Une confession – John WainWright

Je ne me souviens plus pourquoi j’avais noté ce bouquin à lire, mais c’était une bonne info.

J’ai donc démarré ce roman sans rien en savoir, ni sans lire le quatrième de couverture. Et c’est manifestement la bonne méthode, parce que l’auteur vous embarque dans une histoire dont vous demandez bien où elle va vous mener…

Et tout est justement dans la façon dont l’histoire est racontée, et les faits petits à petits révélés. L’histoire démarre avec John Duxbury, 50 ans, homme tout à fait respectable, qui écrit son journal intime dont la lecture est destinée à son fils Harry, parce qu’il veut lui transmettre toute la vérité sur sa vie avec Maude, la mère de Harry. Jusque là, rien de suspect, c’est l’impact du temps qui passe sur un couple, l’amour des premières années qui s’efface, c’est même assez pertinent.

Puis lors d’un week-end au bord de la mer, justement destiné à renouer les liens du couple, tout va basculer, y compris nos certitudes de lecteur. Je n’en dis pas plus, c’est tout l’intérêt de ce roman et de sa construction. La fin sera inéluctable, avec l’arrivée de l’inspecteur Harker, un homme d’expérience et dévoué à son métier, et qui se soucie peu de sa hiérarchie dès lors qu’il s’agit de vérité. Mais la vérité intéresse-t-elle quelqu’un finalement ?

Un vrai plaisir de lecture, avec une fin à la Sherlock Holmes !

John Wainwright (1921-1995) est un auteur britannique de roman policier. Auteur prolifique (83 ouvrages), son policier type est d’âge moyen, très scrupuleux, comme l’est l’inspecteur Harker dans ce roman : on parle dans ce cas de romans de procédure policière. Le film « Garde à vue » de Claude Miller est adapté de Brainwash (« À table ! » pour l’édition française), l’un de ses romans, dont Simenon dira le plus grand bien.

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