Tous les hommes du Roi – Robert Penn Warren

Tous les hommes du Roi - Robert Penn WarrenTroisième livre publié dans cette très belle collection (après Et quelques fois j’ai comme un grande idée de Ken Kesey puis Personne ne gagne de Jack Black) ; je l’ai acheté en toute confiance : hormis la beauté de l’objet, cette collection s’attache à publier (ou republier) des chefs-d’œuvres de la littérature américaine.

Le titre original de ce roman est All the King’s men, initialement traduit par Les fous du Roi en français dans les précédentes éditions, aujourd’hui épuisées. On passe donc à une traduction littérale…

C’est l’histoire de Willie Stark, un politicien populiste, fils de fermier, corrompu certes mais qui réalise des choses pour le peuple : construction de routes, d’écoles, d’hôpitaux. Un personnage qui a le don de galvaniser les foules par ses discours, et qui ne s’embarrasse pas de scrupules pour arriver à ses fins, utilisant finalement les mêmes moyens que ses adversaires, et peu respectueux de la justice.

Nous sommes dans les années trente, dans un état du sud des États-Unis. Le narrateur, Jack  Burden, est l’homme de confiance de Willie Stark, alias le Boss, qui est devenu gouverneur de l’État. Il n’en pense pas moins sur les agissements de son patron, mais se contente d’observer comment les choses se passent dans les coulisses du pouvoir. Son regard est lucide, blasé, désabusé.

Car Jack se cherche : après des études d’histoire, il est devenu journaliste. Puis sa rencontre avec Willie Stark l’a amené à plaquer un boulot où il s’ennuyait ferme pour le suivre dans son ascension politique. Mais un jour, le Boss lui demande d’enquêter sur un juge local que Jack a bien connu dans son enfance, un ami de sa mère. Car le Boss a besoin de trouver un moyen de pression sur ce juge pour la campagne électorale qui se profile. Quand Jack lui rétorque qu’il n’y aura probablement rien à trouver, Stark répond (ce qui pour lui signifie que toute personne est corrompu) :

L’homme est conçu dans le péché et élevé dans la corruption, il ne fait que passer de la puanteur des couches à la pestilence du linceul.

Les éléments se mettent peu à peu en place pour que le drame éclate, qui n’épargnera personne… Jack va pouvoir régler ses comptes avec son passé, et envisager de construire une nouvelle vie. Car finalement, c’est l’histoire de Jack qui s’impose à la fin !

Pas de doute, c’est un grand roman, remarquablement écrit. Bien que l’intrigue soit relativement lente, on est accroché par la qualité de l’écriture, les descriptions des personnages, la narration des événements parfaitement agencés. L’auteur maîtrise son art, cela se sent : la construction est magistrale, et quand le drame éclate, il est bien difficile de lâcher le bouquin !

La postface de Michel Mohrt nous explique que le personnage du Boss est inspiré par un homme politique qui a vraiment existé, Huey Long :

Ce roman s’inspire du célèbre Huey Long, gouverneur de l’État de Louisiane. Orateur populaire adoré des foules, il avait instauré une sorte de dictature qui se maintenait par la démagogie, la corruption et le chantage. Huey Long s’était fait le « défenseur » des petits, et il est incontestable que son passage au pouvoir a été marqué par des réalisations sociales importantes : hôpitaux, écoles, etc. Pour atteindre ses objectifs, tous les moyens étaient bons. Robert Penn Warren, qui a enseigné à l’Université de Bâton-Rouge, du temps où Huey Long régnait sur la Louisiane, a pu suivre de près sa carrière. Il a emprunté à sa vie plusieurs épisodes. De là à soutenir que le romancier avait été un partisan du gouverneur, et donc un odiex fasciste, il n’y avait qu’un pas. Certains l’ont allègrement franchi. Or, Robert Penn Warren n’a jamais côtoyé Huey Long de sa vie, il n’a même jamais partagé ses idées, et s’il est vrai que la personnalité de Willie Stark lui a été suggérée par celle du dictateur, elle reste cependant une création originale. Le lecteur français qui n’a jamais entendu parler de Long n’en est pas moins saisi par la figure de Stark.

