Chute de vélo (à l’arrêt)

Samedi dernier, une très belle ballade avait été organisée par des amis en Bretagne : aller de Rennes à Dinan en suivant le canal d’Ille-et-Rance, soit environ 80 kms, mais sur du plat, ce qui rendait la chose possible aux grands sportifs que nous sommes. Nous étions six au départ (de droite à gauche) : Jean, Dominique, Ely, Eric et moi-même… plus Cocotte, seule représentante de la gente féminine, et qui prend la photo.

Malgré un léger vent de face, un magnifique ciel bleu nous annonçait une belle journée ensoleillée. Une fois sortis de Rennes, nous voilà partis le long des chemins de halage, suivant les multiples courbes du canal, et passant d’écluses en écluses. Tout était donc réuni pour passer une superbe journée.

Pour l’occasion, j’avais mis mes chaussurres VTT qui se fixent sur les pédales auto-bloquantes, qui offrent un meilleur confort ainsi qu’un rendement optimum… ce fût ma seule erreur ! shimano_pd-m424 Après 35 kms, au passage d’une écluse, il y avait une route à traverser; Eric s’arrête fort logiquement… arrivant juste derrière, et surpris par cet arrêt, je freine, tente de passer sur le côté… et me retrouve pratiquement à l’arrêt, en perte d’équilibre sans avoir eu le réflexe de débloquer mon pied… Imaginez alors ce qui se passe quand on tombe d’un vélo avec les pieds attachés aux pédales, et vous visualiserez très bien la scène ! Par réflexe, je mets le coude pour me protéger… Et voilà comment on se fracture le coude.

Restait à appeler un pote pour qu’il vienne me chercher en voiture et m’emmener à l’hôpital. Eric appelle alors Patrice :

– salut Patrice, tu fais quoi cette après-midi ?
– oh je suis hyper booké, plein de trucs à faire…
– on a besoin de toi, Pascal s’est probablement cassé le coude, il faut l’emmener à l’hosto !
– Ok, j’arrive tout de suite.

Pas de doute, Patrice est un vrai pote !! son premier défi était de nous retrouver au milieu de nulle part, en pleine campagne, avec les quelques indications glanées auprès d’une postière qui passait par là (vive la Poste et le service public !), sachant que le sens de l’orientation n’est pas son point fort… Mais il s’en est bien sorti, même s’il refusa de nous dire par où il était passé !

Une fois arrivé aux urgences de la polyclinique de Cesson, j’étais parfaitement pris en charge, et opéré en fin d’après-midi. De l’accueil au chirurgien en passant par les infirmiers(-ères), je n’ai que des compliments à leur faire, ils ont tous été très sympas, pleins d’humour et très professionnels. Alors que le chirurgien ne savait pas encore s’il allait m’opérer le soir même ou le lendemain matin, et que je lui répondais que je commençais à avoir mal et préfèrerais le soir même, il me répondit que de toutes façons, j’aurai mal avant ET après l’opération… franc et direct !
Le diagnostique officiel sera : «fracture de l’olécrane très déplacée et fracture sans déplacement de la tête radiale ». Et donc pose d’une vis pour l’olécrane… Afin de faciliter la rééducation, le chirurgien ne posera pas de plâtre.

Sorti dès le lendemain de la clinique, voilà ce que ça donne après deux jours. Le bras est nettement enflé, j’ai l’air d’un joueur de tennis :

Depuis, Eric et Cocotte m’ont pris en charge… ils me beurrent mes tartines le matin au petit-déjeuner, me coupent la viande dans l’assiette aux repas… c’est tout juste s’ils ne me bordent pas le soir en me chantant une berceuse ! plus sérieusement, ce sont les nuits les plus difficiles, et je préfère de loin un cachet de paracétamol…

Ils m’ont même trouvé une infirmière fraîchement dîplomée en la personne d’Elise, leur nièce, qui est venue hier me refaire le pansement. Elle a été très douce et la cicatrisation est en bonne voie, même si il y a encore un énorme bleu et que le bras est encore gonflé (je vous épargne un gros plan sur la plaie, ce n’est pas très beau).

