Openmediavault – Installation de PLEX server

Suite de l’installation d’Openmediavault : cette fois, il s’agit d’installer PLEX Media Server, solution bien pratique pour diffuser le contenu media (films, séries, documentaires) du NAS vers la TV Samsung, qui intègre un client Plex.

Pour ce faire, on va utiliser Docker et Portainer, qui simplifie l’installation. Il va tout de même y avoir quelques valeurs à saisir correctement, mais rien de très compliqué non plus, et tout a fonctionné du premier coup, c’est bien là l’essentiel.

J’ai en fait suivi une vidéo (en anglais) pour cette installation. Je la retranscris ici en mode texte avec les captures d’écran nécessaires, et en français. Il y a un petit changement par rapport à la vidéo concernant le répertoire de configuration de Plex, qu’il n’est plus nécessaire de créer car il est géré par l’installation. La version Plex d’installée est la 1.20.4.3517 .

C’est parti…

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ODROID-HC2 – Installation d’Openmediavault

Ça faisait longtemps que je voulais remplacer ma baie Synology par un système ouvert, à savoir openmediavault, « The open network attached storage solution« . Restait à savoir sur quel matériel faire tourner ce serveur, l’objectif étant aussi de minimiser le budget : ces baies propriétaires comme Synology, Qnas, restent tout de même assez chères, quand on y ajoute le prix des disques durs.

Il y a bien les NAS Kobol qui m’avaient tapés dans l’œil, projet open-source proposant des baies physiques (open hardware) sur lesquelles on peut faire tourner Armbian ou Syncloud, Openmediavault ou encore Nextcould. Mais là en plus du prix (300$ + le port), le produit est indisponible depuis plusieurs mois.

Après avoir d’abord pensé à utiliser le populaire Raspberry 4, j’ai finalement opté pour un Odroid-HC2. D’abord parce qu’il dispose d’un contrôleur SATA, un vrai contrôleur disque, ce qui préférable à la solution USB d’un Raspberry. Ensuite parce que le processeur est nettement plus puissant.

Enfin parce que j’aime bien la conception : le fait de pouvoir insérer un disque dur 3″½ dans le rail, permet avec une coque de n’avoir au final un seul boîtier, contrairement à un Raspberry où l’on se retrouve forcément avec un disque externe. C’est tout de même plus pratique.

À gauche le Odroid-hc2 nu, à droite avec le HD et sa coque transparente.

Évidemment, je fais le choix d’un disque unique, pas de baie RAID comme dans les NAS du marché. Mais avec un backup via le réseau sur mon PC où j’ai de la place en stockage, ce sera parfait. C’est le principe KISS ! (Keep It Simple, Stupid). 😎

Voyons voir la mise en œuvre et l’installation d’Openmediavault, la première étape de mon future NAS. Il s’agit de la version 5.5.15-1. Car j’ai ensuite l’intention d’installer OpenVPN, un serveur NextCloud, PLEX media server, et sans doute un logiciel de torrent. Ce sera l’objet d’autres articles.

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La force des choses T1 – Simone de Beauvoir

Retour à Simone de Beauvoir, et au récit de ses souvenirs, après Mémoire d’un jeune fille rangée, puis La force de l’âge. Nous sommes en 1945, c’est l’après-guerre dans un Paris libéré, avec l’envie de vivre mais aussi encore beaucoup de privations.

Ce premier tome s’achève en 1952. Entre temps, elle aura publié Le deuxième sexe, qui fera d’elle une figure de proue du féminisme, et commencé la rédaction de son roman Les Mandarins (qui lui prendra quatre ans, et pour lequel elle recevra le prix Goncourt).

Au-delà du récit de cette période riche en événements, j’ai trouvé ses récits de voyage sont particulièrement agréables à lire, elle sait en quelques phrases bien senties décrire un pays, une ville, ou un simple journée.

Une autre partie consiste en la fréquentation du milieu intellectuel parisien, pas forcément la plus intéressante, d’autant que Simone de Beauvoir ne prend pas la peine de vous présenter ses interlocuteurs, tant pis pour vous si vous ne les connaissez pas (parfois, ce ne sera même qu’un initiale qui sera utilisée). J’ai tout de même retenu cette remarque qu’elle fait quand elle se rend à un cocktail à la demande de Sartre :

Sourire aussi cordialement à des adversaires qu’à ses amis, c’est ramener les engagements à des opinions, et tous les intellectuels, droite ou gauche, à leur commune condition bourgeoise. C’est elle qu’on m’imposait ici comme ma vérité et c’est pourquoi j’eus cette cuisante impression de défaite.

