Enquête sur une supercatastrophe nucléaire

fukushima Fukushima, c’était il y a un an, le 11 mars 2011. Un reportage sur Arte intitulé « Enquête sur une supercatastrophe nucléaire » retraçait tout ce qui s’est passé dans la centrale au moment de la catastrophe, avis d’experts internationaux à l’appui, puis comment le gouvernement et Tepco ont géré la chose via les médias… Finalement, les deux parties du reportage sont aussi inquiétantes l’une que l’autre.

La première partie est donc consacrée à l’événement lui-même : tremblement de terre suivi d’un tsunami qui endommagent sévèrement la centrale. C’est le début d’une série moire : l’alimentation des réacteurs 1, 2 et 3 est interrompue. Quelques minutes plus tard, des masses d’eau emportent les réservoirs de fioul du groupe électrogène. C’est le black-out complet dans la centrale. Une heure plus tard, c’est le circuit de refroidissement des réacteurs 1 et 2 qui est défaillant. La supercatastrophe est inéluctable, plus rien ne peut l’arrêter.

Que l’on se retrouve sans eau ni électricité sur ce type de centrale était inimaginable.

Ensuite, ce ne sera plus qu’une course pour empêcher que la catastrophe ne devienne encore plus grave… Mais comme le dit Wolfgang Kromp de l’Institut des sciences de la sécurité et des risques nucléaires :

L’erreur fatale, c’est d’installer une centrale nucléaire sur une faille sismique. […] La politique nucléaire du Japon est irresponsable.

La deuxième partie porte sur le traitement médiatique, les explications fournies par Tepco ou le gouvernement, toujours pour rassurer et dédramatiser, quitte à nier l’évidence. Les journalistes ne respectant pas cette ligne seront systématiquement écartés. À l’international, le lobby nucléaire (Areva, General Electric, Westinghouse) œuvre dans le même sens. On peut parler d’un complexe médiatico-nucléaire.

Un bel exemple de manipulation médiatique en tout cas. Mais si les médias préfèrent minimiser le problème, c’est le contraire que nous apprend ce reportage. Le Japon est bel et bien passé tout près d’une catastrophe qui l’aurait littéralement coupé en deux.

Et si le pire n’est pas arrivé, les prochaines décennies pourraient voir venir de l’ordre d’un million de personnes atteintes de cancer…


Le fil des événements

Le 11 mars, en fin d’après-midi, le premier ministre japonais annonce que la situation est sous contrôle, et que les installations sont à l’arrêt.

Or la fusion du réacteur 1 est déjà commencée. Les soupapes sont ouvertes à la main par les ouvriers pour évacuer le gaz, mais cela prend du temps à cause du taux de radiation. Quand ils y arrivent, on se croit sorti d’affaire, mais du gaz s’est déjà échappé et s’accumule sous le toit de l’enveloppe extérieure.

Le 12 mars, une explosion se produit dans l’encceinte de confinement du réacteur numéro 1. Deux jours plus tard, c’est le tour du numéro 3. La fusion semble en marche ici aussi… Tepco déclare :

L’intégrité de l’enceinte est préservée. Nous considérons que les possibilités de rejets de matière radioactive sont faibles.

Le 15 mars, c’est le numéro 4 qui explose. Or ce réacteur était à l’arrêt : le cœur était sorti du réacteur, mais aussi de l’enceinte de confinement ! et pour cette raison, c’est le plus dangereux des quatre : si jamais la piscine se vide, c’est la catastrophe…  L’armée japonaise est mobilisée et tente de remplir le bassin de l’unité 4 : rappelez-vous les hélicoptères tentant désespérément de déverser de l’eau. Car l’eau s’évaporait du bassin… la tentative est un échec.

