J’avais bien aimé ‘Beaux seins, belles fesses‘, et ma frangine m’a offert celui-ci, toujours de Mo Yan. Comme dans le précédent, on se retrouve plongé dans la Chine profonde et rurale, au moment où ce monde va connaître beaucoup de changements avec l’arrivée du président Mao et de ses réformes !
Cette fois, Mo Yan a choisi de nous parler principalement de la politique de l’enfant unique (vers les années 70), et du bouleversement que cela provoqua sur ces familles paysannes, où la tradition recommande d’avoir un fils pour continuer la lignée…
J’en avais entendu parler (en bien) à sa sortie, puis je l’avais oublié. Quand je l’ai vu au format poche sur la table du libraire, je n’ai pas hésité.
Et je n’ai pas été déçu : Patti Smith raconte avec une grande sincérité ses premières années à New-York, sa rencontre avec Robert Mapplethorpe, et les années de galère avant de devenir la célèbre chanteuse de rock que l’on connaît.
Arrivant du New Jersey, en 1967 (elle a une vingtaine d’années), un peu paumée, elle fait la connaissance de Robert, et une très belle histoire d’amour va alors commencer. Lui …
Livre proposé par le libraire quand je lui disais que j’avais beaucoup aimé Ringolevio… bon, dans ce dernier, il y avait un vrai projet social des Diggers et de son leader Emmet Grogan, « le grand théoricien du mouvement hippie… mais un hippie sérieux et très actif » comme le dit Paul Jorion.
Rien de similaire dans ce roman, mais tout de même l’autobiographie assez incroyable de ce Gallois qui va devenir le plus gros trafiquant de haschich de l’histoire d’Angleterre. Il ne touchera jamais aux drogues dures, ne commettra aucune violence, usera de 43 identités, 25 sociétés écrans… …
J’avais entendu parler de ce bouquin à la radio : c’était le livre que tous les anarchistes avaient sous le bras à la fin du XIXème siècle… Il n’en fallait pas plus pour me donner envie de le lire.
Ainsi commence le narrateur, Georges Randal :
Le livre qu’on va lire, et que je signe, n’est pas de moi.[…] Je l’ai volé.
Le jeu de miroir est en place : le vrai nom de l’auteur est en fait Georges Adrien, écrivain français de tendance anarchiste. En 1894, comme un grand nombre d’anarchistes menacés par de nouvelles lois, il s’exile. Cette …
D’abord offert à des amis sur un conseil du libraire, on m’a également offert ce livre par la suite. Les amis m’ayant confirmé qu’il s’agissait d’un bon roman, c’est assez confiant que j’en ai commencé la lecture.
Et je n’ai pas été déçu : d’abord parce que l’histoire racontée est celle véridique d’Alexandre Yersin, illustre inconnu à qui l’on doit la découverte du bacille de la peste (la Yersinia Pestis…), excusez du peu. Puis le style littéraire de Patrick Deville, qui sait admirablement raconter cette vie exceptionnelle, mariant aisément la distance et l’humour, le contexte et la précision …
À la recherche d’un cadeau pour un ami, et sur les conseils du libraire, j’avais porté mon choix sur ce livre. J’ai profité de sa sortie en poche pour le lire, l’ami en question n’ayant pas semblé plus emballé que ça par l’histoire : « j’attends de voir où il veut en venir ».
L’histoire, c’est donc celle d’un jeune garçon, Spooner, qui semble plus doué pour faire des bêtises que pour se comporter normalement. En fait il ne comprend pas vraiment le monde dans lequel il doit vivre, ni ses règles. Son beau-père l’aidera pourtant à trouver sa place …
Voilà un livre dont j’avais déjà entendu parler plusieurs fois, d’abord par Michel Onfray, puis au fil des lectures : souvent cité, toujours critiqué ou tourné en dérision (Marx l’appelle Sancho…). Publié en 1844, il est immédiatement censuré, puis autorisé deux jours plus tard car « trop absurde pour être dangereux » ! Alors forcément, tout ça donnait envie de le lire.
La lecture n’a pas été facile, car Stirner tourne et retourne la même idée dans tous les sens, sans relâche et sous tous les angles, jusqu’à vous tourner la tête. Paradoxalement, je n’ai jamais fait autant de marques …
Recommandé par une jeune libraire d’origine russe, j’ai donc lu Urkas !, ou comme l’indique le sous-titre : l’itinéraire d’un parfait bandit sibérien.
Sous une forme autobiographique romancée, l’auteur va nous raconter son enfance et son éducation dans une communauté sibérienne, dont la principale activité est le vol et les trafics en tous genre. Il faut dire que le gouvernement soviétique n’a rien fait pour eux, à part les déporter conte leur gré de Sibérie en Transnitrie (région coincée entre la Moldavie et l’Ukraine, revendiquant aujourd’hui son indépendance).
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, le mode de vie est …
C’est un collègue du boulot qui m’a prêté ce livre ; j’en avais toutefois déjà entendu parler comme d’un bon bouquin sur la crise financière de 2008. En général, je ne suis pas trop fan de ce genre de littérature traitant de sujets d’actualité « à chaud », mais je dois dire que j’ai bien aimé celui-ci, en particulier les portraits qu’il dresse des acteurs de cette histoire.
Il y a malgré tout quelques aspects de technique financière d’abordés, un peu compliqués et barbants, mais limités au minimum et bien expliqués. On peut ainsi garder le fil en se limitant …
Coup de cœur du libraire, et je me suis laissé convaincre : au Moyen-Âge, en Estonie, l’histoire d’un monde ancien qui disparaît, quand les hommes vivaient dans la forêt et commandaient aux animaux grâce à la langue des serpents… Et puis la civilisation chrétienne arrive, les familles quittent peu à peu la forêt pour cultiver les terres du Seigneur des lieux, adhèrent à la nouvelle religion, reniant par la même occasion le monde païen d’où ils venaient.
En commençant ce livre, je ne savais vraiment pas à quoi m’attendre. C’est une fable, plutôt bien écrite, mais une fois passé l’attrait …
Lectures, Ubuntu, Smartphone, Cinéma, entre autres…