Voyons voir un peu tout cela…

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Underworld – William R. Burnett

J’ai d’abord entendu parler de cet auteur grâce à Bertrand Tavernier, qui en faisait l’éloge dans la postface de La Route de l’Ouest. Puis j’avais lu l’excellent Terreur Apache, et enfin un polar tout aussi bon intitulé Fin de parcours trouvé par hasard dans une librairie.

J’ai été agréablement surpris quand j’ai vu que Quarto avait publié ce recueil, les romans de Burnett n’étant pas forcément facile à trouver. De plus, j’aime bien les publications de Quarto, toujours bien documentées, où l’on en apprend toujours sur l’auteur, son histoire, son univers (on y trouve une biographie, une filmographie, etc….).

Il s’agit ici de romans noirs, de polars, pour lesquels Burnett est d’ailleurs le plus connu (que ce soit en tant qu’écrivain que comme scénariste), même s’il s’est essayé d’autres styles, comme des westerns par exemple, mais pas seulement. Comme il est dit dans l’excellente préface de Benoît Tadié :

Avant Burnett, il y avait des gangsters dans le roman, mais pas de roman de gangsters. Ce genre qui n’existait pas, il l’avait inventé en 1929 et continuerait à le dominer pendant plusieurs décennies, déportant le centre (le détective) à la marge, ramenant la marge (le gangster) au centre, découvrant un univers dans la tête de criminels professionnels et d’outlaws.

Je retiens aussi de lui sa trilogie « western » : Adobe Walls (Terreur Apache – 1953), suivi de Pale Moon (Lune pâle – 1958), et enfin Mi Amigo (1959). J’ai pu lire le premier en format poche, le dernier en format epub, et je les ai trouvé très bons. Mais Pale Moon n’est disponible qu’en format broché (22€), ça m’embête de mettre ce prix pour un livre datant de 1956. Mais il s’agit d’une nouvelle traduction, de 2018, gageons qu’Actes Sud le publiera en format poche bientôt…

Voyons voir un peu le contenu de ce Quarto…

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Les tambours de la pluie – Ismaïl Kadaré

Livre recommandé par ma sœur Dominique. Et bonne recommandation, l’histoire est plaisante à lire, et de plus basée sur des faits historiques. Nous sommes au XVème siècle, et l’Albanie a des envies d’indépendance vis-à-vis du tout-puissant Empire Ottoman. Le conflit paraît déséquilibré à priori !

Le contexte historique : Georges Kastriote, fils d’un prince albanais, avait été pris en otage dès son plus jeune âge par le sultan, et élevé à la cour (l’Empire ottoman, comme les romains d’ailleurs, était friand de ce genre de pratiques). Il devint ainsi général de l’Empire à l’âge de 22 ans. Un beau jour, le redouté général Skandergerg (il était appelé ainsi) déserta l’armée ottomane et rejoignît son pays d’origine, qu’il n’avait jamais oublié. Ce sera le début d’un conflit qui durera vingt-cinq ans, entre la petite Albanie et la superpuissance ottomane, et qui deviendra l’acte fondateur de l’Albanie.

Ce roman décrit les débuts de ce conflit, avec la première expédition de l’armée ottomane, avec le siège d’une citadelle. Les forces en présence laissent peu de doutes quant à l’issue de la bataille, et pourtant… Les tambours de la pluie annonceront la fin du siège jusqu’à la saison prochaine ! C’est très bien écrit, et le récit se passe côté turc, à travers quelques personnages qui dévoilent le côté implacable et tout-puissant du pacha ! Mais les astrologues, les énormes canons pas plus que les fameux janissaires ne seront suffisants pour emporter la bataille… La soif de liberté des assiégés sera plus forte.

Ismaïl Kadaré, né en 1936, est un écrivain albanais. Il est considéré comme l’un des plus grands écrivains et intellectuels européens du XXe siècle et, en plus, comme une voix universelle contre le totalitarisme.

Terres de crépuscule – J. M. Coetzee

C’est en lisant un article du Monde, pendant le confinement, que j’avais noté ce livre dans ma liste. Il s’agit de deux nouvelles, intitulées « Le projet Vietnam » pour la première, et « Le récit de Jacobus Coetzee » pour la seconde.