Robert Penn Warren (1905-1989) est un écrivain américain. Il a reçu le Prix Pulitzer pour ce roman en 1947, puis le Prix Pulitzer de la poésie en 1957 et 1979 : il est ainsi le seul homme de lettres à avoir été récompensé dans ces deux catégories.
Le roman a été porté deux fois à l’écran : Les Fous du roi, 1949, réalisé par Robert Rossen, récompensé de 2 Oscars et de 4 Golden Globes. Puis en 2006 par Steven Zaillian, avec Sean Penn. Il a également été adapté à la télévision par Sidney Lumet en 1958 !

Statistiques du blog – année 2017

année 2018 Tout d’abord, meilleurs vœux pour cette nouvelle année 2018 à toutes et à tous passant sur ce blog, par hasard ou pas.

Comme chaque année, c’est l’occasion de faire les statistiques du blog. Depuis 2015, je suis reparti pratiquement de zéro puisque je venais de migrer vers un nouvel hébergeur, avec mon propre nom de domaine suite à des déconvenues avec Free.

Les chiffres de 2017 sont assez semblables à ceux de 2016, légèrement en baisse, et très loin des meilleures années chez Free. C’est la vie, les pratiques sur internet changent, et pas question de Facebook ici.

Tout dépend aussi des sujets abordés : j’ai beaucoup d’articles sur les bouquins que j’ai lu ou les films que je vais voir, et qui intéressent potentiellement peu de monde. On voit par contre que les articles sur le smartphone, le NAS Synology, ou même Ubuntu, ont plus de succès, ce qui est logique : ce sont des articles qui expliquent comment faire les choses, ou résoudre un problème. Mais bon, tout de même quatre bouquins dans le top 20 cette année, un record !

Cette année, je vais installer la nouvelle version d’Ubuntu 18.04 LTS, après deux ans passés avec la 16.04 (je n’installe plus que les versions LTS), ce sera l’occasion d’un bel article j’espère.

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Fin de parcours – William R. Burnett

Fin de parcours - William R. BurnettJ’ai découvert cet auteur avec Terreur Apache, un bon roman sur le grand Ouest, véritable western sans concession. Mais en lisant sa fiche Wikipedia, on apprend qu’il est surtout connu pour ses romans noirs, puis comme scénariste, participant à de nombreux films.

J’ai d’abord cherché à poursuivre sa trilogie démarrée avec Terreur Apache, mais le second ouvrage, Lune pale (Pale Moon) n’est plus disponible… Le troisième, Mi Amigo, est lui dispo, mais pas en poche. 🙁

En attendant, j’ai donc commandé ce polar, et je ne l’ai pas regretté ! Je confirme, W. R. Burnett est un grand auteur…

Nous allons donc suivre Jim le Caïd, et sa splendeur irrésistible. Le type intelligent, au charme fou, capable d’arnaquer qui il veut avec son simple sourire et sa classe naturelle ! Mais Jim, au début du roman, a des états d’âme : il se sent au bout de son histoire, et a des idées noires. On pense bien sûr au titre du roman.

Mais une dernière opportunité va surgir, une belle femme millionnaire, célibataire… Le gibier parfait pour Jim le caïd ! Même si l’affaire est apportée par Doc, un type malsain, camé, vicieux, et incontrôlable. Jim accepte, mais rien ne va se passer comme prévu : Jim va finir par tomber amoureux de Gladys, sans le comprendre vraiment, car c’est un sentiment qu’il ne connaît pas ; pour compliquer le tout, Gladys est un genre de femme qu’il ne connaît pas non plus…

Je vous laisse découvrir la suite, le livre se dévore sans effort, le style est impeccable, on est pris par l’histoire et les personnages, curieux de voir comment tout cela va finir..

Une petite remarque notée au passage m’a bien fait rire, quand il est dit à propos d’un avocat par l’un des personnages : « Mais il ne serait pas capable d’organiser une course truquée au Mexique ! »… 😆

William Riley Burnett (1899-1982) est un écrivain de roman noir et un scénariste américain. De plus, pas mal de films ont été adaptés de ses œuvres. Un auteur à creuser, sans aucun doute. Je vais sûrement lire d’autres polars de lui, il y a en a quelques uns d’encore disponibles.