Voilà, j’ai déjà beaucoup moins mal maintenant, et c’est bien agréable. Je dois garder une écharpe pendant 30 jours, ensuite la rééducation devrait bien se passer, grâce à l’absence de plâtre permettant « une petite mobilité d’entretien ».

Pour terminer, je ne suis pas prêt de remettre ces chaussures, et vais rapidement revenir à des pédales classiques… c’est vraiment une mauvaise idée que j’ai eu, et le risque encouru ne vaut vraiment pas le léger gain que ce système procure.

[mise à jour]
Lire la suite ici, un article deux mois après, à propos de la rééducation.

Cercle – Yannick Haenel

Cercle - Yannick Haenel A l’inverse du précédent, j’ai senti dès les premières pages que ce roman n’allait pas me plaire. J’ai tout de même continué jusqu’à une centaine, puis je l’ai refermé définitivement.

Je ferai dorénavant un peu plus attention quand la libraire me  propose un bouquin (qu’elle n’avait pas lu d’ailleurs, nous en avons parlé ensuite). Si j’avais lu ne serait-ce que la première page sur place, le livre serait resté sur l’étagère de la librairie. Là, il risque de finir à la poubelle, les places dans ma biblitohèque sont comptées, et surtout se méritent.

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Bruits du coeur – Jens Christian Grøndahl

Bruits du coeur - Jens Christian Grøndahl J’ai été accroché dès les premières pages de ce roman, par le ton, le rythme des phrases, puis par l’histoire elle-même qui peu à peu va se révéler, au gré et au rythme des souvenirs du narrateur, dont on ne saura jamais ni le nom ni le prénom.

C’est l’histoire de deux amis d’enfance, l’un resté au Danemark, l’autre, Adrian, ayant aménagé à New-York il y a une quinzaine d’années. Ce dernier vient de mourir d’une crise cardiaque, à 39 ans, et le narrateur reçoit une lettre de son ami cinq jours plus tard, hasard du destin et de la poste… dans cette lettre, Adrian lui parle d’une chose qui le tourmente et dont il aimerait lui parler, car il est seul en mesure de comprendre.

Se sentant un peu coupable d’avoir négligé leur amitié, le narrateur va alors revenir sur les premières années de celle-ci, et remonter doucement le fil du temps : les premiers amours, les évènements inattendus que la vie réserve aux deux jeunes hommes… Le fond de l’histoire va peu à peu se décanter, le narrateur se découvrir, pour notre plus grand bonheur.

Un excellent roman, qui donne envie d’en lire d’autres du même auteur.

Jens Christian Grøndahl est né en 1959 à Copenhague. Il a écrit une dizaine de romans, et est reconnu comme l’un des meilleurs écrivains de sa génération.

Mint en Bretagne

Accéder à l'album Fin juillet, j’emmène Mint, une collègue Thaïlandaise, passer le week-end en Bretagne : samedi, visite du marché place des Lices à Rennes (avec la traditionnelle galette-saucisse), puis ballade au château des Rochers et au plan d’eau de la Vallière où Bernard doit prendre des photos. Puis nous allons à Vitré, où l’on restera dîner le soir.

Dimanche, visite du Mont St-Michel, car même si le Couesnon, en sa folie, mît le Mont en Normandie… historiquement, le Mont est breton, non ?

Millenium people – J.G. Ballard

Millenium people - J.G. Ballard Et si la middle-class se révoltait, entrait en rébellion ouverte avec la société ? Le quartier résidentielle de la «marina de Chelsea» est en effervescence, les mouvements de protestation se multiplient contre cette société en crise. Des actes gratuits, médiatisés, sèment peu à peu la pagaille. Si la bourgeoisie se révolte, où va-t-on ?

C’est le point de départ de ce roman, traité avec un humour bien anglais. Un attentat à Heathrow va amener David Markham, psychologue, à infiltrer les révoltés de Chelsea. Le groupe serait-il manipulé par des terroristes beaucoup plus dangereux ? Qui est ce mytérieux médecin qui les a amenés à se révolter ?

