Cambodge – Koh Ker

Accéder à l'album En route pour Prasat Preah Vihear, un temple au nord de Siem Reap, le long de la frontière Thaïlandaise, arrêt à Koh Ker, ancienne capitale de l’empire angkorien, aujourd’hui perdu dans la jungle (et à peine déminée). L’occasion de faire des rencontres sympa le long de la route.

Je suis parti avec deux autres français, et on a loué une voiture et un chauffeur qui connait la route pour Prasat Preah Vihear, car la destination n’est pas encore très commune, ni très aisée.

Cambodge – Baray occidental

Accéder à l'album C’est dimanche, l’occasion d’aller passer la journée au bord du Baray occidental, un lieu de baignade pour les khmers. Le Baray occidental est un des deux immenses réservoir d’eau servant à irriguer les terres cultivées autour d’Angkor (le second étant l’oriental, comme vous l’aurez deviné).

J’y suis allé avec la journaliste française rencontrée à l’hôtel. On a passé une très bonne après-midi au bord de l’eau (mais à l’ombre), déjeunant sur place et profitant des hamacs; au milieu des familles khmers venues elles aussi profiter du calme de l’endroit.

La mort du roi Tsongor – Laurent Gaudé

La mort du Roi Tsongor de Laurent Gaudé Voilà un petit conte symbolique parfaitement écrit, et bien agréable à lire.

L’histoire se passe en Afrique, dans un royaume imaginaire, le roi Tsongor marie sa fille Samilia. Le royaume est riche, le roi sage (après toutefois un passé guerrier), et des cadeaux somptueux arrivent de toute part. Mais tout va très vite basculer, un trouble-fête arrive sous les traits d’un prétendant à qui Samilia adolescente a prêté serment. La guerre semble inévitable. Le roi va alors mourir, espérant ainsi éviter la guerre. Mais avant, il confiera une étrange mission à son plus jeune fils. Ce dernier ne la comprendra que bien plus tard…

Récit symbolique sur l’homme et son rapport au pouvoir, à la puissance… à l’utilisation de la violence, et le prix qu’il faut en payer un jour. C’est une tragédie que l’on pourrait très bien faire lire à l’école. C’est très bien écrit, dans un style classique et majestueux, comme il se doit d’un récit mythique.

Laurent Gaudé, né le 6 juillet 1972 à Paris, est un écrivain français lauréat du Prix Goncourt en 2004 pour son roman Le Soleil des Scorta.

Cambodge – Temples d’Angkor 3

Accéder à l'album Troisième et dernier album sur les temples d’Angkor. Viste de Beng Mealea (où Jean-Jacques Annaud tourna des scènes du film « Les deux frères »), puis du groupe de Ruolos : Lo Lei, Preah Ko et Bakong.

Comme ces temples sont plus éloignés de Siem Reap, j’ai loué un tuk-tuk pour la journée. Le conducteur est un prof qui arrondit ses fins de mois de la sorte. Il faut dire qu’un prof au Cambodge doit gagner dans les 70 $ par mois.

Cambodge – Temples d’Angkor 2

Accéder à l'album Et voilà les photos du deuxième jour à Angkor. Parti très tôt le matin, après un rapide retour à Angkor Vat mais par le côté Est, visite de Prasat Kravan (petits temples hindous, avec tout de même de belles sculptures en brique), Banteay Kdei (très beau temple bouddhiste, où tout semble pouvoir tomber d’un instant à l’autre), et enfin de Ta Prohm, magnifiquement envahi par la jungle.

J’ai largement préféré ces deux derniers temples à la rigueur imposante d’Angkor Vat.

Cambodge – Temples d’Angkor 1

Accéder à l'album Première journée aux temples d’Angkor. Voilà les photos, après une sélection toujours difficile (200 au départ, 35 à l’arrivée). Mais vu le nombre d’albums que j’ai à faire, il vaut mieux être sélectif.

Ballade donc du  côté d’Angkor Thom le matin, avec l’étonnant Bayon, puis Angkor Vat l’après-midi. Ce dernier est le plus célèbre; s’il est le plus grand et le plus imposant, les pierres toutes noircies lui enlèvent beaucoup de sa beauté je trouve.

Cambodge – Siem Reap

Accéder à l'album Voilà le premier album photo du voyage en Asie. On commence par le Cambodge, et Siem Reap (prononcer « sim rip »), le « camp de base » pour visiter les temples d’Angkor. Beaucoup d’hôtels, de restos, de bars, de salons de massage, tout est là pour accueillir le touriste. La ville se développe très vite, mais reste très sympathique.

Voilà quelques photos prises au fil des ballades. Pas de temples ici, mais des Cambodgiens.