Tepco et NISA (l’agence de sûreté nucléaire japonaise) affirment d’abord ne pas être au courant d’explosion dans l’unité 4, puis le 04 avril il admettent l’endommagement des murs (fissures). Pourtant, dès le 17 mars, aux USA, l’autorité  de sécurité nucléaire s’en inquiète…

Tepco essaie alors de déverser de l’eau en montant un système d’arrosage. Les ouvriers sont évacués sauf 50 ouvriers qui vont participer aux travaux. Les « 50 de Fukushima »… sacrifiés… Officiellement, Tepco élabore sa propre hypothèse, peu crédible, pour cacher la vérité et la gravité de la situation. Une simple explosion d’hydrogène… En janvier 2012, Tepco continue de minimiser les faits et de rejeter les analyses des experts internationaux.

Des pompiers de Tokyo se rendent sur place, sur ordre du premier ministre. C’est une mission suicide. Ils travaillent 36h d’affilée, dans le noir. Mission : refroidir toutes les unités coûte que coûte. Déposer des pompes en bord de mer, tirer des tuyaux… On injecte alors de l’eau 24/24h sur les réacteurs. Le ministre de l’économie brandi la menace de sanction à l’encontre des pompiers obligés de s’arrêter à cause de leur exposition aux radiations.

Heureusement, le pire ne se produira pas : si l’unité 4 avait pris feu, elle aurait scindé le Japon en deux, avec un cordon sanitaire large de 80 kms. Les gens n’auraient pas pu passer du nord au sud.

Deux nouvelles explosions se produisent dans le réacteur numéro 2… on relève des fissures, une fuite d’eau contaminée se produit. Les ouvriers n’arrivent pas à stopper cette fuite. Elle est rejetée en mer : 100 000 tonnes (peut-être plus) déversées dans le pacifique ; personne ne peut en évaluer les conséquences à ce jour…

En juillet 2011, le premier ministre se veut rassurant :

La première étape vers un contrôle absolu des réacteurs endommagés est déjà franchie. L’arrêt à froid est prévu pour début 2012.

Il s’agit d’un agenda politique absolument pas crédible pour les scientifiques.

Radiations

Un scientifique européen Christopher Busby (chimiste des radiations) récupère les filtres à air sur le terrain pour analyser les radiations :

Les particules alpha sont extrêmement dangereuses quand elles entrent en contact avec l’homme : elles se fixent sur l’ADN. Et les gens tombent malades.

En juillet 2011, la vie semble avoir repris son cours normal à Tokyo. Pourtant on parle  de fourrage contaminé, de thé et de riz irradié. La population ne semble pas vraiment inquiète, mais les efforts de Tepco et du gouvernement pour calmer le jeu sont de moins en moins crédibles.

Christopher Busby se rend à Tokyo et annonce ses résultats : dans ses filtres à air, dans un rayon de 200 kms autour de Fukushima, il a trouvé des traces de césium 134 et 137. Ce dernier met des siècles à disparaître. Des chercheurs norvégiens confirment les résultats.

Les gens seront exposés à des niveaux très supérieurs… On sait désormais à quoi s’en tenir : le fait d’avoir retrouvé des radios éléments en concentration si élevée et si loin du site en dit long sur la catastrophe.

En Décembre 2011, la revue  scientifique Nature publie un rapport de la commission parlementaire sur la catastrophe : il confirme la présence de Plutonium 238 dans un rayon de 45 kms autour des réacteurs. Il ne peut venir que de la centrale.

Les lobbyistes

Tepco refuse d’accepter les évidences. Idem pour les lobbyistes de l’atome. Un chercheur japonnais redoute le pire…

Areva, General Electric et Westing House ont fait pression sur le congrès américain pour minimiser l’ampleur des dégats. En même temps, les grands médias contrôlés par ces compagnies ont également minimisés les faits. Exemple de communication d’Areva lors d’un congrès à Standford :

Jusqu’à maintenant, les piscines de refroidissement sont restées intactes. Elles posent de moins en moins de problème. Les doses de radioactivité relevées sur le site n’indiquent aucun incendie de combustible à ce jour.

Cet accident ne signe pas la fin de l’énergie nucléaire. Elle ne va pas disparaître.