C’est un portrait décalé de notre société médiatique et son absence de sens. Les personnages, cadres supérieurs, ont bien du mal à assumer la vacuité de leurs vies, et sont tous très (trop) perturbés… Le roman se lit agréablement. Sans plus. Probablement trop britannique à mon goût, avec ces personnages improbables dont les problèmes égocentriques et/ou existentiels n’intéressent personne à part eux-mêmes.

James Graham Ballard est un écrivain anglais, né en 1930 à Shanghaï. Lors de l’invasion de la Chine par le Japon, il passera trois ans en camp de détention pour civils. Il racontera son histoire dans L’empire du soleil, dont Spielberg fera un film. Puis il écrira plusieurs romans de science-fiction. Il est célèbre pour son roman Crash!, adapté au cinéma par Cronenberg cette fois-ci. Un roman que je n’avais pas terminé à l’époque, avec là encore des personnages plus que perturbés.

Le travail de la nuit – Thomas Glavinic

Le travail de la nuit - Thomas Glavinic C’est l’histoire de Jonas qui un beau matin, voulant se rendre à son travail, se rend compte qu’il n’y a plus de bus, ni personne pour le prendre d’ailleurs. Plus de radio, de tv, personne au bout du fil…En fait, il semble bien être le seul (le dernier ?) être vivant sur la planète. Pas âme qui vive, à perte de vue. Plus de vie animale non plus. Seul.

Commence alors une longue narration, plutôt bien écrite, qui nous emmènera au bout de 400 pages à un épilogue guère surprenant. Le démarrage est lent, si tant est qu’il ait démarrage… certes, il n’y a pas grand chose à faire dans une telle situation… Alors Jonas s’observe. Et des choses bizarres se produisent, durant son sommeil, lors d’une folle course en voiture, et d’autres encore. Si elles maintiennent l’intérêt du lecteur, elles ne seront jamais expliquées. Très énervant.

En fait, on se sait pas pourquoi Jonas fait telle ou telle action, ni ce qu’il a en tête… A-t-il une stratégie ? l’auteur n’explique rien, se contente de décrire ce qu’il fait et où il va. Déçu donc… en en parlant avec la libraire qui m’avait proposé ce livre, elle disait s’être complètement immergée dans la situation angoissante de Jonas, à savoir se retrouver seul au monde.

Ne le sommes-nous pas d’ailleurs, même entouré de personnes ? c’est peut-être ce que veut montrer l’auteur. A moins que ce ne soit l’inverse, que l’on ne peut pas vivre seul, que nous ne sommes rien sans les autres. Ou alors les deux ? À vous de voir…

Thomas Glavinic est né en 1972 à Graz (Autriche). En 1987, il devient n°2 des joueurs d’échec autrichien de sa classe d’âge. Chauffeur de taxi, il a également travaillé dans la pub, avant de s’adonner totalement à l’écriture.

Le testament français – Andreï Makine

Le testament francais - Andreï Makine Très beau roman que celui-ci, que m’avait conseillé Jeff, le marin rencontré au Cambodge. J’ai suivi son conseil, et ne le regrette pas. Il se trouve que le roman a reçu le prix Goncourt et Médicis en 1995 (ainsi que le Goncourt des lycéens !). Ceci explique certainement cela.

Un enfant russe passe ses vacances au fin fond de la Sibérie, chez sa grand-mère Charlotte, fille d’une mère française ayant émigré en Russie il y a bien longtemps. Au cours des longues soirées d’été, elle va lui raconter ses souvenirs parisiens, piochant parfois dans une vieille valise mystérieuse une coupure de presse, une photo de l’époque.

Ces évocations enflammeront l’imaginaire de l’enfant… ainsi l’inondation de 1910 transforme Paris en nouvelle Atlantide, émergeant des eaux… Que Charlotte dise « Oh, Neuilly à cette époque n’était qu’un simple village… », et la voilà composée d’une douzaine d’isbas (maisons traditonnelles russes construites en bois), des quelques paysans et d’un troupeau qui se dirige lentement vers l’étable…

L’imagination du lecteur se laisse également emporter…

L’enfant va grandir, s’imprégnant ainsi de culture française, pour s’en affranchir à l’adolescence et peu à peu trouver sa véritable identité russe, à travers ce siècle mouvementé où l’histoire familiale s’entrechoque avec la grande histoire.