Nouveau thème pour zenphoto

Un nouveau thème a été mis en place pour l’album photo :

le nouveau thème de l'album photo

C’est un nouveau thème proposé pour être utilisé avec l’extension du CMS zenPage.  CMS signifie Content Management System; en gros, cela vous permet de transformer votre galerie photo en blog (ajout de news, de pages). On peut malgré tout utiliser le thème sans pour autant installer l’extension zenPage. C’est ce que j’ai fait, et après quelques adaptations personnelles, le voilà mis en place.

Ça a été assez facile, puisque zenphoto est maintenant entièrement internationalisé. Ce n’était pas le cas au début, et le thème précédent était largement bricolé de toutes parts… pas mal de rustines… Cette fois, je repars d’un thème plus récent, et plus propre.

A noter la disparition de la bannière aléatoire : historiquement, j’avais d’abord intégré cette bannière dans zenphoto, ne sachant pas encore si je pourrais le faire sur le blog (wordpress). Puisque c’est maintenant chose faite, ce n’est plus vraiment nécessaire de le laisser dans l’album photo.

Je vais également en profiter pour mettre en place les « sous-albums », c’est-à-dire classer les albums par groupes, afin de faciliter la navigation. Ça fait longtemps que je voulais le faire, c’est l’occasion : les nouveaux albums photos à venir sont ceux de mon voyage en Asie. Ils seront les premiers classés de la sorte. Il me restera ensuite à faire de même pour les albums existants.

Hadopi 2, le retour

dans le mur J’avais intitulé un article récent « Hadopi c’est fini« . C’était aller un peu vite, et sous-estimer la ténacité de notre président de la République : « j’irai jusqu’au bout. » a-t-il dit lors du discours de Versailles, le 22 juin dernier. Voici donc HADOPI 2, qui doit bien sûr refaire tout le parcours législatif ayant amené la première version au panier.

Or La Tribune a annoncé que le Conseil d’État avait relevé des risques d’anti-constitutionnalité dans cette nouvelle mouture du texte. Et que le gouvernement n’en avait pas tenu compte… euphémisme désignant le président de la République : tenace donc, et obstiné.

Pour rappel, et concernant HADOPI 1, le Conseil Constitutionnel avait estimé que la possibilité de supprimer l’accès à internet constituait une atteinte à la liberté d’information, doublée d’une atteinte à la présomption d’innocence.
Alors de quoi s’agit-il cette fois-ci ?

HADOPI 2 et sa Commision de Protection des Droits n’ont plus aucun pouvoir de sanction, tout passe par le juge. Et comme la justice est débordée, qu’aucun budget n’est prévu, on utilisera l’ordonance pénale. C’est le même système que celui mis en place pour les contraventions : le juge se voir confier un dossier, décide d’une sanction, le condamné ayant alors un délai pour contester la décision. L’intérêt majeur étant le côté automatique (et peu coûteux) de la chose.

Pour bien comprendre le système, je vous recommande de lire l’article du Journal d’un avocat : c’est clair, et parfaitement expliqué.

L’ordonance pénale, c’est la technocratie appliquée à la justice.

Le problème, c’est que le dossier doit contenir les preuves, pour que le juge puisse juger. Si c’est assez simple pour une contravention (radar), il en va tout autrement pour une contrefaçon. Une adresse IP ne constitue pas une preuve, ni un nom de fichier… Le juge risquerait donc fort de renvoyer le dossier pour manque de preuve, ou de demander au parquet de faire une enquête, ce qui ferait perdre tout l’aspect simplificateur du projet.
Mais ce n’est pas le seul problème, et l’article détaille d’autres aspects de cette approche posant également problème. Avec un certain humour parfois :

…déjà qu’une adresse IP ne permet pas d’identifier l’utilisateur de l’ordinateur, je doute qu’elle permette de connaître sa personnalité et ses ressources (encore que : le pirate qui télécharge l’intégrale de Marilyn Manson est probablement une jeune fille mineure aux cheveux et ongles noirs, qui aime la mort et les poneys et n’a pas assez d’argent de poche).

Bref, HADOPI 2 a les mêmes défauts que sa première version : atteinte à la présomption d’innocence. Les utilisateurs dénoncés sont toujours présumés coupables. Sans aucune preuve. La conclusion de l’avocat est sans appel :

Le problème est que l’idée centrale du projet HADOPI est justement de contourner tous ces principes constitutionnels, qui ne sont, pour le Gouvernement, que des obstacles.

Tenace et obstiné, soit. Mais peu respectueux des principes constitutionnels, c’est inquiétant pour la République.

Vous pouvez consulter le site La Quadrature du Net pour vous tenir informé.

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