Retour sur l’achat de musique en ligne. L’article précédent se limitait aux offres intégrant les DRM, et donc plutôt à éviter, voir boycotter ! Mais il existe aussi des sites de téléchargements où la musique n’est pas sous ces fameux DRM: je veux parler de jamendo et magnatune.
La musique y est disponible au format mp3, sous license creative commons, c’est-à-dire que vous pouvez en faire ce que vous voulez, tant que ce n’est pas commercialement.

Jamendo propose des titres, albums, gratuitement, en accord avec les artistes. Si vous voulez les encourager, vous êtes renvoyé sur leur compte Paypal. Le site est en français (comme la plupart de la musique). On peut télécharger directment du site gratuitement en format mp3 (d’une qualité moyenne) ou choisir d’utiliser les réseaux P2P (Bittorrent, eMule) pour télécharger les albums complets.

Magnatune est un label: il fait 50-50 avec l’artiste sur le prix payé. Celui -ci est proposé, on donne ce que l’on veut (le prix conseillé est de 8$ l’album, mais démarre à 5$). Le catalogue est anglo-saxon (comme le site), l’idée est la suivante: « Vous pouvez ’essayer’ la musique puis, si elle vous plait, l’acheter dans un format de qualité CD ». Le téléchargement s’effectue via leur site ftp.
On peut dire que Jamendo est plus ouvert aux nouveaux artistes, essentiellement français, et qu’il faudra faire du tri. Le site permet d’ailleurs de laisser une critique sur l’artiste.
Magnatune lui présélectionne les artistes.

source: http://linfolibre.free.fr

Voilà 2 articles sur l’achat de musique en ligne, qui permet de voir un peu ce qui se fait. L’aspect des DRM (Digital Rights Management) n’y est pas abordé (ce n’est pas le sujet), mais il faut penser que toutes ces offres les utilisent, et donc limitent l’utilisation que vous pouvez faire des chansons pourtant dûment payées…

Voilà donc un premier article sur l’achat de musique, où l’on voit qu’une société russe casse les prix, grâce à une loi du copyright russe !!
Suivi d’un second qui aborde les abonnements mensuels fixes pour tous vos téléchargements au sein d’un catalogue.
Si vous voulez en savoir plus sur les DRM, voilà Stop buying craps (une vidéo en anglais, mais il y a la traduction du texte en français) où un type (plutôt excité) vous explique pourquoi il ne faut pas acheter tout ça:

Nous allons parler de CRAP. Oui, de “MERDE”.
C.R.A.P. veut dire : Contenu, Restriction, Annulation et Protection.

Je partage totalement son opinion !