Passage du blog en HTTPS

 Voilà, le site est maintenant en HTTPS ! Ça m’a pris d’un coup, et cela a été beaucoup plus simple que j’imaginais.

Déjà, pourquoi passer en https, c’est-à-dire en connexion chiffrée ? Le blog est public, les articles aussi, non seulement « je n’ai rien à cacher » (ça, c’est la mauvaise réponse), mais surtout quel intérêt à chiffrer sur le réseau le transfert de la page du blog que vous visualisez ?

D’abord, par principe, afin d’améliorer à sécuriser le web (bien malmené ces derniers jours) : un certificat, c’est d’abord et avant tout le moyen d’authentifier que le site accédé est bien le bon. Ensuite, les certificats se sont largement démocratisés ces dernières années, et sont même devenus gratuits, au moins pour l’usage qu’en a un particulier, avec Let’s encrypt. Enfin, parce que Google a commencé à intégrer l’utilisation d’une connexion chiffrée dans ses critères de classement (le fameux PageRank). Pour terminer, certainement aussi pour suivre un effet de mode !

Voilà pour les motivations. J’étais donc parti avec l’idée de devoir générer un certificat sur le site de Let’s encrypt, puis l’installer sur le site de mon hébergeur (One.com), et enfin passer manuellement le site WordPress en https, ce qui peut se révéler galère…

Et puis en lisant cet article, j’ai vu que la première chose à faire était déjà de voir ce que proposait son hébergeur. Dans mon cas, c’est One.com, et effectivement, ils proposent très facilement un certificat, il y a juste une case à cocher, et attendre au plus 90 minutes pour que le certificat soit installé et opérationnel.

Il suffit ensuite d’installer un plugin WordPress appelé Really Simple SSL, de l’activer, et le tour est joué ! Le site est maintenant accessible en https :

D’ailleurs, si vous utilisez Firefox comme navigateur (le seul navigateur qui respecte votre vie privée, et dont la dernière version v57 est très rapide), je vous recommande l’extension SmartHTTPS qui essaie systématiquement le https et rebascule sur http si cela ne fonctionne pas :

Les liens dans les articles

Pour aller un peu plus loin, les liens dans les articles (vers des images par exemple) sont toujours en http, tels que je les avais insérés. En fait, le plugin les réécrit en https dynamiquement quand la page est demandée.

Je n’ai pas pu m’empêcher d’aller tout de même les modifier dans la Base de Données de WordPress via PhpMyAdmin et une petite commande SQL :

La commande est (0_posts est la tables des articles dans wordpress, et post_content le nom du champ) :

update 0_posts SET post_content = REPLACE(post_content, 'http://pled.fr', 'https://pled.fr')

On peut ensuite vérifier qu’il n’existe plus de liens en http avec la commande suivante :

SELECT * FROM `0_posts` WHERE `post_content` LIKE "%http://pled.fr%"

Voilà, il m’a fallu plus de temps à écrire cet article qu’à passer en https ! Ce qui est une très bonne chose. 😉

Immunité et autres mirages futurs – Philip K. Dick

Immunité et autres mirages futurs - Philip K. Dick C’est par la série TV intitulée « Philip K. Dick’s Electronic Dreams » que j’ai voulu acheter ce bouquin de nouvelles. Le premier épisode de la série était en effet basé sur une nouvelle intitulée « Under the Hood » ; après quelques recherches, je retrouvais cette nouvelle parue sous le titre « Immunité » en français… Jusque là, tout va bien.

Mais après avoir scrupuleusement vérifié que cette nouvelle ne figurait pas dans mes deux tomes (pourtant imposants) de chez Denoël (Nouvelles, Tome 1 / 1947-1953 et Nouvelles, tome 2 / 1953-1981), je commandais donc ce petit recueil de 11 nouvelles.

Tout cela pour m’apercevoir plus tard qu’il existait bien dans le Tome 1 sus-cité, mais sous le nom « Chasse aux capuchons » ! 😡 Au passage, merci au site Le-ParaDick, qui bien que datant un peu, propose une liste complète des parutions (maintenu jusqu’en jusqu’en 2006).

