Un peu d’humour sur ce sujet que nos politiques prennent tant au sérieux !
source: Le canard enchaîné – mercredi 24 janvier 2007
Un peu d’humour sur ce sujet que nos politiques prennent tant au sérieux !
source: Le canard enchaîné – mercredi 24 janvier 2007
Le lecteur audio parfait ? en tout cas il s’en rapproche. Par défaut, Ubuntu installe « Rythmbox », un clone de iTunes, plutôt lourd, et finalement par très pratique. Quand je dis clone d’iTunes, c’est dans le sens « je m’occupe de tout »: musique, radio, podcasts, etc… Sur Windows, il s’insinue partout, et ne parlons de ce qu’il fait sans que vous le sachiez… Pas de ça dans le logiciel libre, bien entendu.
Et dans le monde (du) libre, il y a du choix: il existe un quantité de logiciels pour écouter la musique sur son PC, selon ses goûts et ses besoins. En cherchant et en lisant des articles, j’ai donc choisi Listen: simple, léger et puissant, je peux écouter ma musique et la radio. Il a également une fonction Podcast, mais je ne l’emploierai pas (elle n’est pas top de plus). Mais ce que Listen fait en plus c’est:
Démonstration par l’image
la fenêtre complète, on peut choisir entre 3 modes: le player seul, player + la liste de lecture, et enfin player + la liste de lecture + bibliothèque.
La page Wikipedia sur l’artiste ou l’album, toujours intéressant pour en savoir plus sur le groupe, son histoire, avec des liens internet pour en savoir plus. Wikipedia est la fameuse encyclopédie libre, très bonne source d’information quoique certains en disent. Je devrais faire un article à ce sujet d’ailleurs.
Et enfin les textes du morceau courant. Pour enfin comprendre ce que l’artiste anglophone raconte ! Avec un peu de chance… Pour les titres français, cela semble plus aléatoire… J’ai essayé avec Bashung, ça colle rarement: je lance « Ma petite entreprise », et j’ai les paroles de « Ma vie » d’Alain Barrière !!
Il se réduit bien sûr dans le « systray » en simple icône, affiche une petite fenêtre au changement de titre, gère audioscrobbler pour envoyer les infos sur Lastfm. On peut également éditer les informations contenues dans chaque morceau (les « Id tags »: titre, artiste, date, etc…)
Le développement est encore en cours (version 0.4.3), mais c’est déjà un très bon lecteur. Et il s’améliorera encore n’en doutons pas.
Dimanche à Plobannalec, c’était le 31 décembre, et donc le réveillon !
La journée passe vite, avec une sortie vtt le matin sous le vent et la pluie en compagnie de Hubert et Philippe; l’après-midi petite ballade rapide à Ste Marine, avant de rentrer préparer la soirée.
Le repas fut excellent, et la piste de danse fit le bonheur des enfants, qui se couchèrent bien tard ce soir là ! Et la cuisine servit de parloir et de fumoir pour les plus grands. Un beau réveillon !
Lundi matin, on a tous appris la mort de l’abbé Pierre. Je ne savais pas qu’il avait été résistant, député…
Au cours de la journée et du « 20h », l’annonce des hommages successifs des politiques, des médias, provoquaient un sentiment proche de l’écoeurement.
Le soir, j’ai regardé le film Hiver 54, j’ai été surpris par l’ampleur du mouvement qu’il a suscité, par la manière dont il y est arrivé, comment il parlait aux politiques (son passé de député devait aider). Le cynisme des politiciens était déjà là, et en fait rien n’a vraiment changé. Pas de surprise ici.
Mais revenons au matin: en me réveillant, j’ai allumé la radio juste quand Jean-Marc Sylvestre sur France-Inter commençait sa rubrique économique. Hommage aux valeurs qu’a défendu l’abbé Pierre … je ne sais pas, ça m’a mis mal à l’aise, je n’étais pas assez réveillé pour me révolter, sans doute. Ce type défend les valeurs du libéralisme économique à longueur d’année, celles qui justement génèrent ces exclus du système.
Heureusement, d’autres personnes étaient plus réveillées que moi, et ont appelé le répondeur de Là-bas si j’y suis, l’émission de Daniel Mermet. Dont un certain Gaston, pour ceux qui le connaissent.. et qui le reconnaîtront: voilà le début de l’émission en question:
[audio:https://pled.fr/wp-content/uploads/2007/01/abbepierre.mp3] Pendant notre séjour dans le Finistère en fin d’année, Hubert nous a passé son film sur le pays Gallo. C’était passionnant, d’autant que cela nous touchaient tous, puisque nous sommes originaires de ce pays Gallo !
