Le profanateur – Philip K. Dick

J’ai vu cette réédition sur le site dickien.fr, le titre ne me disant rien, je l’ai acheté en passant à la librairie. Après vérification je l’avais déjà lu, dans un recueil de romans de la collection Omnibus, édité par les Presses de la Cité (voir image ci-dessous). Mais c’était il y a si longtemps que je l’ai relu avec grand plaisir, n’en ayant gardé aucun souvenir ! 😳

L’histoire est plutôt sympa : dans une société extrêmement moralisatrice où toute chose non utile, le plaisir compris, est sévèrement réprimée (Vive le Rémor, ou le Réarmement Moral), Allan Purcell, cadre dans une agence de communication, parfaitement intégré à la société, se met à commettre la nuit des actes de vandalisme dont il ne garde aucun souvenir. La façon dont il dénature la statue du fondateur du Rémor, son premier méfait, est hilarante !

Allan va essayer de comprendre ce qui lui arrive, alors qu’au même moment on lui propose une promotion inespérée, le poste de directeur de TéléMédia, qui diffuse les programmes TV… Les deux événements auraient-ils un lien ?

La scène finale, très bien amenée, conclut fort habilement ce petit roman peu connu qui date de 1956, ce qui en fait donc l’un des premiers romans de P. K. Dick.

Philip K. Dick (1928-1982) est un auteur américain de romans, principalement de science-fiction. Plusieurs de ses romans ont été porté à l’écran, comme Blade Runner, Minority Report, Total Recall… Moins connu, A Scanner Darkly (l’adaptation de Substance Mort) est vraiment excellent dans le genre « délire schizo » familier à Dick. Ses nouvelles complètes, qui étaient épuisées, ont été rééditées par Gallimard dans la collection Quarto, en deux gros volumes à déguster.

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