Excellent reportage hier soir sur Arte, à propos de la grippe A. Depuis que la pandémie mondiale a été déclarée par l’OMS, les gouvernements ont fait des achats massifs aux labos pharmaceutiques. Tout cela coûte très cher, alors était-ce vraiment la bonne décision ?
Nous sommes tous plus ou moins conscients que les médias en ont fait beaucoup, que le virus se révèle très peu mortel (moins que la grippe normale). Mais il y a le principe de précaution, que dirait-on si la grippe A-H1N1 se révèlait dangereuse et que le gouvernenment n’ait rien fait ?
Avec ou sans adjuvant ?
Et avant que le reportage ne commence, le journaliste nous informe que le gouvernement allemand se fera vacciner, mais pas avec le même vaccin que celui commandé en masse pour la population : il existe en effet deux types de vaccins, avec ou sans adjuvants.
Or les adjuvants, s’ils ont un effet amplificateur, augmentent également les risques d’effets secondaires, inconnus à ce jour faute d’essais cliniques d’envergure. La population allemande aura donc droit au vaccin du groupe GBK, avec adjuvant. La France quant à elle, s’est approvisionnée auprès de plusieurs labos, dont GBK.
Pandémie mondiale
Début du reportage, et l’on apprend que l’OMS, qui a déclenché le niveau 5 puis 6, soit le niveau maximum d’alerte, celui d’une pandémie mondiale, venait de modifier les régles des niveaux d’alertes : plutôt que le nombre de morts dans différents pays, c’est maintenant la vitesse de propagation qui est prise en compte.Un virus bénin pourra donc déclencher le seuil maximum d’alerte. Soit.
On s’étonne tout de même que des experts des labos pharmaceutiques participent (en tant qu’observateurs) aux débats de l’OMS. Ils sont là officiellement pour répondre aux questions, et ne prennent aucunement part aux décisions, bien entendu.
Il est également fait mention d’une campagne de vaccination massive (avec adjuvants) aux États-Unis en 1976 contre la grippe porcine. Ce fût un véritable fiasco : 46 millions de personnes ont été vaccinées, et 4.000 d’entre elles ont porté plainte par la suite pour effets secondaires graves (jusqu’à la paralysie). Le vaccin s’est révélé plus dangereux que le virus !!
On ne peut pas non plus comparer avec la grippe dite « espagnole » de 1918 : à cette époque les antibiotiques n’existaient pas, et auraient sauvé la plupart des victimes, mortes non pas de la grippe elle-même, mais de complications pulmonaires.
Les labos
D’autant que les labos pharmaceutiques sont depuis une dizaine d’années dans une position financière peu reluisante : les brevets arrivent à terme, pas ou peu de grandes découvertes ont été faites… Il faut trouver de nouvelles rentrées. Et la vaccination paraît la plus sûre manière d’y arriver, couplée à une bonne communication médiatique.
D’autant que ces relations avec l’OMS ne sont pas les seules, les connexions existent aussi dans le monde politique, et plus particulièrement dans le domaine de la santé. Madame Bachelot, par exemple, a travaillé une douzaine d’années pour les labos pharmaceutiques… Et ce n’est pas un cas isolé.
Le groupe Roche est ainsi nommé pour ses nombreux procès, ses méthodes peu recommandables pour placer son médicament… mais actuellement très satisfait : son tamiflu à l’efficacité fort discutée se vend très bien depuis quelque temps.
Incompétence
Finalement, le reportage s’achève sur l’idée d’incompétence des politiques qui ont choisi d’acheter en masse ces vaccins, sans négocier le prix, sans appel d’offre, sans consulter, dans l’urgence… Les grands labos pharma sont certainement plus aguerris à négocier ce genre de contrat. Lesquels n’ont d’ailleurs aucune clarté, le gouvernement est en mode « opaque » et ne communique pas à ce sujet.
Les américains ont au moins choisi des vaccins sans adjuvants, fort de leur récente expérience. Nous n’aurons pas cette chance… Les européens qui vont se faire vacciner avec ce type de vaccin feront donc partie d’une expérimentation grandeur nature sur la population…
Ce sera sans moi !
Rediffusions :
23.10.2009 à 09:55
31.10.2009 à 10:40
Après le premier volume intitulé
Les frères Coen m’ont bien souvent fait passer de bons moments. Le premier film que j’ai vu devait être Blood simple (Sang pour sang), puis Fargo, qui repassait la semaine dernière sur France 4 et que j’ai revu avec grand plaisir.
Après 35 kms, au passage d’une écluse, il y avait une route à traverser; Eric s’arrête fort logiquement… arrivant juste derrière, et surpris par cet arrêt, je freine, tente de passer sur le côté… et me retrouve pratiquement à l’arrêt, en perte d’équilibre sans avoir eu le réflexe de débloquer mon pied… Imaginez alors ce qui se passe quand on tombe d’un vélo avec les pieds attachés aux pédales, et vous visualiserez très bien la scène ! Par réflexe, je mets le coude pour me protéger… Et voilà comment on se fracture le coude.
A l’inverse du précédent, j’ai senti dès les premières pages que ce roman n’allait pas me plaire. J’ai tout de même continué jusqu’à une centaine, puis je l’ai refermé définitivement.
J’ai été accroché dès les premières pages de ce roman, par le ton, le rythme des phrases, puis par l’histoire elle-même qui peu à peu va se révéler, au gré et au rythme des souvenirs du narrateur, dont on ne saura jamais ni le nom ni le prénom.
Et si la middle-class se révoltait, entrait en rébellion ouverte avec la société ? Le quartier résidentielle de la «marina de Chelsea» est en effervescence, les mouvements de protestation se multiplient contre cette société en crise. Des actes gratuits, médiatisés, sèment peu à peu la pagaille. Si la bourgeoisie se révolte, où va-t-on ?
C’est l’histoire de Jonas qui un beau matin, voulant se rendre à son travail, se rend compte qu’il n’y a plus de bus, ni personne pour le prendre d’ailleurs. Plus de radio, de tv, personne au bout du fil…En fait, il semble bien être le seul (le dernier ?) être vivant sur la planète. Pas âme qui vive, à perte de vue. Plus de vie animale non plus. Seul.
Très beau roman que celui-ci, que m’avait conseillé Jeff, le marin rencontré au Cambodge. J’ai suivi son conseil, et ne le regrette pas. Il se trouve que le roman a reçu le prix Goncourt et Médicis en 1995 (ainsi que le Goncourt des lycéens !). Ceci explique certainement cela.