Même si vous y passez quelques heures, la quantité de radiation absorbée est minime. Cela ne devrait pas avoir d’impact majeur sur la population locale.

Il est hors de question d’admettre que l’on est face à la plus grande catastrophe nucléaire à ce jour. C’est tout l’avenir de l’industrie nucléaire à l’échelle mondiale qui est en jeu.

Quatre mois après la catastrophe, des examens médicaux sur 1080 enfants de moins de 15 ans montrent que la moitié d’entre eux présentent de l’iode radioactif dans la tyroïde, un terrain favorable à l’apparition d’un cancer. En octobre 2011, le gouvernement a décidé que 360 000 enfants et adoslescents de moins de 18 ans devront se soumettre régulièrement à des examens médicaux pour la prévention du cancer.

Au congrès de Stanford, un des experts se félicite même de l’impact positif de l’accident sur l’économie:

La reconstruction et le redressement stimuleront la demande. Dans 9 mois et certainement d’ici la fin de l’année, je m’attend à une reprise de la croissance économique. Et à mon avis, elle augmentera même en 2012. »

Un an après la catastrophe, il faut éliminer 29 millions de m³ de ces décombres. Il n’existe aucun plan quant au traitement de ces déchets radioactifs. Ils formeront de grands tas entreposés à ciel ouvert. Le budget alloué à la décontamination des bâtiments ne représente que le 10ème du montant nécessaire pour venir à bout de cette entreprise.

L’industrie du nucléaire a tôt fait de comprendre qu’il vaut mieux avoir les médias comme alliés. On pourrait presque parler aujourd’hui d’un complexe médiatico-nucléaire : ainsi CBS et NBC sont liés à celle-ci par le biais d’entreprises comme Westinghouse et General Electric. Très vite, Fukushima fût relégué en fin de journal (ou passé sous silence). Dans les premiers jours, ils ne tenaient pas à qualifier l’événement comme une catastrophe nucléaire, alors que c’en était une.

Au Japon, un journaliste indépendant et animateur télé a remis en question le traitement de l’information sur le sujet : les médias ont tous suivis les communications de Tepco et du gouvernement. Il perd son boulot, comme tous les journalistes qui ne suivent pas la ligne gouvernementale : bannis de tous les médias japonnais.

L’ex-gouverneur de Fukushima fût accusé de corruption (sans fondement).

Le japon était déjà un empire de l’énergie nucléaire. On dissimule les informations. Le gouvernement, les médias de masse, les scientifiques, excluent tous les gens qui ont une opinion dissidente. C’est du fascisme. Cet accident s’est produit parce que le pays a sombré dans ce fascisme.

Un travailleur américain d’origine japonaise, employé par General Electric, était envoyé régulièrement à Fukushima : vers 2002, il a fait d’étranges découvertes : sécheur de vapeur monté à l’envers, fissure de 15 cm dans une conduite d’évacuation… Il en fait état dans son rapport, mais ces informations sont supprimées de la version finale. Il a été licencié.

Aujourd’hui, Tepco prétend agir dans la transparence : en novembre 2011, 30 journalistes triés sur le volet (comprenez non-indépendants) sont emmenés sur site. La visite est une mascarade, personne ne descendant du bus… et les taux de radioactivité relevés rassurants.

Retour sur la centrale

Des ouvriers travaillent, acceptant n’importe quel boulot. Ils sont employés par des sous-traitants de sous-traitants de Tepco. Ainsi ce dernier ne se compromet pas.

Pour les travailleurs, les 100 € qu’ils touchent aujourd’hui sont plus importants que le cancer qu’ils auront plus tard. Ils travaillent 4h par jour, l’organisme ne pouvant en supporter davantage. Lors des contrôles de radioactivité à la sortie, on fait juste semblant de la mesurer en désactivant le bip sonore du détecteur.