Alors c’est quoi ? Depuis le Haut Moyen-Age, la Bretagne a deux « langues » spécifiques :
le BRETON, d’origine celtique, parlé en Bretagne occidentale, la Basse-Bretagne,
le GALLO, d’origine latine, parlé en Bretagne orientale, la Haute-Bretagne.
Combien de fois m’a-t-on demandé si je parlais Breton ? et je répondais non, un peu contrit. En fait à Vitré, situé en Ille-et-Vilaine, on n’a jamais parlé le Breton. C’était le Gallo.
Dans son film, Hubert interroge Henriette Walter, une linguiste réputée, professeur de linguistique à l’université de Haute Bretagne. Elle a par ailleurs écrit un livre: Le français dans tous les sens. On y apprend entre autres que le Français n’est finalement qu’un patois qui a réussi:
L’idée reçue selon laquelle le patois serait du français déformé doit être vivement combattue et démentie. En réalité, le français, en tant que forme particulière prise par le latin parlé en Ile-de-France, était lui-même à l’origine un patois du latin. Et si l’on constate que cette variété s’est par la suite répandue dans les autres régions pour finalement s’imposer comme la langue du royaume de France, c’est uniquement pour des raisons liées aux institutions et à l’importance prise par la capitale sur les plans politique, économique et administratif.
Les autres patois ont simplement eu moins de chance, en restant la langue d’une seule région, voire d’un seul village. Il faut donc bien comprendre que non seulement les patois ne sont pas du français déformé, mais que le français n’est qu’un patois qui a réussi.
On parle bien sûr du latin populaire, celui parlé par les envahisseurs. Regardez la carte ci-contre:
On voit les différentes langues romanes (issues du latin) parlées à l’époque, dont le francien qui est celui qui « a réussi ».
En haché ce sont les langues non romanes: le breton, le basque, le flamand et l’alsacien.
Voilà les photos du samedi à Plobannalec: footing ou vtt le matin pour les plus courageux, puis arrivée de Florence et Bernard le midi.
On part ensuite se ballader à Quimper, dans la vieille ville.
Le soir, excellente paëlla de Dominique, qui (re)découvre les plaisirs du vélo le matin… (vélo plus que vtt d’ailleurs)
Pour finir, discussions animées et parties de jams ou de belote (de comptoir) autour de la table de la cuisine.
Vous avez entendu parlé des DRM (Digital Rights Management)? C’est la technologie qui permet de verrouiller les morceaux de musique que vous téléchargez sur iTunes ou d’autres plate-formes.
Ainsi un morceau de musique acheté sur iTunes ne peut être lu que sur un balladeur iPod (exit les autres balladeurs !). Apple est d’ailleurs actuellement attaqué en justice pour violation des règles de concurrence. D’abord en Europe par UFC-Que choisir, puis récemment aux US (loi antitrust).
Voilà pour la musique. Les DRM sont peu à peu retirés (la FNAC vient de le faire en France), car ils lèsent manifestement le consommateur.
Côté vidéo, la HD (Haute Définition) arrive. Deux formats existent aujourd’hui: Blu-Ray et HD-DVD. Là aussi, ils sont protégés, bien sûr, mais ce n’est plus suffisant: il faut aussi intégrer le sytème d’exploitation (Windows en l’occurence) à la protection. C’est vrai que là, ça va devenir très dur de copier !
C’est en tout cas le choix qu’a fait Microsoft pour sa dernière mouture. On peut se demander pourquoi, si ce n’est pour plaire aux MGM, 20th Century Fox ou encore Disney…
Il y a un rapport qui vient de sortir, réalisé par un chercheur néo-zélandais, spécialisé dans la sécurité informatique. Une version française de ce rapport est disponible ici.
Le passage suivant m’a beaucoup plu: il y explique la problématique, qui peut se résumer par copier sans copier. Pas simple, et la physique quantique est appelée à la rescousse pour expliquer le concept (!):
Afin que le contenu soit montré aux utilisateurs, il doit être copié de nombreuses fois. Par exemple si vous lisez ce document sur le Web alors il a été copié des disques durs du serveur web à la mémoire du serveur, copié dans les buffers réseau du serveur, copié à travers Internet, copié dans les
buffers réseau de votre PC, copié dans la mémoire principale, copié dans le cache disque de votre navigateur, copié dans le moteur de rendu du navigateur, copié dans le cache de rendu/d’écran, et finalement copié sur votre écran. Si vous l’avez imprimé pour le lire, plusieurs autres copies se sont produites.
