Disco au Lambon

L’année dernière, à Verruyes, les enfants nous avaient préparé un spectacle théâtral, l’histoire oubliée. Puis un autre au nouvel an, intitulé le bal de la folie.

Cette année (retour au Lambon), ce sont les filles qui ont à leur tour préparé un spectacle, sous la houlette de Martine (il faut bien dénoncer l’instigatrice). On quitte alors les planches du théâtre pour celles du music-hall.
Le soleil étant déjà couché (on le comprend) quand le groupe a bien voulu se mettre en place, j’ai dû ajouter un peu de luminosité au film, ce qui explique les couleurs un peu ternes.

Voici donc, à mi-chemin entre les Claudettes et le groupe Abba, la vidéo de ce moment inoubliable :

Paul Jorion

Paul Jorion à France Info Les informations fournies à propos de la crise économique actuelle sont volontiers assez optimistes. Les grands de ce monde gèrent le problème, les erreurs (errements ?) d’hier ne seront plus possibles, on commence à pressentir les prémices d’une reprise, etc… Dormez bonnes gens, il n’y a rien à voir, on s’occupe de tout.

Heureusement, il reste des voix indépendantes, et l’on arrive tout de même à entendre un autre son de cloche. Paul Jorion est l’une d’entre elles : docteur en sciences sociales de l’université libre de Bruxelles, diplômé en sociologie et anthropologie sociale. Il a enseigné dans plusieurs grandes universités, et travaillé aux Nations-Unies sur des projets de développements en Afrique.
Durant les dix dernières années, Paul Jorion travaillait  dans le milieu bancaire américain en tant que spécialiste de la formation des prix. Il avait préalablement été trader sur le marché des futures dans une banque française.

Je suis tombé sur son blog récemment, où l’on trouve des articles vraiment très intéressants ; les commentaires sont également de qualité : le blog est manifestement bien tenu. Tout n’est d’ailleurs pas écrit par Paul Jorion, d’autres auteurs participent.

Comme précisé sur le site, le blog est consacré à une réflexion générale sur les questions du monde contemporain et n’aborde les questions financières – parmi une multitude d’autres – que sous ce seul angle. Evidemment, en ce moment, on parle beaucoup de  l’économie.

Indépendant, et ne voulant pas rendre l’accès à son blog payant, il a même initié un service de don, car gérer ce blog prend du temps.

Vous avez la gentillesse de louer mon indépendance : je ne travaille en effet pas pour une entreprise, je n’enseigne pas non plus, ni ne veut bénéficier de la publicité – qui n’est pas ma tasse de thé ! Je vis exclusivement de mes droits d’auteurs et de vos contributions. Je pourrai continuer d’écrire comme je le fais aujourd’hui tant que vous m’y aiderez.

Je refuse d’opérer parmi vous une sélection par l’argent : je veux que l’accès à mes textes reste gratuit parce que j’entends continuer de m’adresser à ceux pour qui tout ce qui n’est pas gratuit est trop cher. Et il me faut du coup compter sur d’autres qui pourraient contribuer davantage – mais sur une base strictement volontaire.

Pour qu’il n’y ait pas d’abus de ma part, je publierai mes comptes tous les six mois, ce qui vous permettra de juger la manière dont j’utilise ces fonds. Si la formule produit plus que le nécessaire – on peut rêver ! – les sommes seront redistribuées dans le même esprit : pour le développement d’une presse « alternative » : en faisant monter à bord d’autres « journalistes presslib’ » (et pourquoi pas vous ?).

Si vous voulez écouter ce qu’il nous dit, il est passé récemment sur France Info et sur France 3. On peut encore écouter les deux émissions sur les liens ci-dessous. Une petite heure à chaque fois, d’informations que l’on a pas souvent l’occasion d’entendre. Il faut dire que ce n’est guère rassurant, en particulier sur l’état de l’économie américaine, d’où beaucoup de choses découlent.

Parlons Net – France Info (sur la crise)

Ce soir ou jamais – France 3 (sur Obama et son discours)

Un blog à consulter sans modération. Je l’ajoute à ma liste de liens, au bas de la colonne de droite.

Lambon 2009 – samedi

Accéder à l'album Samedi, on commence par un footing sous haute escorte pour Hubert; les footings de Sarko ne sont que de la rigolade à côté.

