Mon nouveau VTC électrique : Moustache Samedi 27 Xroad 7

L’achat date de Septembre, mais c’est mon cadeau de Noël de cette année ! Après mûre réflexion, je me suis décidé à franchir le pas et passer à l’assistance électrique. Les petites côtes du coin, bien « casse-pattes », ont emporté la décision. 😐

Une fois cette dernière prise, et mes critères établis, il a fallu se renseigner sur l’existant, et repérer les modèles correspondants à mes attentes et à mon budget. Cela m’a pris du temps, tellement le choix est vaste… en théorie !

Car la dernière étape s’est révélée la plus difficile : trouver un modèle disponible en ces temps de pénurie ! Entre la demande en hausse et les tensions en approvisionnement dues au Covid, ça devient très compliqué, et le choix théorique s’est transformé en offre unique hors budget…

Avant tout cela, j’avais acheté un nouveau VTT qui m’a fait prendre conscience du besoin de passer à l’électrique. J’ai pu le faire reprendre au prix d’achat fort heureusement. 😳

Voyons voir un peu tout cela étape par étape, en commençant par le VTT acheté chez Décathlon, puis les raisons de passer à l’électrique, la recherche de modèles, le tour des magasins de Quimper, la problématique du vol, l’achat final et les premières utilisations !

Le VTT Décathlon

L’idée me trottait dans la tête depuis un petit bout de temps, disposer d’un deuxième VTT pour quand des amis viennent passer quelques jours ici : les balades en vélo sont un bon moyen de découvrir la région.

J’avais toujours mon VTT Commencal Combi-Disc 2004, dont je suis très content. C’est un très bon VTT (je l’avais payé plus de 1000€ à l’époque), et bien entretenu (nouveaux freins, nouvelle chaîne l’année dernière), il tient encore la route !

J’ai donc commencé par regarder le marché d’occasion sur « le bon coin », et j’ai trouvé les prix plutôt élevés (loi de l’offre et de la demande ?), aux alentours de 300€ pour quelque chose de valable, quand Décathlon propose des vélos neufs pour le même prix. Tant qu’à faire, autant acheter du neuf, l’occasion en vélo peut être assez aléatoire. Et puis je préfère acheter du bon matos que de me jeter sur le premier prix.

De fil en aiguille, je me suis porté sur un modèle à 700€, le ST 900 ROUGE NOIR 27,5″, dont j’avais lu plutôt du bien. Déjà, la pénurie pointait le bout de son nez, puisqu’il n’était disponible qu’en rouge/noir, alors que j’aurais préféré le gris/orange, plus beau et plus discret.

À gauche mon vieux Commencal, à droite le Décathlon…

On note au passage la différence de dimension des pneus: le Commencal (2004) avec ses pneus de 26″, et le Décathlon chaussé en 27.5″. À noter que beaucoup de vélos aujourd’hui sont équipés en 29″ ! C’est censé mieux absorber les irrégularités du terrain, mais par contre sur route, le frottement est plus important.

Il y a aussi une autre différence plus importante : le Décathlon est un mono-plateau (1 plateau, 11 vitesses) alors que mon Commencal a 3 plateaux et 8 vitesses. On est censé gagner du poids et de la simplicité mécanique. On perd par contre en étagement des vitesses (moins rapide sur le plat, plus dur dans les montées).

Bref, j’achète ce vélo, et je peux aller le chercher une semaine plus tard. J’attends quelques jours que la météo soit plus clémente (on est en mars !) pour faire une sortie et tester ce nouveau vélo.

Je choisis d’aller vers Concarneau, je sais qu’il y a de belles côtes casse-pattes par là, et que ce sera un vrai test, notamment avec ce mono-plateau.

Un peu moins de 30 kms, avec environ 500m de dénivelé positif
Tout dépend de son niveau, mais pour moi, c’est raide !

La sortie se révèle difficile pour moi, comme je m’y attendais : je finirai trois côtes à pied ! De plus, le vélo de Décathlon ne me fait pas une grosse impression : passage de vitesses très secs, moins de choix de développement avec le mono-plateau… Je me dis d’une part que c’est difficile de descendre de gamme, et d’autre part je commence sérieusement à m’interroger sur le bien-fondé de mon achat : est-ce vraiment une bonne idée d’acheter un nouveau VTT ?

