Maître Tchouang (ou encore Tchoang-tzeu, Zhuang Zi, etc…) en a écrit beaucoup, des fables ou des paraboles… Disciple de Lao-Tseu (ou l’a-t-il précédé, comme certains chercheurs le disent), toujours est-il qu’il était un ardent partisan du non-agir, dans une démarche strictement individuelle, sans prétention politique (contrairement à Lao-Tseu).
Il était donc politiquement incorrect, et on trouve dans son oeuvre de violentes attaques contre la bonté et la justice. Dans ces récits, même Confucius ne s’en sort pas à son avantage. Le voilà, sûr de son bon droit, qui se rend auprès du brigand Tchö pour essayer de le remettre dans le droit chemin: mais c’est lui qui finit par décamper « le regard vide et le teint cendreux« , après avoir subi un véhément discours de Tchö lui démontrant l’inanité de sa doctrine.