L’après-midi, c’est le « Tournoi de tennis du Lambon », dont Marius avait gagné la première édition en 2007 (pour rappel, l’édition 2008 n’a pu se dérouler, puisque nous étions à Verruyes, CQFD). Après un joli tirage au sort donnant sa chance à tout le monde, c’est finalement Eric qui va l’emporter, en finale contre Marius, et après une lutte acharnée. Bruno, où étais-tu ? Car tu le sais, Eric a la victoire modeste…

Plus tard, les filles avaient préparé un spectacle « disco », un ballet chorégraphique  (?) sur une musique d’Abba. Énorme succès ! Il faut que je récupère la vidéo d’Eric pour la mettre sur le blog, la mienne est trop sombre (le groupe passe à la nuit tombée, à cause des enfants).

Lambon 2009 – vendredi

Accéder à l'album Le Lambon édition 2009, auquel je ne devais pas participer, puisque censé être en Asie à ce moment là. Un retour un peu anticipé, et j’arrive le vendredi midi, juste à temps pour une délicieuse galette-saucisse. Un must après deux mois et demi de riz (ou nouilles) et de légumes. J’ai malheureusement oublié de prendre une photo de cet instant hautement symbolique.

Je n’étais donc pas présent la veille, journée traditionnellement assez arrosée. Apparemment, la tradition a été respectée. Vendredi cool, tirage au sort du tournoi de tennis, coups de soleil, trouspinette et poker ou tarot le soir.

Le bamboo train

Le bamboo train, ça se passe du côté de Battambang, au Cambodge. Il s’agit d’une vieille ligne de chemin de fer, enfin tout de même celle qui relie Phnom Penh à la Thaïlande… mais qui est dans un tel état que n’y passent plus que quelques rares trains de marchandises, et à vitesse très réduite (s’il en passe encore, les légendes sont tenaces).

Alors est arrivé le bamboo train, utile pour des transports locaux et quelques touristes. Il résout le principal problème se posant sur une une ligne à rail unique : que fait-on quand deux trains se croisent ? la réponse est simple : on démonte le moins chargé sur le bas-côté, on laisse passer l’autre, on remonte le train, et on repart.

Démonstration (où ce sont les plus nombreux qui gagnent) :

Marrant non ? hélas, tout cela va se terminer bientôt, les chinois ayant signé parait-il un gros contrat dans lequel ils doivent refaire toute la voie jusqu’à la frontière Thaïlandaise. Mais bon, les travaux peuvent aller lentement.

PS: je passe sur Youtube, puisque Google vient d’arrêter son service vidéo (plus de nouveaux fichiers). Youtube appartenant à Google, ce n’est pas surprenant, mais montre aussi que les limites de ces services « offerts » par ces grands groupes, dont la stratégie peut changer radicalement un beau jour.

Koh Samui -> Lambon

la carte Retour en France, et donc fin du voyage. Le temps à Koh Samui n’était pas fantatisque : pluie toute la première journée… j’ai alors regardé la météo, les deux jours suivants étaient donnés avec des éclaircies, puis le jour suivant la pluie revenait. Le moment de partir…

Je dois avouer que de toutes façons, je commençais un peu à saturer du voyage, et que ce ne fût pas un gros sacrifice que de se décider à revenir.

Et ce n’est qu’après coup que je me suis rendu compte que j’allais revenir en plein week-end de l’ascension, date immuable d’un rendez-vous avec les potes : le fameux « week-end du Lambon » (dans le Poitou).

ciel couvert à Koh Samui

J’ai donc entamé le plus long parcours du voyage : départ de Koh Samui à Bangkok mardi dernier; je prenais alors un vol pour Paris mercredi dans la nuit, une journée de repos à Puteaux, puis je sautais dans le Kangoo pour rejoindre les potes au Lambon, où il faisait un beau soleil (et une petite fraîcheur le soir pas désagréable du tout ma foi !).

Lambon édition 2009

Comment aurai-je pu louper ces retrouvailles ? Je serais revenu du bout du monde pour y assister !

Chiang Rai

la carte Encore un peu plus au nord, à 150 kms de Chiang Mai, voilà Chiang Rai. Plus petit, et donc moins développé touristiquement.

Chose amusante, j’y ai retrouvé le Night Market de Chiang Mai d’il y a dix ans… A taille humaine, avec une scène où un groupe joue de la musique traditionnelle, en alternance avec des danses également traditionnelles (à Chiang Mai, on est passé aux instruments électriques, aux reprises des Beatles et autres succès de la pop occidentale…).
Et je ne suis pas le seul ! une espagnole croisée dans un bar m’a fait exactement la même réflexion , à ceci près qu’elle était venue il y a quinze ans. Ce qui m’amène à me demander si c’ était bien il y a dix ans en ce qui me concerne ?? je n’en suis pas certain du tout après réflexion, probablement plus en fait.

