Vietnam – Dalat Easy Rider 1

Accéder à l'album Première journée avec Eagle, le Dalat Easy-Rider : on part en moto dans les hauts plateaux pour une ballade de trois jours. Au programme, les plantations de café (au fait le café vietnamien est incomparable), les filatures de soie, le tissage de paniers… La minorité ethnique des K’hor, avec des enfants en pleine harmonie avec la nature.

Le café ici est comme l’or, il permet de d’élever son niveau de vie, construire une maison en dur qui remplace les maisons traditionnelles. Tout change très vite. Les minorités ethniques sont protégées et se voient attribuer des terres. Les vietnamiens venant du Nord également. Quant aux Vietnamiens du Sud.. eh bien ils ont perdu la guerre…

La montagne de l’Âme – Gao Xingjian

La montagne de l'âme - Gao Xingjian Gao Xingjian est né en 1940 en Chine. Dans les années 80, il s’impose comme écrivain et dramaturge. En 1987, il s’exile en France, victime d’attaques politiques violentes. En 2000, il reçoit le prix Nobel de littérature pour son oeuvre. Il est citoyen français depuis 1997.

Voilà un roman qu’il est difficile de comparer à un autre. Les personnages ne sont définis que par un simple pronom, et l’on se  demande au fil des chapitres s’il s’agit de la même personne ou d’une autre ? Peu importe en fait, l’essentiel est ailleurs. Et comme tout s’emmêle entre rêve et réalité, entre quête intérieure et vie réelle, l’auteur s’en explique quand son personnage rencontre un critique littéraire :

— Quelle que soit la manière dont vous racontez vos histoires, il faut qu’elles possèdent un personnage principal, non ? Un roman doit en tout cas avoir plusieurs personnages principaux, tandis que chez vous ?…
— «Je», «tu », «elle» et «il» dans mon livre ne sont-ils pas des personnages ? demande-t-il.
— Mais ce ne sont que des pronoms personnels. Utiliser différentes approches de description ne dispense pas de faire le portrait des personnages eux-mêmes. Même si vous considérez ces pronoms personnels comme des personnages, votre livre ne comporte aucune figure nette. Et l’on ne peut pas parler de descriptions non plus.
Il dit qu’il ne peint pas de portraits.
— C’est juste, le roman, ce n’est pas la peinture, c’est l’art du langage. Mais croyez-vous que le bavardage de vos personnages entre eux puisse remplacer le fait de les camper solidement ?
Il dit qu’il n’a pas non plus l’intention de camper le caractère de qui que ce soit, il ne sait pas lui-même s’il a un quelconque caractère.

Alors l’histoire… Un homme voyage à travers la Chine, il n’est plus tout jeune, et cherche à rejoindre un lieu mythique : Lingshan, la Montagne de l’Âme… ou est-ce une forêt primordiale où l’homme n’a jamais encore pénétré ? que cherche-t-il vraiment ? l’amour ? le bonheur ? peut-être tout simplement à comprendre ce qu’il est. Et cette quête symbolique se déroule à travers une Chine en post-révolution culturelle, et toujours ancrée dans son passé, empli de légendes et de traditions.

C’est un magnifique roman sur l’existence… L’auteur maîtrise la narration et vous emmène dans ce voyage. Il suffit de prendre le rythme, et de se laisser emporter.

Quelques extraits : Continuer la lecture… La montagne de l’Âme – Gao Xingjian

Vietnam – Dalat

Accéder à l'album Dalat, à 1500 m  d’altitude, offre un peu de fraîcheur plutôt bienvenue. La ville a le charme des villes de montagne, et la campagne autour est très cultivée grâce à une  terre riche, où pratiquement tout pousse, y compris les fraises (amenées par les Français).

C’est là que je rencontre « Eagle », avec sa moto, membre des Easy Riders de Dalat, et qui va m’emmenner pour trois jours dans ls hauts-plateaux. Avant de partir, il m’emmène visiter les alentours de Dalat, avec de très jolis temples, à la décoration parfois innatendue.

Vietnam – Saigon

Accéder à l'album Suite des photos du Vietnam, avec une étape obligée à Saigon, la plus grande ville du pays. Le nom officiel est Ho Chi Minh-ville, renommée ainsi à la fin de la guerre, mais les Vietnamiens du Sud préfèrent utiliser l’ancien nom…

La ville très active et les rues encombrées par une circulation impressionante (je conduirai pas de scooter ici !). Visite de la pagode Giac Lam, du musée de la guerre (où aucune mention n’est faite du Sud-Vietnam, le seul ennemi, ce sont les américains), et d’un marché dans le quartier de Chinatown. Et ballades dans les rues, bien sûr.