Personne n’ignore que c’est la mafia japonaise qui contrôle le business des « travailleurs de la mort ». Tepco a déjà confirmé que deux ouvriers sont morts d’une leucémie foudroyante. Les rumeurs font état d’un chiffre beaucoup plus élevé.

Et que faire des tonnes d’eau contaminée ? elle est stockée dans de grandes citernes. Un journaliste avait relevé que les conduites n’étaient pas en acier, et que l’on ne pouvait être sûr de rien, que de l’eau pouvait s’échapper si les conduites en plastique gelaient. C’est ce qui s’est produit quelques jours plus tard. Tout cela parce que des installations plus solides auraient demandé beaucoup trop de temps. Tepco le menaça de poursuites judiciaires s’il communiquait sur ce qu’il avait vu.

L’arrêt à froid

Le fameux arrêt à froid fût fièrement annoncé par le gouvernement fin 2011. Ajoutant que le niveau de radioactivité pourra être maintenant à des niveaux suffisamment bas même si des problèmes survenaient.

Or l’arrêt à froid est clairement démenti par les photos, à cause des fissures sur les caissons des réacteurs 1, 2, et 3 : on ne fait que les arroser en permanence. Voilà la com’ de Tepco sur le sujet :

On parle normalement d’arrêt à froid lors des opérations de maintenance, quand la température à l’intérieur du réacteur est inférieure à 100° C. Nous ne sommes pas dans cette configuration là, mais comme nous sommes parvenus à un état de relative stabilité, nous parlons d’arrêt à froid.

Conclusion

L’histoire de Fukushima est loin d’être close. Voilà ce que préconise Christopher Busby :

Maintenant, tout le nord du japon est ravagé. Je conseille aux gens de partir. Partez. Parce que c’est un endroit très dangereux.

Un autre expert prévoit 1 million de cas de cancer dans les 10 ou 20 prochaines années.

Enquête sur une supercatastrophe nucléaire
(Allemagne, 2012, 52mn)
Réalisateur: Peter F. Müller, Michael Müller, Philipp Abresch.

6 réflexions sur « Enquête sur une supercatastrophe nucléaire »

  1. Bonjour,
    Merci pour la transcription de ce reportage visiblement de grande qualite (je plaisante).
    Je vis au Japon depuis un moment et de part ma formation et mon histoire personnelle je connais relativement bien le sujet. Je ne suis pas un defenseur farouche du nucleaire et je reconnais que la technologie presente pas mal d’inconvenient voire de reels problemes et j’espere que la recherche permettra de trouver des alternatives a court terme (filiere thorium sous critique notamment qui semble prometeuse et sur laquelle de nombreux pays travaillent activement (pas la France pour des raisons qui m’echappent (lobby nucleaire pro uranium peut etre… ?)), toujours est il qu’il est en effet clair de la situation dans la piscine du reacteur 4 etait extremement grave et qu’on a echappe a quelque chose de grave voire de tres grave mais parler d’un million de mort est un non sens, dire qu’on trouve de l’Iode 4 mois apres aussi. Je ne comprends jamais pourquoi les anti-nucleaires emploient finalement les meme armes que les pro nucleaires a savoir le mensonge et la desinformation. Soyez prudent avec ce genre de reportage partisan, ils ne doivent pas etre pris au pied de la lettre.

  2. Franck, merci pour ton commentaire. Tout à fait d’accord sur le fait qu’il est difficile de se faire une idée objective quand les uns minimisent et les autres exagèrent les risques.

    J’ai regardé la page wikipedia de Christopher Busby : un scientifique anglais connu pour ses théories controversées à propos des effets négatifs sur la santé de faibles doses de radiations.

    Concernant le million potentiels de cancers (et non de morts) à venir, voilà exactement ce que dit Arnold Gundersen à la fin du reportage :

    Après Fukushima, il n’y a pas eu de cadavres dans les rues, car le cancer ne tue pas les gens comme ça, il les tue à petit feu, ça prend 10 ou 20 ans. A mon avis, cette tragédie va provoquer une augmentation des cancers jusqu’à 1 million de nouveaux cas. L’industrie ne veut pas que ce chiffre soit connu, car cela signifierai l’arrêt de tous les réacteurs à travers le monde.

