Me voilà reparti dans Philip K. Dick, mon auteur de SF préféré !
Cette fois j’attaque les nouvelles, un premier tome de 1500 pages… Du gros, du lourd, surtout qu’il faut en général tenir un livre pour le lire…
P.K. Dick fut un auteur très prolifique (130 nouvelles, et 36 romans). Surtout à ses débuts, où il s’agissait de publier des nouvelles dans les journaux, pour « gagner sa croûte ». C’était l’époque de la SF avec des vaisseaux interstéllaires, voyages dans l’espace ou dans le temps, et où l’imagination allait bon train.
Mais Dick se démarque déjà par son approche. La réalité est-elle vraiment ce qu’elle parait être ? qu’est-ce qui se cache au delà des apparences ? Et quand la réalité s’effondre, comment l’humain réagit-il ? et dans quelle société évolue-t-il ?
C’est en France qu’il rencontrera pour la première fois le succès dans les années 60. Il meurt en 1982 au moment ou sort l’excellent Blade Runner, une adaptation de son roman Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ?
Ses thèmes récurrents furent par la suite la schizophrénie, la paranoïa, et l’empathie. Ses deux plus fameux romans sont sans doute Le maître du Haut Château (son premier grand succès) et Ubik (son chef-d’oeuvre officiel).
De nombreuses de ses nouvelles seront adaptées par la suite au cinéma, comme Paycheck ou Minority report récemment. Mais ces films sont en général décevants, axés sur les effets spéciaux et non sur le fond de l’histoire, la psychologie des personnages. Problème récurrent de nos jours.
La deuxième nouvelle du livre s’appelle Roug… Continuer la lecture… Nouvelles – Tome 1 / 1947-1953 – Philip K. Dick