C’est là que le plus marrant commence : je décide de retourner chez Décathlon pour me le faire reprendre, et j’espère bien au prix d’achat ! Je dois préciser que lorsque je l’ai acheté, le vendeur a bien insisté sur le service Décathlon, la reprise en cas de non-satisfaction, etc…

Je m’adresse d’abord au type de la caisse, et lui explique la situation (une seule sortie, pas satisfait du produit), et il commence à me parler d’une reprise à 50% ! Je lui réexplique en rappelant les arguments de reprise dont on m’a parlé lors de l’achat ; le type rabaisse un peu ses certitudes, me parle de 20% minimum, puis finit par m’envoyer vers le spécialiste vélo, c’est-à-dire la personne à qui j’ai acheté le vélo. Il aurait du commencer par là, on aurait gagné du temps, et ça lui aurait évité de dire des c… 😮

Avec le responsable vélo, ça se passe beaucoup mieux. Il m’explique que si le vélo est vraiment en très bon état, il me fera une reprise à 100%, mais que s’il y a des pièces où apparaît un début d’usure, il me fera une décote, peut-être 10%, peut-être 20%, selon l’état.

Ça me satisfait pleinement, on prend rendez-vous pour le lendemain, et je retourne chez moi astiquer le vélo avec le plus grand soin. Et le lendemain, la reprise à 100% est validée. Tout est bien qui finit bien, merci Décathlon, c’est cool et je continuerai à aller chez vous.

Les raisons du changement

Après cette sortie, je me suis dit que je ne faisais pas le bon choix. Étant à la retraite, j’ai du temps, et aller faire mes courses à vélo est quelque chose qui me tenait à cœur : prendre la voiture pour aller à Fouesnant (5 kms) ou Concarneau (8 kms), c’était vraiment dommage, mais les côtes me décourageaient trop pour y aller en vélo.

Pourquoi dans ce cas ne pas passer à un VTC à assistance électrique, afin de pouvoir continuer à rouler sur les chemins comme j’aime le faire, tout en étant équipé (porte-bagage, sacoches) pour pouvoir faire les course facilement ?

À noter, vu que le choix d’un VTC est essentiellement lié à l’équipement, qu’il existe aussi ce que l’on appelle des « VTT équipped », c’est-à-dire un modèle pur VTT sur lequel on a installé des garde-boue, un porte-bagage, l’éclairage, etc… Voir par exemple le TREK Powerfly Sport 7 Equipped. C’est intéressant si l’on souhaite conserver un vrai VTT.

Mais ce n’est plus vraiment mon cas, je me contente d’éviter les voitures le plus possible, et de trouver les petits chemins qui le permettent : on est ainsi en pleine nature, ce qui est beaucoup plus agréable. Et comme mes capacités physiques ne vont pas aller en s’améliorant l’âge aidant, autant investir directement dans un VAE que d’acheter un VTT qu’il me faudra de toutes façons remplacer dans quelques années…

Voilà comment je suis arrivé à ce choix ! 😎

La recherche

À ce moment là, après avoir jeter un œil rapide sur le marché, je me dis qu’avec un budget entre 2000€ et 2500€, je dois pouvoir trouver mon bonheur. Et puis en creusant, avec à l’esprit l’idée de s’offrir quand même quelque chose bien, avec un bon moteur, une bonne batterie, etc… on arrive vite dans les 3000-3500€ !

En fait, ce que j’ai observé lors de cette recherche, c’est qu’il n’y a ni miracle, ni arnaque. Grosso modo, les prix sont justifiés à chaque fois par un matériel d’une gamme supérieure. Que ce soit le moteur, la batterie, la transmission, la fourche, les freins : tout s’explique, on veut une meilleure gamme ? le prix monte. Un seul bémol à cette régle : il me semble toutefois que les marques les plus connues profitent un peu de leur notoriété pour augmenter leur marge à matériel équivalent..

Et donc me voilà prêt, j’ai étudié et comparé différentes marques et modèles, je me suis fait une feuille de calcul pour récapituler tout ça, en y apportant une note selon les critères suivants : moteur, batterie, fourche, dérailleur, freins, vitesses, écran (rien de très sophistiqué, du genre 1pt pour une batterie de 500W, et 1,5pt pour plus de 625W, etc…).

