Voilà un livre dont j’ai abandonné la lecture au bout de 50 pages. Ce n’est pas une raison pour ne pas en parler.
William S. Burroughs, écrivain de la Beat Generation, terme employé pour la première fois par Jack Kerouac pour décrire son cercle d’amis. Le troisième membre fondateur était Alen Ginsberg. Les œuvres majeures de ces auteurs fondateurs sont Sur la route de Kerouac, Howl de Ginsberg et donc Le Festin nu de Burroughs. J’avais lu Sur la route il y a bien longtemps, excellent bouquin (tout est dans le titre), alors je me suis dit essayons le Festin nu.
William Burroughs est décrit comme le plus noir des trois, il s’adonne à l’héroine durant les années 50 (pendant une dizaine d’années), allant jusqu’à tuer sa femme d’une balle en pleine tête alors qu’il s’amusait à jouer à Guillaume Tell en visant une pomme posée sur la tête de celle-ci !
Il est aussi l’auteur d’une technique appelée le cut-up: il s’agit de recréer un texte à partir de bribes découpées et mélangées au hasard, utilisant parfois des fragments d’autres auteurs.
En 1956, après une cure de désintoxication, Le Festin nu est publié. Il est rapidement interdit dans de nombreux états américains, pour obscénité. Il faudra 10 ans pour que le livre soit finalement reconnu « non-obscène ».
Pour ce que j’en ai lu, c’est très décousu: mélange d’hallucinations, d’information sur les drogues et leur traitement médical, sur le fil d’une histoire incertaine. On s’y noie un peu, ça part dans tous les sens, et pas toujours d’une manière compréhensible. Je n’y rien vu d’obscène par contre, mais on imagine qu’à cette époque, et aux US, ce n’est pas trop étonnant.
Ça me fait penser à la chose suivante : avez-vous déjà eu une discussion avec un type ivre-mort ? C’est très difficile car l’individu en face de vous est incapable de se concentrer sur un sujet donné. Ecoute-t-il d’ailleurs ? pas sûr… Même s’il y a parfois des raccourcis fulgurants, des choses dites qui ne le seraient pas sans l’ivresse, c’est souvent laborieux et difficile pour le type à jeun. A moins que les deux interlocuteurs soient ivres tous les deux… là, cela peut durer des heures, mais personne ne s’en souviendra le lendemain !
Ce livre a sans doute une valeur pour étudier cette époque, ce mouvement. Quant au plaisir de lire proprement dit (en tout cas sous la forme à laquelle j’aspire), je ne vois pas trop où il pourrait se situer.

Excellent reportage hier soir sur Arte, à propos de l’endettement des Etats-Unis (8 000 milliards de dollars). Alternant les avis d’experts économiques et les témoignages de simples citoyens, la situation décrite est proprement incroyable, et réellement préoccupante.
L’ISO (Organisation internationale de normalisation) vient de rejeter la demande de Microsoft pour son format Opem XML (OOXML). Et ce malgré une campagne de lobbying intense qui a laissé quelques traces.
Il existe déjà un format normalisé, l’ODF (OpenDocument Format). C’est celui qu’utilise OpenOffice. Mais cela n’arrange pas Microsoft (sa suite Office est complexe). qui propose l’OOXML comme autre standard. Microsoft doit alors passer par une série de vote dans plusieurs pays. Et c’est là qu’on rigole:
En Suède, l’organisme votant s’appelle le SSI (Swedish Standards Institute) . Le vote se passe dans de drôles de conditions, puisque le jour même du vote, de nouvelles sociétés achetent le droit d’adhésion requis, et provoquent un oui massif (25 oui, 6 non). Pas de chance, quelques jours plus tard, le SSI invalidait le vote, un employé de Microsoft ayant offert une compensation financière à ces sociétés. Cet employé agissait bien sûr en dehors de la politique fixée par la firme, comme l’a expliqué Microsoft. Ajoutant qu’il n’avait rien fait d’illégal non plus.
La France, après une réunion houleuse à l’AFNOR, a finalement voté un Non avec proposition : « découper » le format OOXML en 2 parties (core et extensions). C’est le moins qu’elle pouvait faire. L’APRIL s’en félicite, car Microsoft avait bloqué toute tentavive d’arriver à un consensus.
Alors quoi ? nos bleus étaient super préparés, on nous l’avait dit et redit. Les 2 victoires contre l’Angleterre le prouvaient, on allait voir ce qu’on allait voir. Les Argentins ? oui une bonne équipe, mais que faire contre les favoris de la coupe du monde 2007 ?

Microsoft a eu un petit souci le week-end dernier, et ça vaut le coup d’être raconté.
Ludwig Lewisohn (1883-1956), est né à Berlin, mais a vécu dès l’âge de 7 ans aux Etats-Unis. Il fit tout pour devenir un « bon américain », allant même jusqu’à renoncer un temps à sa religion (il est juif) pour se tourner vers l’Eglise méthodiste. La Grande guerre aidant, la bonne société américaine lui demandera de tourner définitivement le dos à la culture allemande, dont ses parents l’ont nourri. Il s’y refusera.
Voilà quelques photos de François, qui datent de fin juin, quand je suis passé le voir à La Villeneuve. Sa fille Jeanne était là, on a discuté tranquillement, et comme d’habitude j’ai pris des photos ! Vous y verrez la tête de vache, une bande d’affreux, et les derniers vêtement à la mode à la campagne.
Les photos sont ajoutées à l’ancienne page que j’avais faite, histoire de garder la continuité de la vie à
Petite info passée presque inaperçue: la CNIL (Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés) vient de demander au garde des sceaux d’examiner la possibilité d’un pourvoi en cassation contre 2 arrêts récents de la cour d’appel de Paris.