J’y suis resté deux jours, le premier à visiter les temples de la ville, le second à aller voir le Wat Rong Khun à 13 kms de Chiang Rai, connu sous le nom de Temple blanc, et construit par un artiste contemporain thailandais, Chalermchai Kositpipat.

Bon, à part qu’il ait eu la bonne idée de faire cela dans son village natal (ça aide le petit commerce), et passé la première impression (blancheur, pureté), c’est quand même d’un style assez rococo et plutôt répétitif. A l’entrée, on passe par deux cornes et un « bassin » empli de mains tendues vers le ciel, soulevant des crânes, et symbolisant les créatures de l’enfer. Mince, il y a un enfer aussi chez les bouddhistes ??

A l’intérieur du temple, où les photos sont interdites (on se demande pourquoi), une fresque mélange une figure mythologique à des avions de chasse militaires, une montre (serait-ce une Rolex ?), un rayon laser, un champignon atomique, etc… L’inspiration est manifestement un peu trop contemporaine !

A part ça, il commence à pleuvoir pas mal, et souvent. J’écourte donc le voyage dans le nord et prend l’avion pour Koh Samui, une île au sud de la Thailande. Pas sûr qu’il y fasse meilleur, mais entre deux averses, la plage devrait être plus cool qu’une ballade hasardeuse d’où l’on revient trempé.

Les photos

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Zenphoto en version 1.2.5

zenphoto Zenphoto a été mis à jour de la version 1.2.3 à la version 1.2.5. J’en ai profité pour modifier un peu la partie « Commentaires ».

En fait, je me suis aperçu que lorsqu’un commentaire était envoyé, un message d’erreur s’affichait (même si le commentaire était enregistré). Après quelques recherches, ce problème était résolu avec la dernière version.

D »autre part, j’avais observé une baisse très nette des commentaires depuis que j’avais mis en place une « captcha », afin de protéger l’album des spams (je commençais à en recevoir souvent).
Mais si les initiales de captcha signifient Completely Automated Public Turing test to Tell Computers and Humans Apart, soit en français, « test public de Turing complètement automatique ayant pour but de différencier les humains des ordinateurs », cela semble autant rebuter les humains que les machines…

Enfin, je n’étais pas spécialement content de l’apparence du formulaire de recherche.

J’ai donc viré la captcha, je verrais si je reçois toujours des spams, et si d’autres moyens (comme askimet ou spamassassin) ne peuvent être employés, zenphoto en accepte plusieurs. J’ai revu le formulaire, il est maintenant plus joli :

entrer un commentaire

Et après la mise à jour, le message d’erreur avait effectivement disparu. Les commentaires sont donc ouverts pour les photos du Lambon, journée de dimanche, qui ne va pas tarder à arriver !

Notes de mise à jour

Pour mémoire, voilà les petits soucis durant la mise à jour :

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Chiang Mai

la carte Un train de nuit plus tard (avec couchette), me voilà donc à Chiang-Mai, au nord de la Thailande.

J’étais déjà venu ici il y a une bonne dizaine d’années, lors de mon premier séjour en Thailande, et je dois dire que je ne reconnais rien. J’ai peu de souvenirs tout d’abord, puisque j’avais fait un trekking à cette époque, et n’était resté que deux ou trois jours à Chiang-Mai même. Et le peu en question, comme par exemple le « night market »… il a largement eu le temps de changer depuis : plus gros, plus étendu, pour vendre toujours plus d’objets aux touristes.

L’endroit est malgré tout toujours sympa, bien que très développé pour le tourisme, puisque c’est LA destination incontournable du nord de la Thailande : les bars, restos, hôtels et guesthouse ne manquent donc pas. Sinon, on trouve des temples à tous les coins de rues de la vieille ville, c’est assez incroyable quand on y pense. Heureusement que le bouddhisme n’est pas une religion !

Je suis à la « Lai-Thai Guesthouse », avec piscine s’il vous plait… je profite des tarifs hors-saison : 590 baths la chambre tout confort (soit environ 13 euros). J’ai loué une mobylette ce matin, pour aller visiter le temple Doi Suthep à une quinzaine de bornes de Chiang-Mai, et situé au sommet d’une colline (plus un escalier géant). Beaucoup de monde en ce dimanche, et c’est un peu comme au Mont St-Michel : les marchands occupent bien le terrain…
La vue sur Chiang Mai était un peu brumeuse, dommage ! Il faut dire qu’il a fait très chaud depuis deux jours, et hier soir un orage a éclaté, ma foi fort bien venu (et je l’ai vu venir celui-là, j’étais rentré à l’hôtel à temps).

Les photos

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