (batterie). A noter que vous pouvez acheter le disque en ligne sur son site au format WAV, c’est-à-dire sans aucune perte de qualité.

Lambon 2011 – vendredi

Accéder à l'album Belle journée ensoleillée pour ce vendredi : l’Ascension en juin, c’est quand même autre chose !

Après la traditionnelle galette-saucisse, nous partons vers le lac : pédalo ou canoë pour certains, et « accrobranche » pour trois jeunes téméraires. Ensuite, nous goûterons la trouspinette 2011, puis nous dînerons enfin dehors pour notre plus grand plaisir.

Tails, confidentialité et anonymat

Tails, confidentialité et anonymat, pour tous et partout A l’heure d’Hadopi, Lopssi, Acta et autres lois destinées à restreindre nos libertés numériques (flicage, filtrage) sous des prétextes fallacieux (lutte contre la pédophilie, protection des droits des auteurs) alors qu’en fait la véritable raison (on a pu le voir lors du eG8 organisé récemment à Paris par notre président de la République) est plutôt l’appropriation par les grosses compagnies de cet espace très prometteur de profits qu’est le réseau internet…il peut être utile d’avoir sous la main un système totalement anonyme vous permettant de surfer en toute liberté.

C’est ce que réalise Tails, un système basé sur Debian GNU/Linux et intégrant TOR pour toutes les connexions sur internet. Tails vous permet donc d’utiliser internet de façon anonyme et de ne laisser aucune trace sur l’ordinateur utilisé, à moins de le demander explicitement.

C’est un système ‘live’, un système d’exploitation complet destiné à être utilisé sur un CD ou une clef USB indépendamment du système installé sur l’ordinateur. Il suffit de télécharger l’image ISO, de graver un CD ou l’installer sur une clef USB pour pouvoir surfer en toute confidentialité ou presque, aucun système n’étant parfait. Tout est expliqué sur le site, y compris la vérification de l’image ISO afin d’être certain de partir d’une image saine (ici).

Et pour ceux que la sécurité intéresse, le Tome 1 du Guide de l’autodéfense numérique a été récemment mis à jour. Ce premier tome ne traite que de l’aspect « hors connexions », et l’on attend avec impatience le second, qui traitera du réseau et d’internet. Vu l’ampleur et la complexité de la tâche, on peut comprendre qu’il faille du temps :

La tâche est ardue, les problèmes complexes, la cible mouvante, mais il finira bien par arriver…

Mais le tome 1, très complet et très didactique, mérite déjà le détour : beaucoup de choses y sont expliquées avec énormément de clarté.

Lambon 2011 – jeudi

Accéder à l'album Le Lambon 2001 c’était début juin, soit le début de mes vacances. À noter l’absence des Blanchard cette année, Hubert jouant les managers de tournée française pour Ken Web.

Premier album avec la journée de jeudi : installation, apéro, couscous, partie de poker… la routine quoi ! Il fait bon et la soirée en extérieur sera très agréable.

Lectures, Ubuntu, Smartphone, Cinéma, entre autres…