Fondation 1 – Isaac Asimov

C’est après avoir vu la série proposée par Apple TV que je me suis décidé à relire ce grand classique de la S.-F. dont j’avais peu de souvenirs, peut-être même n’avais-je lu que le premier tome, je ne sais plus.

J’avais au préalable écouté une émission sur France Culture qui validait la série, la déception n’en a donc été que plus forte : je n’ai ni aimé, ni reconnu grand chose de l’histoire originale dans cette série bien américaine : c’est beau, ça brille, mais à part ça…

Et ça tombait bien, Folio SF nous propose un recueil des trois premiers tomes du cycle : Fondation – Fondation & Empire – Seconde Fondation. Soit la trilogie fondamentale, écrits dans les années 50, car quatre autres tomes sont venus l’encadrer (deux en amont, deux en aval) dans les années 80-90, et qui comme souvent ne sont pas considérés comme primordiaux.

J’ai donc lu cette trilogie avec plaisir, c’est très cohérent, fluide, même si j’ai trouvé la lecture et les péripéties du récit un peu trop faciles, mais en lisant la page wikipedia, c’est une caractéristique de l’écriture de l’auteur :

Isaac Asimov, en dehors d’une inventivité débordante, se caractérise par la simplicité de son écriture. Pour lui, comme pour nombre d’auteurs anglo-saxons, les styles tourmentés ne font que rebuter le lecteur. C’est donc l’histoire, et elle seule, qui est mise en avant. Il fonde ses livres sur des dialogues entre protagonistes.

L’idée de départ est géniale : l’Empire galactique domine l’univers, mais la civilisation va s’effondrer, c’est en tout cas ce que prédit une nouvelle science : la psychohistoire. Pour réduire le temps d’anarchie entre deux phases de civilisation, la Fondation est créée sur une planète aux confins de l’univers. Une mystérieuse Seconde Fondation est également évoquée, située à l’autre extrémité de l’univers.

Dans le premier tome, la jeune Fondation est confronté à des moments charnières où elle doit résoudre un grave conflit qui met son existence en danger. Et chaque leader du moment (on ne s’attache pas aux personnages, car l’échelle de temps est grande) va trouver la solution. J’ai trouvé tout ça un peu répétitif comme scénario, mais agréable à lire.

Dans le second tome, la Fondation devra affronter les reste de l’Empire (sans trop de problème), puis sera confrontée au « Mulet », un mutant que la psychohistoire n’avait pas prévu, et qui pourrait donc tout remettre en cause. Le mystère sur l’identité du Mulet et ses pouvoirs ne seront révélés que très tardivement dans le récit, et on s’ennuie un peu en attendant cette révélation. À la fin du tome apparaît la mystérieuse Seconde Fondation.

Le troisième opus sera consacré à l’avènement de cette Seconde Fondation, dont je ne suis pas peu fier d’avoir deviné l’emplacement dès le deuxième tome ! 😎

De la bonne S.-F. des années 50, de bonne qualité car encore tout à fait lisible de nos jours (techniquement parlant). Mais malgré la très bonne idée de départ, on est tout de même sur des aventures assez basiques, les bons contre les méchants, du même niveau que Star Wars.

Isaac Asimov (1920-1992) né russe et naturalisé américain en 1928, est un professeur de biochimie, connu pour ses œuvres de Science-Fiction et ses livres de vulgarisation scientifique. Fondation est son œuvre la plus connue, mais le cycle des robots l’est également, notamment avec les fameuses trois lois :

  • Première Loi : « Un robot ne peut porter atteinte à un être humain ni, restant passif, laisser cet être humain exposé au danger. » ;
  • Deuxième Loi : « Un robot doit obéir aux ordres donnés par les êtres humains, sauf si de tels ordres sont en contradiction avec la Première Loi. » ;
  • Troisième Loi : « Un robot doit protéger son existence dans la mesure où cette protection n’entre pas en contradiction avec la Première ou la Deuxième Loi. »

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