Je suis arrivé à cette liste :

Modèle Marque Points Avis Prix
PATHLITE ON:7 CANYON 9 Complet, batterie 500W, vente par internet 3 999 €
CROSS TOURER 5 HUSQVARNA 8 Moteur Shimano EP8 4 099 €
eTrekking 12.8 VICTORIA 7.5 Moche sinon complet sauf fourche 3 099 €
ENTICE 5.B SEASON KALKHOFF 7 Un peu cher en rapport qualité/prix 3 499 €
GOROC2 FLYER 6.5 Beaucoup trop cher ! Et moche 5 099 €
KATHMANDU HYBRID ONE 625 CUBE 8.5 Pas mal ! 3 049 €
KATHMANDU HYBRID PRO 625 CUBE 9.5 Ecran Intuvia & Dér. Deore 3 349 €
VERN ADVENTURE POWER 8.1 O2FEEL 7 EP8, mais moche, Cadre mixte 3 999 €
CAIRON C 729 CONWAY 7 Complet et dispo, mais cher et moche 4 199 €
SAMEDI 27 XROAD 3 MOUSTACHE 7 Moteur Bosch 65Nm 3 599 €
SAMEDI 27 XROAD 7 MOUSTACHE 8.5 FR, ultra complet, beau, cher 4 699 €
ADVENTURA 6.9 FOCUS 8 Pas mal, ordi bord COBI 4 299 €
ADVENTURA 6.8 FOCUS 8.5 Pas mal, aussi bien que le 9 4 299 €
ADVENTURA 6.6 FOCUS 6.5 Pas mal, Déraill.&Freins en-dessous 3 699 €
POWERFLY SPORT 7 EQUIPED TREK 8 Vrai VTT, beau look, mais cher 4 299 €
EXPLORE E+ 2 GTS GIANT 6 Rapport qualité/prix moyen 3 100 €
Trekking 9 HAIBIKE 8 Cher (1er modèle en Bosch CX4) 3 899 €
CROSSRAY E 8.0 RAYMON 7.5 4000€ pour le dernier moteur Yamaha 3 999 €
SUB SPORT eRIDE 10 MEN SCOTT 7.5 Non dispo, épuisé ? 3 499 €

On arrive finalement entre 3500~4000€ pour un vélo respectant les critères suivants : le dernier moteur Bosch CX4 85Nm (ou le nouveau Shimano EP8), une batterie de 625W, un dérailleur Shimano Deore 10-12 vitesses, des freins 2 pistons.

L’esthétique entrait aussi en ligne de compte, je voulais bien sûr un modèle qui me plaise, c’est important. Un modèle d’assez sobre (pas de couleurs flashy), avec une belle ligne (la batterie bien intégrée dans le cadre).

Le premier de la liste, le Canyon, j’ai vraiment failli l’acheter, très bon rapport qualité/prix, mais avec une batterie 500W ; l’autre problème était l’achat uniquement par internet (aucune vente en boutique). Avec les outils sur leur site, j’arrivais à un cadre de taille M, alors que partout ailleurs, pour ma taille (1M82), c’est un cadre L que je dois choisir. Je les ai appelé, ils m’ont confirmé la taille M, qu’ils étaient une marque allemande qui « taillait » grand… Bon, ça m’a un peu fait douter, je ne me voyais pas recevoir le vélo, finir le montage, puis devoir le renvoyer. Je préférais aussi pouvoir essayer le vélo avant de l’acheter, bénéficier d’un contact local, etc…

Ensuite, parmi la liste, mes préférés étaient dans l’ordre :

  • le CUBE Kathmandu Hybrid Pro 625, d’un très bon rapport qualité/prix.
  • Les FOCUS 6.6 ou 6.8 (selon le budget)
  • Le HUSQVARNA Cross Tourer 5 (bien qu’un peu voyant à mon goût)

Le tour des magasins

Armé de cette liste, fin août, j’ai donc fait le tour des magasins de Quimper, et le résultat a été plutôt radical.

Première chose : les cadres de taille L sont peu vendus, et la probabilité d’un trouver un en stock est très faible.