L’ombre du vent – Carlos Ruiz Zafón

L'ombre du vent - Carlos Ruiz Zafón Le jour de ses dix ans, par un matin brumeux, un libraire emmène son jeune fils, Daniel Sempere, dans un lieu mystérieux : le Cimetière des Livres Oubliés… Là, comme le veut la tradition, il devra « adopter » un livre afin de le sauver de l’oubli.

Le livre que choisira Daniel (L’ombre du vent de Julien Carax) va emmener cet adolescent dans une longue quête à travers le Barcelone d’après-guerre, sous l’ère de Franco, dans un intrigue parfaitement menée et passionnante. Car quelqu’un s’évertue à détruire toutes les oeuvres de cet auteur par ailleurs disparu…

Un très bon livre, facile à lire, que l’on a de plus en plus de mal à « lâcher » au fur et à mesure de l’avancement de l’histoire, vraiment passionante et ne se dévoilant qu’au fil des pages.
Un seul petit bémol sur la scène finale, que je trouve un peu loupée, l’auteur ayant voulu à tout prix y faire participer Daniel, sans grand intérêt pour l’histoire, et perdant je trouve en crédibilité. Je suis certain que l’ignoble Fumero pouvait être terrassé sans son aide… 😉

Carlos Ruiz Zafón est né en 1964 à Barcelone. Il habite depuis 1993 à Los Angeles où il écrit des scénarios de films. A lire «L’ombre du vent», on n’est pas vraiment surpris, car il semble maîtriser l’art du suspense.

Vietnam – Ben Tre

Accéder à l'album Ben Tre (prononcer Ben Trea, sinon personne ne comprend), c’est une petite ville mais aussi une province constituée de grandes îles dans l’embouchure du Mékong (ce fleuve est immense et se divise en plusieurs bras). J’y ai passé quelques jours, louant un scooter et me balladant dans les environs.

Difficile de trouver quelqu’un parlant anglais, mais des gens très accueillants, d’un contact vraiment chaleureux. Le soir, je mangeais dehors dans de petites échopes sur la place du marché, et c’était vraiment délicieux. Un très bon moment passé ici.

Vietnam – Cantho

Accéder à l'album Voilà les photos de la première ville où je m’arrête au Vietnam : Cantho. C’est la plus grande de tout le delta du Mékong, et pour cette raison, je n’y resterai pas longtemps.

Une journée passée sur l’eau, voir les marchés flottants du matin (lever 5h, départ 6h), et ballade dans les multiples canaux, où l’on trouve de petits villages vraiment charmants, avec des habitants très accueillants et souriants.

Cambodge – Kep

Accéder à l'album Pendant le séjour à Kampot, ballade en moto jusqu’à Kep, à 25 km de là. Ancienne station balnéaire créée par les Français, puis détruite par les khmers rouges, elle renaît peu à peu.
Ici, la spécialité, c’est le crabe… tous les restos en proposent ! L’occasion aussi de rendre visite au Caméléon Bar, tenu par un franco-khmer, et censé financé une école de français gratuite pour les enfants du coin, et où travaillent quelques bénévoles, dont le frère de Bébé, le barman du Susaday Guesthouse d’Occheuteal beach… Des types « bien » qui aiment le Cambodge et veulent s’y investir.

Cet album clôt la série de photos sur le Cambodge. Je garde un très bon souvenir de ce pays, au contact d’un peuple qui malgré un passé terrible, a su garder sa spontanéité, sa nonchalance et son hospitalité.

Cambodge – Kampot

Accéder à l'album Kampot est une petite ville à cent kilomètres à l’est de Sihanoukville, coulant des jours heureux le long du fleuve. Elle est réputée pour son poivre, l’un des meilleurs du monde. La vie y est très tranquille, et les gens ici prennent le temps de vivre.

Après avoir trouvé un plan « artisanal » (voir l’une des photos), je loue une moto et pars visiter les environs : d’abord Phnom Chhnork, colline de calcaire avec un temple dans une grotte. Puis à la recherche des plantations de poivriers. J’aurai un peu de mal à en trouver une, vu le plan… heureusement, il est écrit dans les deux alphabets, cela me sera utile. C’est finalement une anglaise (probablement membre d’une ONG) croisée dans un village qui me donnera le plus d’infos !
Une fois dans la plantation, il me faudra expliquer par téléphone au patron que je ne suis venu que pour visiter, car on insite pour me vendre du poivre, et personne ne parle anglais sur place. Finalement, tout se passera bien, et le patron finira par me dire « vous êtes le bienvenu, visitez la propriété comme bon vous semble ».

Lectures, Ubuntu, Smartphone, Cinéma, entre autres…