Pour revenir à la nouvelle « Under the Hood », la série TV a trouvé le moyen de modifier complètement l’histoire, pour mettre au premier plan une idylle entre le flic et la télépathe qui travaille pour la police… Quelque chose qui n’existe pas du tout dans la nouvelle ! Le reste de l’histoire est également totalement changé, seul reste le capuchon qui permet d’échapper aux T.P., les mutants télépathes.

Bref, pour les films comme pour les séries, nous ne sommes pas gâtés avec les adaptations de Philip K. Dick (Blade Runner étant l’exception qui confirme la règle) ! Par contre, pour ce recueil de nouvelles publiées entre 1952 et 1954 (donc à ses débuts), on retrouve tout de suite l’univers de P. K. Dick, et le plaisir de le lire. Il a le don de vous embringuer dans ses histoires… Comme on dit : souvent imité, jamais égalé !!

Autres articles sur des romans de Philip K. Dick :

Autres livres sur Philip K. Dick :

Philip K. Dick (1928-1982) est un auteur américain de romans, de nouvelles, et d’essais de science-fiction. Il a reçu le prix Hugo pour « Le maître du Haut Château » et le prix John Wood Campbell Memorial pour « Coulez mes larmes, dit le policier ». L’Exégèse de Philip K. Dick est parue récemment en deux tomes (2x800p) : « Il s’agit de notes manuscrites, d’entrées de journal, de lettres et de travaux préparatoires, constituant une part essentielle de l’œuvre de Philip K. Dick qui, durant les huit dernières années de son existence, a cherché à donner du sens ses expériences visionnaires de mars-avril 1974« . Il faudrait que je jette un œil en librairie pour voir si c’est lisible… J’ai peur que ce soit un peu trop « barré », et là il faut vraiment s’accrocher pour pouvoir le suivre !

Fondation Vasareli à Aix-en-Provence

Fondation Vasareli Début décembre, j’étais en famille du côté de Aix-en-Provence, et nous sommes allé à la Fondation Vasareli. Nous en sommes ressorti avec une impression bizarre, celle d’avoir vu un musée en phase terminale…

Le prix du ticket d’entrée étant fixé à 9 euros (pour 8 « alvéoles », soit 32 œuvres de l’artiste, faites le calcul, ce n’est pas donné), l’on était en droit de s’attendre à quelque chose de soigné. Hélas, on nous prévint tout de suite que l’ensemble du bâtiment ainsi que les œuvres sont en cours de rénovation.Ah, et qu’il y avait également des classes scolaires présentes ce jour-là, avec le bruit qui va avec. Nous avons vite compris que c’était mal parti ! -:(

Ce fût confirmé en parcourant les « alvéoles » exposant les œuvres : le bâtiment est encore en travaux, des structures apparentes (plafonds ôtés), un premier étage carrément vide, sans parler des abords du bâtiment, plus proche d’un terrain vague que d’autre chose… Mais le pire restait à venir, avec les œuvres elles-mêmes : beaucoup sont abîmées, de petits carrés de mosaïque étant manquant (décollés), ou même déformés (le tableau a mal vieilli), gâchant largement le plaisir.

Pour couronner le tout, l’exposition temporaire ne m’a absolument pas convaincu ; intitulée « Bande de Möbius. Perception et Déséquilibre dans l’espace acoustique » de Marlène Puccini, elle consistait en ceci : assis dans une chaise à bascule et plongé dans le noir, des sons plus ou moins bizarres et venant de partout autour de nous (il y a en fait 24 enceintes placées tout autour de la personne), et qui sont censés évoquer le fameux ruban de Möbius à une seule face…Bof bof bof… 🙄

L’artiste était présente, et tint à nous interroger après la séance : très sympathique certes (elle nous a même fait la bise en partant !), nous questionnant sur les sensations ressenties durant ces vingt minutes de solitude, et répétant souvent : « Ah voilà, c’est ça, c’est ça ! » ; elle avait surtout l’air de vouloir désespérément chasser l’ennui et la solitude : il faut dire qu’à part nous et deux autres visiteurs, nous ne vîmes personne d’autre de l’après-midi, à part les fameuses classes scolaires.