    Arnold Gundersen est un ingénieur spécialiste des énergies atomiques. Vive-président du conseil de surveillance de l’une des plus grandes centrales nucléaires des États-Unis. Il a conseillé le Congrès et la commission de régulation nucléaire américaine, la NRC. Sa page wikipedia n’est pas controversée.

    Ce que je retiens principalement de ce reportage, c’est qu’effectivement, nous sommes passés tout près d’une énorme catastrophe. Et que le lobby nucléaire, Tepco et le gouvernement, relayés par les médias, font tout pour en minimiser l’impact et rassurer les gens, les enjeux (économiques) étant bien sûr énormes. Le poids des vies humaines n’a ici guère d’importance, quelqu’en soit le nombre.

  3. Je peux confirmer que la fonction publique s’en fout totalement de la vie des gens, lorsque l’argent (« des contribuables ») entre en jeu.

    Exemple typique chez moi:

    Le football est interdit dans tous les jardins publiques où jouent en effet de petits enfants.

    Inutile d’argumenter tous les risques, notamment lorsqu’une balle perdue voire incontrôllée et dure comme de la pierre viendrait se projeter contre la tempe d’un gosse. Et comme ce n’est pas tout le monde qui est au courant pour avoir suffisamment de raison pour comprendre les dangers, y compris chez les parents ou adultes, qui jouent aussi, il est évident de mettre au moins un panneau d’interdiction.

    Or tenez-vous bien!

    A un très petit jardin d’un quartier bourré de manèges etc., il y a un panneau d’interdiction bien visible à chacun des quatres entrées. alors que c’est de toute manière impossible de jouer au football.

    Par contre il n’y a aucun panneau à un très grand
    jardin, où tout le monde s’y met comme des fous bien qu’il y ait à coté un plein-air immense…

    Conclusion: si à commencer par les écoliers et les jeunes, l’âge de la raison ne se développe pas correctement, il ne faudrait plus s’étonner de voir de petits « imbéciles » siéger plus tard dans la fonction publique en passant le soir à regarder à la télé un match de foot en nourrissant leurs cerveaux avec des pop-corns…

    Alors pour le nucléaire… il faut bien de l’électricité pour continuer à suivre un match de foot forcément… non? 😉

  4. Simplement pour dire que les nouvelles technologies photovoltaïques sont de plus en plus prometteuses : la techno HCPV (High Concentration Photovoltaic Modules) permettrait un rendement de 30% au lieu des 15% habituels. En France, c’est notamment la société Heliotrop (http://www.heliotrop.fr/) qui gère cela, dîtes-moi si vous en connaissez d’autres !

    Quant au Thorium pour le nucléaire, voilà une idée partagée par beaucoup : je pense qu’il n’y a pas d’avenir avec la fission de l’atome, ni avec la fusion de type ITER.
    l’avenir s’il est autour de l’atome pour produire de l’électricité, se situe au niveau de la fusion froide bores-hydrogène.
    Les américains sont très en avance là dessus, les français à l’âge de pierre !
    Je ne connais pas les recherches au niveau du thorium, mais s’il s’agit de fission, la folie est la même.

  5. @HLFH

    Je trouve votre commentaire en effet très intéressant. Cela voudrait donc dire qu’il n’y aurait plus aucun risque d’accident mais cela n’éviterait toujours pas les déchets radioactifs qu’on transporte encore en Allemagne etc…n’est-ce-pas que ce soit issu d’un traitement chaud ou froid?

    Bon pour l’âge de la pierre, je sais qu’il existe une touche au clavier d’ordinateur permettant de tout faire revenir en arrière, donc justement à l’âge de la pierre et bien sûr en étant donc tout d’un coup sans ordinateur pour annuler encore une fois cette astuce et retourner à notre triste époque, bien que personne n’y serait obligé… 😉

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