« Le projet Vietnam » regroupe plusieurs analystes censés réfléchir à comment gagner cette guerre (côté américain). C’est le récit à la première personne de l’un de ceux-ci, Eugène Dawn, qui a manifestement perdu la boule et est en plein délire paranoïaque, persuadé que son supérieur, un certain Coetzee (!) veut se débarrasser de lui. Toujours est-il que ce qu’il propose dans son rapport est réellement glaçant : très documenté, prenant en compte la culture et la mythologie vietnamienne pour développer ses idées extrêmes, il propose purement et simplement l’extermination de l’ennemi Vietcong. Son délire le mènera fort heureusement à l’asile, place qu’il appréciera finalement puisque les médecins lui demandent de s’expliquer, ce qu’il considère comme une marque de considération… Le fait que ce récit soit écrit à la première personne donne un relief particulier à ce texte, nous plaçant au cœur des divagations de Dawn.

Le second texte, intitulé « Le récit de Jacobus Coetzee » est également écrit à la première personne, c’est le récit de l’expédition d’un colon hollandais en Afrique du Sud, qui se rend dans des territoires encore vierges pour chasser l’éléphant, accompagné par quelques serviteurs indigènes. Il va croiser une tribu dont il ne sait pas si elle est vraiment amicale, et y tomber malade, ce qui va très vite compliquer les choses : pendant sa fièvre, ses biens sont dispersés, son personnel retourne à la vie tribale ; il perd tout, sans pour autant subir aucune violence… Il réussira à s’en échapper, accompagné de son seul vieux serviteur, et à revenir à sa ferme. Il retournera alors avec une troupe sur le territoire de la tribu pour se venger. Là encore, ce que raconte ce Jacobus est assez glaçant, exprimant le racisme ordinaire des colons de cette époque (l’histoire se passe en 1685). L’histoire semble véridique, établie et racontée par un ancêtre de l’auteur…

Voilà donc deux récits donnant à voir la façon de penser de deux hommes qui sont chacun à leur manière bien loin des qualités que l’on attend d’un être humain, tout cela raconté sans affect, afin de laisser le lecteur face à face avec cette terrible réalité. C’est aussi ce qui leur donne toute leur force. Car c’est très bien écrit, l’auteur maîtrise son art d’écrivain, ne choisit pas des sujets faciles et ne fait rien pour arrondir les angles !

J.M. Coetzee, né en 1940 en Afrique du Sud, est un romancier et professeur de littérature australien. Prix Nobel de littérature en 2003, voilà ce que dit sa page Wikipedia, ce qui confirme l’impression ressentie à la lecture de ces deux nouvelles :

Marquée par le thème de l’ambiguïté, la violence et la servitude, son œuvre juxtapose réalité politique et allégorie afin d’explorer les phobies et les névroses de l’individu, à la fois victime et complice d’un système corrompu qui anéantit son langage.

C’est avec son roman Disgrâce qui traite directement de la société sud-africaine post-apartheid, qu’il écrit son œuvre de maturité (dont le succès fait beaucoup pour l’attribution du prix Nobel). Il a été porté à l’écran par Steve Jacobs en 2010.

Installation Lineageos 17.1 avec microG

Cela faisait plusieurs mois que je ne recevais plus de propositions de mises à jour de sécurité sur mon BQ Aquaris X Pro tournant LineageOS 16.1 : normal, la version 17 (Android 10) était disponible, et les devs portaient désormais leurs efforts sur cette version ! Oui mais voilà, j’utilise la version LineageOs for microG, et celle-ci a mis un peu plus de temps à être disponible en version 17.

Toujours est-il qu’il y a quelques semaines, je reçois une notification de mise à jour pour la version 17.1. Mais le système de mise à jour de LineageOS n’acceptant pas les mises à jour d’une version (16) à une autre (17), il fallait passer par le mode « recovery », à savoir TWRP.

J’en ai profité pour installer la dernière version, TWRP 3.4.0-0 avant de me lancer, c’est toujours préférable. À ce propos, LineageOS fournit désormais son propre Recovery, mais TWRP étant toujours supporté, c’était plus simple pour moi de le garder.