La protection de contenu de Windows Vista (et des DRM en général) suppose que toutes ces copies peuvent se produire sans qu’il se produise réellement de copie, puisque l’intention entière des DRM est d’empêcher la copie. Si vous n’êtes pas versé dans la double pensée des DRM ce concept devient plutôt délicat à expliquer, mais en termes de mécanique quantique le contenu entre dans une superposition d’états simultanément copié et non-copié jusqu’à ce qu’un utilisateur détruise sa fonction d’onde en observant le contenu (en
physique c’est appelé indétermination quantique ou paradoxe de l’observateur).
Suivant que vous suivez l’interprétation de Copenhague ou celle des mondes multiples de la mécanique quantique, alors les choses sont bizarres ou très bizarres. Ainsi afin que la protection de contenu de Windows Vista fonctionne,
elle doit pouvoir violer les lois de la physique et créer les nombreuses copies qui ne sont pas simultanément des copies.(Quelqu’un a précisé que Microsoft essaye d’implémenter un canal de chiffrement quantique dans le logiciel qui essaye de rendre le contenu de première qualité non observable, détectant les états du problème et arrêtant la transmission si l’un d’entre eux est observé).
On voit la complexité du truc. On pourrait en rire, mais ce qui suit devrait vous calmer:
Rien n’obligeait Microsoft à intégrer cette protection; MS est assez puissant, avec ses 95% de part de marché, pour résister aux pressions… Et pourtant…
La prochaine version de Windows, Vista, va participer à la protection de ces contenus, empêchant ainsi toute copie. Le problème, c’est que la complexité de cette technique ne va pas être sans effet pour le consommateur.
Cette protection engendre un coût en terme de performance et de stabilité du sytème d’une part, et d’autre part les périphériques devront aussi intégrer cette protection. C’est donc toute l’industrie des PC qui est impactée, que vous utilisiez Vista ou non. Vous paierez votre matériel plus cher ! Et les logiciels aussi bien sûr , car il faudra vous résoudre à les acheter, les mesures de protection là aussi vont être sérieusement revues.
Ce qui fait dire à notre chercheur :
Les spécifications de la protection de contenu de Vista pourraient très bien constituer la plus longue annonce de suicide de l’histoire.
Ce commentaire a été inspiré par un commentaire semblable de Sir Gerald Kaufman au sujet du manifeste 1983 pour l’élection du parti travailliste britannique, qui a donné lieu aux plus mauvais résultats aux élections du parti travailliste depuis sa création (il était si mauvais que pendant les élections les adversaires du parti travailliste l’ont réimprimé et distribué eux-mêmes. Peut-être qu’Apple a pris un conseil de cela et employé les détails de la protection de contenu de Microsoft dans leur publicité pour OS X). En 44 pages, le document de Microsoft « Output Content Protection and Windows Vista » écrase le manifeste de 37 pages du parti travailliste pour
prendre la première place.
Moralité: si vous voulez conserver un minimum de droits (autre que celui de payer), il est temps de réfléchir aux solutions proposées par le logiciel libre ! Tant qu’il existe.
Sur le net, on trouve un concert « Live at SLAP » de Miossec qui n’existe pas en disque. Entre chaque chanson, en bon concert Live, Miossec discute avec le public. C’est souvent assez drôle.
Vient la chanson » Evoluer en 3ème division », et le voilà parti à discuter avec le public du Stade Brestois, qui connût une carrière fulgurante (surtout par sa brièveté) en Division 1 Française.
De grands joueurs y ont participé… Mais lesquels ?
Deuxième journée à Plobannalec. Vendredi après-midi, sortie à la pointe de Penmarch, puis celle de la Torche. Le vent souffle fort, et une ballade sur la côte avec un vent comme ça, c’est toujours très beau. La mer a une belle couleur, les vagues déferlent… et donc le vent souffle.
Après une telle bolée d’air frais, les appêtits sont ouverts. Dominique nous préparera une excellente blanquette, que les petits comme les grands apprécieront.
Le soir, Quiz « connaissance générale » sur la console de jeu: un bon moment de rigolade… Hubert gagnera, mais honteusement aidé par Marius.
Excellent film hier soir sur Arte: Le mouton enragé, avec Jean-Louis Trintignant, Romy Schneider, Jane Birkin, Jean-Pierre Cassel. Un film de Michel Deville (1973).
Une comédie cynique sur le monde du pouvoir: l’ascension d’un employé de banque, guidé par un « mentor » ami et écrivain, qui va accéder au pouvoir (richesse, honneurs) en séduisant les femmes. Romy Schneider et Jane Birkin survolent le film, pleines de charme et sensibilité. Dans le monde des hommes, le cynisme est de rigueur, et la comédie amère tourne au drame.
Collusion du monde des affaires et de la politique, arrangements, corruption… la presse non plus n’est pas épargnée.
C’était en 1973.