Ensuite, les disponibilités sont très limitées. Aucun des modèles que j’avais sélectionné n’étaient disponibles: aucune date estimée pour le CUBE (blackout total) ; pour les FOCUS, le vendeur me parlait de printemps 2022, sans aucune garantie, car cela pouvait être aussi bien fin 2022. En fait, personne n’en savait rien, la situation évoluant constamment, une usine qui ferme en Malaisie et voilà les livraisons à nouveau retardées, etc…

Enfin, durant cette recherche, j’avais vu que les prix commençaient à augmenter. Tel vélo avait pris un mois plus tard 150€ de plus… Le lien vers le site de Trek pour le VTT équipé plus haut indique aujourd’hui 5 299€, alors qu’il était à 4 299€ l’été dernier ! 😯

J’ai fini par me dire que je risquais d’attendre longtemps une disponibilité, que les prix allaient augmenter d’ici là, et qu’il était peut-être préférable de prioriser ce qui était disponible avant tout, au risque d’exploser mon budget.

Le Moustache Samedi 7 Xroad 7

Et voilà comment je suis arrivé à ce vélo : comme par hasard, c’était un taille L, disponible chez Velozen Quimper. Il m’avait effectivement tapé dans l’œil, mais le prix explosait le budget prévu (budget qui en fait n’a pas arrêté de monter au fur et à mesure de mes recherches !).

Le Samedi 27 Xroad 7 de Moustache

Moustache est une marque française (située dans les Vosges), née il y a une dizaine d’années, et qui ne propose que des vélos électriques. Côté motorisation et batterie, ils ne travaillent qu’avec Bosch, ce qui est à priori une bonne chose pour garantir une bonne intégration.

Il a une superbe ligne, et est malgré tout très discret. Et surtout, il est très complet : console Nyon, selle téléscopique, antivol intégré, chargeur 6A, etc… L’ensemble est manifestement de grande qualité, c’est du haut de gamme. Et comme je le disais plus haut, tout a un prix.

La console Nyon de Bosch, qui a elle seule vaut 350 €, offre plein de possibilités avec un GPS intégré, un écran couleur tactile, la possibilité de télécharger des traces GPX (le genre de truc qui m’a énormément intéressé). Connexion en Bluetooth ou en Wifi pour le smartphone ou le PC… Intégration à Komoot pour les itinéraires, etc… Il y a de quoi s’amuser !

L’écran récapitulatif (on peut créer son propre écran)
Effort et assistance fournis, carte et navigation : c’est complet !

Avec la batterie de 650 W, on peut dépasser les 100 kms en autonomie. Tout dépend du degré d’assistance que l’on utilise (Éco, Tour, Sport et Turbo), mais lors d’une sortie de 65 kms où j’ai utilisé le mode Éco pendant 75% du trajet, il me restait encore 48% de batterie.

Bref, après une semaine de réflexion, j’ai fini par craquer, en me disant que j’allais pouvoir en profiter tout l’automne, et que ce serait toujours ça de pris. Ce fut le cas et je ne le regrette pas !

Protection contre le vol

Powunity

J’ai commencé par ajouter dès l’achat un traceur GPS Powunity, qui est intégré dans le moteur par le vendeur, et donc totalement invisible. Vu le prix du vélo, j’avais besoin de me rassurer !

Le traceur coûte environ 200 €, et la première année de géolocalisation est offerte. Ensuite, il faudra payer 40 € d’abonnement annuel.

Mais c’est tout de même très pratique : à tout moment vous savez où se trouve votre vélo. Et en cas de vol, cela peut aider la gendarmerie (j’espère !). On peut aussi stocker sur son compte toutes les informations sur le vélo (N° Série, facture achat, etc…), on a ainsi toutes les infos nécessaires réunies et disponibles en cas de vol.

Seul petit hic : je n’ai pas pu utiliser leur application Android, car elle requiert les services Google pour afficher la carte (j’avais une belle page blanche). Heureusement, ils fournissent une « web app » (https://app.powunity.com) qui fonctionne dans tout bon navigateur. 😳

Fonction Lock

Bosch propose un certain nombre d’options « premium » (comprendre payante) qui ne sont donc pas activées par défaut. Parmi celles-ci, il y a la fonction Lock qui permet de désactiver l’assistance au pédalage dès que l’ordinateur de bord (la console) est retirée. Cela coûte 10 €, je l’ai bien sûr activée.

