Il y a eu pas mal d’émissions sur Philip Roth au moment de sa mort, et j’en ai podcasté quelques unes. Une question presque récurrente demandée aux invités est « Par quel livre commencer la découverte de cet auteur ? ». Les réponses diffèrent souvent, mais l’une d’elles m’a parue pleine de bon sens : commencer par son premier recueil de nouvelles, Goodbye Colombus.
Bon, je ne découvre pas vraiment, puisque j’ai déjà lu Pastorale américaine, que j’ai d’ailleurs beaucoup aimé. Mais je me suis dit que j’allais suivre ce conseil pour le deuxième ; il m’a pourtant fallu …
J’avais déjà lu ce bouquin de Hunter S. Thompson il y a une dizaine d’années (en fait, j’ai même dû découvrir HST par celui-ci), mais ne le voyant plus dans ma bibliothèque, et ayant lu à peu près toute l’œuvre de HST maintenant (au moins ce que l’on trouve en français), je l’ai racheté et relu dans la foulée.
J’avais de très bons souvenirs de ce récit, pur journalisme Gonzo, où l’écrivain s’incruste dans la bande des Hell’s Angels pour écrire un papier sur eux « de l’intérieur », avec leur accord bien sûr… et avec les risques que cela …
Quatrième roman à paraître dans cette belle collection, qui trouvera sa place dans la bibliothèque à côté des autres, tous avec une jaquette stylisée mais d’une couleur différente.
Il s’agit d’une semi-autobiographie, comme le précise l’auteur dans une courte note précédent le récit :
Même si les événements décrits dans ce livre ressemblent à ceux qui constituent ce long malaise qu’est ma vie, l’essentiel des personnages et des situations est le seul fruit de mon imagination.
C’est donc l’histoire d’un homme devenu alcoolique, amoureux des NY Giants, et obsédé par le succès et la gloire, resté sous l’influence d’un père …
Presque deux ans après, voilà donc le tome 3 de Vernon Subutex (format poche), dont j’avais apprécié les deux premiers opus. Pour ce troisième et dernier, la déception fut aussi grande que l’attente était longue.
On retrouve donc toute la bande… avec heureusement un petit rappel des personnages en guise de préface, bien utile après tout ce temps. La lecture est toujours aussi facile, le style est fluide, et tout le monde en prend plein la gueule…
Pourquoi pas, mais cette critique sans appel d’une société individualiste (où l’on ne peut s’en sortir qu’en écrasant les autres), est souvent un …
C’est en discutant avec mes sœurs que j’ai entendu parlé de ce livre. Elles me parlaient d’un livre dénonçant le colonialisme au Congo que j’étais censé connaître, et je ne voyais que Le cœur des ténèbres de Conrad… Mais dans le même roman le personnage était censé partir en Amazonie ! Ce n’était donc pas Conrad… Elles ont fini par retrouver le titre, et je me suis empressé de lire ce livre.
C’est donc l’histoire (une biographie romancée en fait) de Roger Casement, à la fois diplomate britannique et nationaliste révolutionnaire irlandais. En tant que diplomate, il a dénoncé …
Après La fille de Femme-Araignée, écrit par Anne Hillerman (sa fille), j’ai eu envie de relire « Le voleur de temps », auquel Anne fait référence comme le roman l’ayant inspirée pour son premier récit. Ce dernier étant en fait une suite à l’histoire du papa, j’aurais été plus avisé de le relire avant, mais bon…
Retrouver les deux personnages Joe Leaphorn et Jim Chee est toujours un plaisir. Dans ce roman, ils vont enquêter chacun de leur côté sur deux faits à priori indépendants l’un de l’autre : Joe sur la disparition d’une archéologue, Jim sur le vol …
Ça faisait un moment que l’idée me trottait dans la tête : relire « La Trilogie divine » de Philip K. Dick. J’ai lu SIVA il y a très longtemps, mais je n’en avais pas gardé un excellent souvenir, trouvant cela ennuyeux et difficile à lire avec toutes ces références à des textes anciens mêlés à un délire métaphysique.
Bien des années plus tard donc, j’ai repris le livre sur la bibliothèque, avec les pages bien jaunies par le temps ; je connais mieux la vie de Philip K. Dick, son histoire, sa vision (ou sa folie), sa tentative d’…
J’aime bien cet auteur, alors quand j’ai vu ce poche sur la table du libraire, je l’ai pris tout de suite.
C’est l’histoire d’un jeune homme qui tombe amoureux d’une femme peinte sur un tableau ; il la rencontre dans le cadre de son travail, et l’aide à échapper à deux hommes qui se la disputent (le mari et le peintre)… Il croit qu’elle va le rejoindre, qu’une histoire d’amour va commencer, mais elle disparaît avec le tableau.
Il reprend alors sa vie plutôt rangée et poursuit sa carrière d’avocat. Des années plus tard, devenu veuf, sa carrière réussie derrière …
Retour à Joseph Conrad, une valeur sûre en ce qui me concerne : je ne suis jamais déçu par ses histoires. Les descriptions, que ce soit de la nature ou du caractère des personnages, sont vraiment remarquables.
Celui-ci est le deuxième roman de Conrad, il fait suite à La folie Almayer dans l’ordre de rédaction, mais on y retrouve Almayer quelques années plus tôt, juste avant sa chute. Et Conrad maîtrise déjà son art de la narration, tout a l’air maîtrisé, les personnages ont des profils psychologiques forts, et sont parfaitement décrits.
Le personnage principal est Willems, l’homme de confiance …
Cadeau d’un ami… L’auteur est connu, j’avais il y a longtemps tenté de lire « La maladie de Sachs » pour m’arrêter assez vite.
J’ai donc été dans un premier temps agréablement surpris par cette histoire attachante, dans les années 60, de ce père médecin (forcément !) qui débarque dans une petite ville de province avec son jeune fils Franz, qui vient de sortir d’un coma et a perdu la mémoire de sa vie passée. Cela fera partie du mystère entretenu par le narrateur avant de nous en livrer les clefs.
Un narrateur aux multiples visages, puisque c’est parfois Franz …
Lectures, Ubuntu, Smartphone, Cinéma, entre autres…