Deuxième livre sur la Commune que je lis, et cette fois on rentre dans le détail (500 pages) avec une chronique au jour le jour des événements, écrite par un des participants, journaliste de surcroît.
Si l’auteur n’est pas historien, il en a pris l’habit. Il lui faudra cinq années pour recueillir les témoignages, les croiser (« j’ai voulu sept preuves avant d’écrire »), ne voulant surtout pas que le camp d’en face puisse les récuser. Il poursuivra son travail d’enquête et publiera une seconde édition vingt ans plus tard, l’édition définitive de cet ouvrage.
Suite à l’article sur le fameux « Indignez-vous ! » de Stéphane Hessel, un commentaire faisait référence à ce livre comme quelque chose de plus percutant, « l’effet d’un coup de poing ».
J’ai donc lu ce livre, ou plutôt ces quelques pages : on arrive à onze pages grâce à une taille de caractères assurant une parfaite lecture, une hauteur d’interligne respectable et des marges conséquentes… Quelque part entre le Haiku et la courte nouvelle ! 😉 Autant dire que cela ne prend pas beaucoup de temps.
Ceci dit, le texte est effectivement beaucoup plus direct que celui …
Cela faisait quelque temps que je voulais me documenter sur cette période de notre histoire. Quoi de mieux que la collection « Que sais-je? » pour se faire une première idée ?
Écrit par un historien spécialiste du sujet, épais d’une centaine de pages, La Commune de 1871 offre un très bon résumé : contexte historique, données sociologiques de l’époque, la province, tout est là. La narration ne suit pas forcément un ordre chronologique, mais pour une première approche, c’est parfait.
Un rappel historique est primordial pour comprendre ce qui s’est passé. Quatre vingts ans après la Révolution française, c’est …
Voilà, j’ai enfin lu ce livre qui a tant fait parler, principalement par le nombre d’exemplaires vendus.. il faut dire qu’en sortant un livre de 12 pages à 3 € à la veille de Noël, l’occasion d’offrir un cadeau un peu moins idiot que d’habitude était belle.
La profondeur du contenu est malheureusement proportionnelle à son épaisseur. Stéphane Hessel se borne à énoncer des évidences : les conquêtes sociales sont en danger, tout comme les droits de l’homme et la planète, l’écart entre les riches et les pauvres ne cesse de s’accroître, la justice doit être la même pour tous, …
Cette fois, direction l’Afrique équatoriale au début du siècle (1926), où André Gide et Marc Allégret vont passer presque un an entre le Congo et le Tchad, en pleine époque coloniale.
C’est d’abord un vrai journal de voyage, tenu au jour le jour, aux phrases parfois courtes, comme autant de petites touches esquissant la faune et la flore exotiques qu’il découvre autour de lui. Mais d’une manière générale, c’est très bien écrit, le vocabulaire précis, et les observations très pertinentes. Pas de doute, c’est un grand écrivain, très cultivé.
Et très vite le récit se transforme en une critique du …
Comme l’annonce le titre, il s’agit d’un roman policier, où l’originalité de l’histoire tient essentiellement au fait qu’elle se déroule au Pérou, dans la petite ville de Talara.
Les moyens de la gendarmerie sont très limités,et quand le seul taxi de Talara n’est pas libre, il faut faire du stop pour aller à la ville d’à côté pour les besoins de l’enquête… et parfois revenir à pied ! Pour les trajets plus courts, il y a le cheval ou la bicyclette.
Lituma, un jeune gendarme du coin va suivre l’enquête de l’expérimenté lieutenant Silva, qui maîtrise l’art d’obtenir des informations …
Après avoir lu Oasis interdites, (le passionnant journal d’une traversée improbable de la Chine), j’ai voulu lire un autre roman d’Ella Maillart, l’écrivain voyageuse suisse.
La voie cruelle se passe quatre ans plus tard, à la veille de la seconde guerre mondiale : Ella part de Genève avec son amie Christina au volant d’une Ford, direction l’Afghanistan.
Ella part à la fois pour fuir l’Europe qui s’enfonce dans la guerre et le nationalisme, mais aussi pour retrouver un sens à la vie, « pour retrouver ceux qui savent encore vivre en paix » répond-elle spontanément à C.G. Jung avant …
Comme il est toujours préférable de lire les grands auteurs pour se faire sa propre idée plutôt que d’écouter (puis répéter ?) ce qu’un autre en a dit… j’ai voulu lire celui-ci.
Avant de lire cet essai, Jean-Jacques Rousseau se résumait pour moi à la question : « l’homme naît-il bon ou mauvais ? » à laquelle il avait répondu par le premier choix… et bien souvent celui qui en parlait de nos jours laissait entendre que Rousseau s’était trompé.
Il le dit d’ailleurs beaucoup mieux dans la lettre à Philopolis (en annexe) :
J’ai entendu parler de ce livre sur France Culture, un samedi matin, lors de l’émission Répliques d’Alain Finkielkraut (émission que je n’écoute d’ailleurs pas).
Le sujet en était ce livre, et dès le début (au moment où j’allais éteindre la radio), l’un des deux invités déclarait : « Je voudrais dire aux auditeurs d’éteindre la radio, d’aller acheter ce livre, et de s’y plonger avec délices ». Finkielkraut était un peu embêté, mais c’est ce que je fis. Et je ne fus pas déçu, c’est effectivement un très bon livre.
C’est donc l’histoire de Niki, une jeune femelle fox-terrier qui …
Après la Provence champêtre vue par Jean Giono il y a près d’un siècle, on reste dans le sud mais on passe à une ville contemporaine ; et pas n’importe quelle ville, puisqu’il s’agit de Marseille ! La ville de Izzo, celle qu’il a tant aimé…
Fabio Montale est le héros, flic des quartiers nords désabusé (bientôt déclassé) aimant la poésie, le jazz, l’alcool et les femmes… et voyant sa ville qu’il connait par cœur se transformer peu à peu, jusqu’à perdre son âme. La ville mais pas seulement, notre société aussi, qui ne sait pas où elle va, et …
Lectures, Ubuntu, Smartphone, Cinéma, entre autres…