La Russie, tel un ours après un long hiver, se réveillait en moi. Une Russie impitoyable, belle, absurde, unique. Une Russie opposée au reste du monde par un destin ténébreux.
Oui, si à la mort de mes parents, il m’arriva de pleurer c’est parce que je me sentis Russe. Et que la greffe française se mit à me faire, par moments, très mal.

C’est remarquablement écrit, l’évocation de l’identité française comme celle de la Russie avec ses grandes steppes, l’immensité de ses horizons, parfaitement transcrites, pleines de poésie. Le récit parfaitement maîtrisé réserve une surprise finale, fermant le cercle… et donnant presque envie de recommencer au début.

Andreï Makine est un écrivain français né en Sibérie en 1957. En 1987, à la faveur d’échanges culturels entre la France et la Russie, il demande et obtient l’asile politique, puis la nationalité française en 1996.

Sauvegarder ses données sous Ubuntu

disque externe AluICE Sauvegarder ses données, c’est primordial. On remet toujours cette tâche à plus tard, et quand un beau jour le disque dur lâche, il est trop tard, il ne reste que les yeux pour pleurer. Aujourd’hui, nous disposons pourtant d’une arme fatale : le disque dur externe.

Heureux possesseur d’un disque externe AluICE 1 To avec contrôleur ESATA (on peut l’acheter en kit sur internet, 20 € de gagné pour quatre vis à serrer), il était temps d’automatiser tout ça.

Voilà donc comment je me suis organisé, en fonction de mes besoins et de ce que j’ai pu trouver comme solutions.
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Les falsificateurs – Antoine Bello

Les falsificateurs - Antoine Bello Un bandeau vert entourait le livre que me montrait le libraire : «précède LES ECLAIREURS, prix france culture-télérama 2009». Ce dernier n’est pas encore disponible en format poche, mais « Les falsificateurs » oui. Et puisqu’il vaut mieux commencer une histoire par son début, j’ai donc pris celui-ci.

Un jeune diplomé en géographie se fait engagé par un cabinet d’études environnementales. Jusque là tout va bien. Très vite, son supérieur lui propose de travailler pour une organisation secrète, d’envergure mondiale, et dont les missions consistent principalement à établir de faux rapports, j’ai nommé le CFR : Consortium de Falsification de la Réalité. Altération de documents existants, production de faux, tout cela afin de modifier le cours de l’histoire sans jamais apparaître au devant de la scène médiatique.

Jeune homme honnête, Sliv Dartunghunver va vite comprendre qu’il est essentiel de connaître les buts de cette mystérieuse organisation. Hélas, c’est précisément la seule chose qu’il est inutile de demander, seuls les plus hauts dirigeants les connaissent. Le comité directeur du CFR réfléchit au sens de l’histoire. Il en découle un Plan par le biais de directives. A eux d’intégrer ces directives dans leurs productions.

Et Sliv va faire ce qu’on lui demande, sans en comprendre les buts finaux, se bornant tout de même à quelques états d’âme. Lorsqu’il se croira impliqué dans un meurtre (en fait le CFR le teste), il démissionnera mais reviendra six mois plus tard. Car ce travail le fascine, il est doué, et il grimpe vite dans la hiérarchie… son but est d’arriver au sommêt pour enfin comprendre. Triste comportement d’un type qui en fait accepte d’obéir à une autorité sans comprendre ses actes et de mettre ses idéaux dans sa poche parce qu’il en retire des bénéfices.

Le problème du roman, c’est qu’on a du mal à accrocher à cette histoire de gigantesque manipulation prétendant « modeler » l’Histoire humaine. Passe encore les scénarios de falsification imaginés, peu crédibles, où l’auteur s’en donne à coeur joie, de la chienne Laïka à Christophe Colomb, en passant par les bushmen du Kahalari. J’aurai préféré moins de scénarios et plus d’élaboration. Mais le discours du directeur du Plan, homme pourtant sage et avisé, présente un « sens de l’histoire » très libéral… Extraits :