Normalement, il suffit de flasher le nouveau zip, et on retrouve nos toutes nos applications etc… Une sorte de « dirty install », sans le « Wipe – Factory reset » de TWRP que l’on doit faire pour une installation propre. Par précaution, j’avais tout de même procédé à la sauvegarde des données avant de me lancer.

Bien m’en a pris, car cette installation a échoué avec une belle « error 7 ». La seule manière de m’en sortir fut de faire ce fameux « Wipe – factory reset » et de reflasher le zip. Après cela, j’ai pu redémarrer avec un beau LineageOS 17.1 tout neuf, et donc avec toutes les applis à réinstaller. Heureusement que j’avais fait mes sauvegardes ! 😎

Le bon côté de la chose, c’est que ce « Wipe » ne touche pas au « Internal Storage » j’ai donc pu retrouver par exemple toutes les cartes téléchargées pour OsmAnd. Pour pas mal d’applications, il faut cependant tout reparamétrer.

Mais quels sont les changements qu’apporte LOS 17, à part le fait d’être mis à jour régulièrement ? Une chose très importante et non sans impact : l’abandon du package addonSU (on ne peut plus « rooter » son téléphone). Voyons pourquoi, comment cela m’a impacté, et quelques autres petites choses, comme pourquoi utiliser cette ROM qui intègre microG ?

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Le nom des étoiles – Pete Fromm

Livre offert par des amis, je ne connaissais pas l’auteur, son plus grand succès est « Indian Creek », roman autobiographique qui raconte son expérience de la solitude dans les montagnes rocheuses lorsqu’il était âgé d’une vingtaine d’années (1978-79).

Celui-ci est un peu similaire j’imagine, quand 25 ans plus tard, on lui propose d’aller passer un mois dans un parc du Montana, pour surveiller la croissance d’alevins, dans une zone par ailleurs peuplée de grizzlys. Il est alors marié, a dépassé la quarantaine, et est père de deux enfants.

La lecture est agréable, l’auteur partage bien son amour de la nature, son expérience de la solitude, de la faune locale, même si la rencontre avec un grizzly tient plus de l’Arlésienne ! Il profite aussi de cette solitude pour revenir sur les grandes étapes de sa vie, qui l’ont amené ce présent.

Et c’est un peu le problème de ce livre : il ne se passe pas grand chose, l’auteur est partagé entre son amour d’une telle vie, et le manque qu’il ressent de ses enfants, qui occupent ses pensées en permanence et qui sont devenus le sel de sa vie. Le quotidien est raconté en détail, mais hormis cela, il n’y a pas grand chose. Et l’ennui n’est jamais très loin, malgré l’évidente sincérité de l’auteur à décrire ce qu’il ressent et perçoit. Il faudra attendre l’épilogue pour une belle leçon de vie…

À voir si « Indian Creek » est plus intense en expérience, c’est sans doute le cas. En lisant celui-ci, je me disais que l’histoire ne méritait pas vraiment d’être contée.

Pete Fromm, né en 1958 (excellente année ! 😛 ), est un écrivain américain. Il a fait plusieurs petits boulots comme maître-nageur puis de « Ranger » dans un parc national avant de renconter un modeste succès avec son premier recueil de nouvelles en 1992.

Boussole – Mathias Énard

Livre offert pas des amis, un prix Goncourt ça rassure, et qui parle de l’Orient, ça devrait être bien.

Franz Ritter, musicologue épris d’Orient (mais aussi et surtout de Sarah), passe une nuit blanche et revient sur ses voyages et son amour impossible avec la fameuse Sarah, chercheuse et spécialiste des rapports entre l’Orient et l’Occident.

L’occasion d’évoquer les personnages célèbres ou les illustres inconnus qui ont participé à ce « melting pot » au fil du temps, qu’ils soient musiciens (Litz), ethnologues, écrivains (Flaubert), poètes (Hafez)… En passant par la Turquie, la Syrie, l’Iran…

Franz tisse une toile passionnante où tout s’entremêle, et dont il est finalement difficile de dire qui a influencé qui, tellement les influences sont multiples et croisées. La grande Histoire est aussi présente, les empires, la religion, jusqu’à l’époque récente où l’EI détruit les tambours et les trompettes comme symboles de la musique occidentale, alors que leur origine remonte à l’empire ottoman…