Quant à ces dernières, les recevoir en même temps que le public adulte est largement discutable ! Il y avait même des séances de yoga pour les enfants données par les instituteurs, en plein milieu de l’une des alvéoles, s’octroyant ainsi toute la pièce !! Et malheureusement, le yoga découvert par de jeunes enfants n’aide pas à atteindre le nirvana, ils restent bruyants quoiqu’il arrive. Bref, dans un musée, tout cela était vraiment gênant.

Voilà, une impression de musée qui tombe peu à peu en ruine, et qui part à vau-l’eau…

Bienvenue à Suburbicon – George Clooney

Bienvenue à Suburbicon - George Clooney C’est à la suite d’une critique positive du « Canard » que je suis allé voir ce film. Réalisé par George Clooney, mais avec un scénario des frères Coen, je me disais que cela être un bon moment : une histoire où le personnage principal tente une arnaque, mais enchaîne les mauvaises décisions jusqu’à la catastrophe finale de son projet. Typique des frères Coen (Sang pour sang, Fargo, etc…). J’adore !

Pour cette fois, j’ai plutôt été déçu, même si tous les ingrédients sont là. J’ai trouvé ça convenu, assez lourdingue, lent… Comme un mauvais Coen en quelque sorte.

Surtout je n’ai pas compris ce que venait faire dans l’histoire la famille noire qui vient s’installer comme voisins. Bien sûr, c’est l’occasion de montrer le racisme assumé par les blancs de cette petite banlieue américaine des années 50, mais c’est fait de façon très caricaturale, et surtout n’a par ailleurs aucun lien avec l’histoire principale, l’arnaque à l’assurance qui tourne au fiasco. Vraiment dommage !

La faute à qui ? au réalisateur, car n’est pas les frères Coen qui veut ? ou au scénario, finalement assez faiblard ? pour le premier je ne sais pas, mais pour le second ça ne fait guère de doute.

Ubuntu 16.04 et OpenVPN 2.4 pour BunkerVPN

OpenVPN logo Cela faisait quelque temps que je pensais à m’offrir un abonnement à un service VPN, histoire de garantir un peu plus mon anonymat sur internet. Défendre sa vie privée sur internet devient chaque jour plus important, ne serait-ce que par principe, pour contrecarrer ces sociétés (les GAFAM mais pas que) qui font tout pour récupérer nos données personnelles à notre insu. Accessoirement, cela permet aussi de télécharger des fichiers en toute tranquillité. 😉

BunkerVPN Mais l’offre VPN est extrêmement vaste, peu claire, et il est bien difficile de faire un choix. Et puis j’ai lu cet article de BunkerVPN qui m’a tout de suite intéressé. Ils sont basés en Suisse, la démarche est dans l’esprit du logiciel libre (et c’est ce qu’ils utilisent) ; il y est question d’éthique, d’indépendance, et d’un projet centré sur les valeurs humaines et non le profit. Pas de logs, pas de data-mining, etc… Extrait :

Alors posons tout de suite la question vitale : En quoi la démarche de BunkerVPN est-elle unique à l’égard des autres services ? Le but de BunkerVPN est avant tout de militer activement pour deux points précis : l’éthique dans les services informatiques, et la défense de la vie privée. Il est important de souligner que BunkerVPN milite politiquement dans ce sens, et que cette application se retrouve aussi bien dans l’aspect technique que dans la communication. BunkerVPN est un projet engagé qui va dans le sens opposé de la mode du data-mining et de la facilité du tout gratuit qui cache d’horribles choses…

Après trois mois de période beta où le service était gratuit, et où j’ai pu tester avec satisfaction la qualité de service (bande passante et fiabilité), j’étais curieux de voir quel serait le tarif d’un abonnement. Et le prix est tout à fait raisonnable : 3,50 € par mois. J’y ai donc souscrit pour une nouvelle durée de trois mois, que je renouvellerai certainement (paiement par CB sans problème).

Oui mais voilà : il faut avoir un client OpenVPN version 2.4, et mon Ubuntu 16.04 était en OpenVPN en v2.3.10 ! Comment faire alors, puisque je veux rester sur une version LTS ?

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Lectures, Ubuntu, Smartphone, Cinéma, entre autres…