Nous sommes extraordinairement confiants sur l’avenir de l’humanité. Tous les indicateurs sont que nous utilisons – et que nous avons pour certains reconstitués sur plusieurs siècles – sont au vert : mortalité infantile, espérance de vie, alphabétisation, nombre de victimes des guerres de religion ou des épidémies évoluent tous dans le bon sens. L’économie de la planète connaît une expansion sans précédent, nourrie par le développement du commerce internationnal et l’innonvation technologique. Cela ne signifie évidemment pas que chacun profite également de la mondialisation. Le Japon, certaines nations européennes qui ont à la fois perdu le goût du travail et celui de faire des enfants ont du souci à se faire. Les français qui n’ont que le mot de redistribution à la bouche n’arrivent pas à se résoudre à partager leur richesse avec des Indiens ou des Chinois. Et pourtant, pour un emploi qui disparait à l’Ouest, ce sont dix familles qui sortent de la pauvreté en Inde.

Et Sliv avale tout ça d’un trait :

Le progès de l’humanité passe par l’assimilitation et jamais par le rejet. […] Si la Chine tardait à se libéraliser, c’était sans doute qu’on ne pouvait pas diriger – au moins en cette fin de XXe siècle – un pays de plus d’un milliard d’habitants comme on dirigerait le Danemark ou Singapour. Si les néo-conservateurs américains gagnaient en influence, c’est sans doute parce qu’ils n’avaient pas tout à fait d’affirmer que les Etats-Unis assuraient désormais seuls la sécurité de la planète, mission dont semblait s’être graduellement déssaisie l’Europe dont la protection sociale absorbait une part grandissante de la richesse. […] Sans doute exprimait-il mieux que je n’aurais su le faire cette sensation que j’éprouvais confusément d’assister à l’apparition d’une civilisation mondiale, civilisation à qui il restait à trouver son mode de gouvernance, mais qui semblait plus unie que jamais autour de quelques principes clés comme la liberté, la science et l’abondance matérielle.

Tout va bien donc, vive la mondialisation et la société de consommation !

Cette vision ultra-libérale de la société parfaite me laisse plus que septique : sortir de la pauvreté… pour entrer dans la misère ? Pas un mot sur l’accroissement des inégalités qu’un tel système implique. L’auteur me semble largement dépassé par son sujet.

Antoine Bello est un écrivain français né en 1970 à Boston et qui vit à New York. Je découvre à l’instant sur wikipedia qu’en 2007, il s’est engagé en faveur du candidat Nicolas Sarkozy à l’élection présidentielle. Je comprend mieux maintenant cette vision libérale du monde…

Finalement, je n’ai pas envie de connaître les buts du CFR. Les éclaireurs peuvent attendre.

Installation et personnalisation d’Ubuntu Jaunty

logo jaunty A mon retour de voyage, j’ai vite installé Jaunty, la version d’Ubuntu sortie en avril dernier (et donc version 9.04) , en faisant une mise à jour à partir d’Intrepid, la version précédente. J’ai alors commencé à avoir des plantages fréquents… j’ai d’abord mis en doute la stabilité de la version (comment ai-je pu douter de la stabilité de Linux ? 😉 ), jusqu’à ce que mon PC plante définitivement un beau dimanche. En fait, c’était un problème hardware : alimentation, carte graphique explosée, carte mère HS… un véritable carnage.

Aux grands maux les grands remèdes, je me suis payé un nouveau PC : un petit tour dans le 12e, et je repartais avec une carte Asus P5Q (choisie car je voulais un contrôleur ESata pour mon disque externe), le boitier sonata un processeur Intel 2 Duo Core à 2,66 Ghz, 4 Go de RAM, une carte vidéo GeForce 9400 GT, et un super boitier Antec Sonata III (beau, puissant et silencieux). L’installation de Jaunty s’est passée sans aucun problème, ce qui prouve que sur un hardware récent de ce type (non propriétaire), tout est parfaitement détecté. Depuis, le PC tourne à merveille, et vite !… un vrai plaisir.

Voyons brièvement ce qu’apporte Ubuntu Jaunty comme nouveautés, puis quelques notes prises après l’installation : les programmes ajoutés ou les personnalisations que je trouve très utiles.
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Lectures, Ubuntu, Smartphone, Cinéma, entre autres…