La fonction Lock sur mon smartphone

J’ai eu le même souci qu’avec Powunity, à savoir qu’il était impossible d’accéder aux achats sur l’application Bosch du smartphone pour activer l’option (ils utilisent Google Pay). Après avoir contacté le support Bosch pour trouver une solution, n’ayant aucune envie de créer un compte Google sur mon smartphone, J’ai pu utiliser un vieux tél, y installer les GApps, procéder à l’achat, puis revenir sur mon smartphone pour retrouver l’option et la relier à mon vélo (autrement dit, l’option est bien activée côté serveur, c’est ce que le support m’a confirmé).

Il a tout de même fallu supprimer l’ancien tél sur le Nyon, voilà ce que j’ai communiqué en retour au support Bosch (pour mémoire) :

Je viens d’activer la fonction Lock à partir d’un autre smartphone avec les services Google. Tout s’est bien passé pour l’activation du service.
J’ai juste eu un petit souci pour reconnecter l’autre smartphone en Bluetooth : j’ai du aller dans l’écran « Connexion » du Nyon, supprimer le smartphone qui avait servi à activer la fonction Lock, pour enfin pouvoir reconnecter le smartphone que j’utilise (celui sans les services Google). J’avais pourtant éteint le smartphone utilisé pour activer le service, et également redémarré le Nyon : mais impossible de me reconnecter à ce stade, la connexion Bluetooth restait en « recherche ».
Dès lors, la fonction Lock est bien disponible dans l’appli de mon smartphoen « dégooglelisé », et fonctionne comme attendu.

Les antivols

Lors de l’achat, j’ai pu négocier avec le vendeur qu’il m’offre (outre les deux sacoches) deux antivols : un câble Trelock ZR310 (qui vient se fixer dans l’antivol intégré sur la roue arrière du vélo) et un « bordo granit » Xplus 6500 pour les arrêts plus « à risque » !

Un pour les arrêts rapides, un autre pour ceux plus à risque !

L’assurance

Dernière chose, l’assurance : j’ai fait intégré à mon assurance habitation la protection contre le vol du vélo, que ce soit chez moi ou à l’extérieur. En fait, j’ai dû changer d’assureur, car celui que j’avais me proposait un contrat à part d’un montant d’environ 500 € à l’année ! En cherchant un peu, j’ai trouvé à la MAAF quelque chose de complet et qui me coûte 200 € de plus à l’année (mais en étant mieux assuré globalement que précédemment).

Et pour finir sur le sujet, je ne fais pas une obsession sur le vol, je vous assure que tout va très bien… 😉

Première panne

La première semaine, j’ai eu un problème de connexion entre la console et la batterie :

Erreur 532 aléatoire qui m’a bien pourri une sortie !

En éteignant et retirant la console puis la batterie, ça repartait puis le problème revenait aléatoirement. Lors d’une sortie en bord de mer, j’ai bien cru que j’allais devoir revenir sans assistance, le problème revenait systématiquement. Je suis donc retourné chez Velozen, et le mécano a vite trouvé un faux-contact au niveau du connecteur de la batterie. Problème réglé, et jamais réapparu depuis.

C’est là que l’achat d’un vélo sur internet peut faire une différence : même si Canyon propose de contacter un réparateur « toutes marques » à l’aide du site bikerepair, je ne suis certain d’avoir le même service que celui que j’ai eu ici. Ce qui est bien normal par ailleurs.

Conclusion

Je suis super content de mon achat, c’est un très bon vélo. Je m’éclate sur les chemins, et l’assistance électrique est vraiment quelque chose qui redonne le goût de faire du vélo à ceux qui comme moi ne trouvent pas de plaisir particulier « à se faire mal » ! Une côte un peu longue ? passez en mode sport ! Une autre vraiment raide ? passez en mode Turbo, vous n’allez pas la sentir ! 😎

Avec le bel automne que nous avons eu, j’ai commencé à bien explorer la région (352 kms au mois de septembre) :

Je commence à bien connaître le coin ! 😉

J’envisage même au printemps prochain de partir en itinérance : par exemple aller à la pointe de Raz en longeant la côte Sud (et la baie d’Audierne), puis retour par Douarnenez et Quimper (en 3 jours). Ou aller à Rennes voir les copains par les voies vélo, en quatre jours, retour par le TER (tous les TER acceptent les vélos gratuitement, même si le nombre de places est limité).

Voilà, vive le vélo électrique, cela ouvre de nouveaux horizons… j’attends le printemps prochain avec impatience !

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