Parmi les personnages évoqués, j’ai noté avec surprise Gurdjieff, dont j’ai lu quelques bouquins quand j’étais jeune et à la recherche d’ésotérisme… S’il était orientaliste, c’était aussi probablement un escroc, ou à tout le moins un manipulateur. Je me souviens de son livre « Rencontre avec des hommes remarquables« , dont a été tiré un film de Peter Brooks (que je visionnerais bien). Je n’étais par contre pas allé au bout de « Récits de Belzébut à son petit-fils« , un peu trop mystique à mon goût ! Pour compléter le sujet, à l’époque j’avais aussi lu « Fragments d’un enseignement inconnu« , d’Ouspensky : c’était un disciple de Gurdjieff, et il y détaille son enseignement…

Est aussi mentionné, et cette fois à plusieurs reprises, Annemarie Schwarzenbach. Je ne l’ai pas compris tout de suite, mais il s’agit de Christina, la compagne de voyage d’Ella Maillart dans La Voie cruelle. Sa vie n’a pas été simple (addiction à la morphine), mais c’était une grande voyageuse et dotée d’une grande sensibilité. Elle a écrit plusieurs récits, comme « Où est la terre des promesses ? avec Ella Maillart en Afghanistan » ou « Hiver au Proche-Orient » qui méritent sans doute d’être lus… Je le note dans ma liste !

S’il y a deux ou trois moments où j’ai trouvé que le fil de la narration se détendait un peu, l’ensemble reste passionnant, et l’auteur fait preuve de beaucoup d’érudition.

J’ai bien aimé l’anecdote de la boussole qui indique l’Est, ce qui trouble beaucoup Franz, jusqu’à ce qu’on lui explique qu’il y a en fait deux aiguilles, la vraie cachée sous un double-fond, et la fausse décalée de 90° ! J’aimerais bien avoir une boussole semblable, mais qui indique l’Ouest… je veux dire la Bretagne !! 😉

Mathias Énard, né en 1972 à Niort, est un écrivain et traducteur français, qui a reçu le prix Goncourt pour ce roman en 2015. Formé à l’école du Louvre, il a suivi des études d’arabe et de persan, et passé plusieurs années au Moyen-Orient. Le style littéraire de Mathias Énard est souvent décrit comme « érudit ».

Installation de Pi-Hole sur mon Raspberry Volumio

J’en avais parlé lors de l’installation de Volumio sur mon Raspberry, je pouvais aussi utiliser ce dernier pour d’autres choses, plutôt que de le laisser dédié à Volumio.

J’ai donc pensé à Pi-hole, une solution dont on dit du bien pour bloquer les publicités au niveau du réseau local (donc pour tous les appareils de la maison), qui agit au niveau des requêtes DNS, avec un système de « Adlists ».

Pi-hole va devenir votre serveur DNS, et comme il possède une liste de sites utilisés pour afficher la publicité, vous traquer, etc… Pi-hole va stopper ces requêtes, et faire suivre toutes les autres au DNS que vous choisirez pendant l’installation (les « upstream DNS »). C’est simple et efficace semble-t-il, et leur slogan est « Pihole, un trou noir pour les publicités ».

Autant vous le dire tout de suite, ça a été un peu plus compliqué que prévu ! Essentiellement parce que Volumio est fourni avec une version de Raspbian (v8 Jessie) qui commence à dater un peu et sur laquelle Pi-hole n’est pas supporté. Et comme les choses évoluent vite, je précise que cet article est basé sur Pi-Hole version 5.1.2 et Volumio version 2.779.

Il y a bien une variable PIHOLE_SKIP_OS_CHECK disponible et dont j’espérais qu’elle réglerait facilement le problème, mais l’installation échoue malgré tout avec des problèmes de dépendance qu’il faudra supprimer.

Une fois l’installation réussie, j’ai eu un petit problème de configuration réseau à résoudre pour que Pi-hole fonctionne. Et quand enfin Pi-hole était opérationnel, c’est Volumio qui ne marchait plus à cause d’une mise à jour du daemon MPD !

Tout a fini par rentrer dans l’ordre, voilà donc le détail de cette installation peu respectueuse des règles de l’art (!). Disons que cela fonctionne, mais il serait bon que Volumio sorte une version sur Raspbian 10 « Buster », cela simplifierait beaucoup les choses (c’est dans les tuyaux apparemment, mais ça n’avance pas vraiment).

C’est désormais chose faite avec Volumio 3 qui tourne sur Debian 10.Voir cet article.
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