J’ai fait la mise à jour vers la dernière version d’Ubuntu le week-end dernier, qui s’appelle cette fois Quantal Quetzal, soit le Quetzal quantique. Si la lettre Q symbolise la qualité, le Quetzal est un oiseau d’Amérique centrale aux belles couleurs symbolisant l’expérience utilisateur.
Pas grand chose de neuf dans cette version en fait, l’essentiel des changements étant dans Unity alors que j’utilise Gnome-Shell comme interface. Gnome passe tout de même en version 3.6, et certaines extensions ne fonctionnent plus : pas cool !
La grosse nouveauté, et ce n’est qu’un premier pas, ce sont les web apps, qui permettent d’intégrer certains sites web aux fonctionnalités d’Ubuntu : réseaux sociaux, Google Docs, sites de musique en ligne, etc…
Dans la même optique, le gestionnaire de comptes en ligne s’est étoffé. On intègre ainsi le web et ses services à l’interface utilisateur, ce qui peut simplifier la vie. Pas de doute que cela plaira à certains, adeptes de ces sites, comme cela déplaira fortement à d’autres, plus concernés par leur vie privée, et tenant à bien différencier ce qui est sur le PC de ce qui est sur le web.
Ce n’est pas tout, car sur une simple recherche à partir du bureau, des liens commerciaux en provenance d’Amazon vous sont proposés… Cette fonctionnalité a soulevé beaucoup de discussions et de critiques.
Une autre nouveauté, et pas la moindre, est celle de pouvoir, lors de l’installation, chiffrer tout le contenu de son disque dur. Cette fois, c’est un gros progrès pour la protection de ses données personnelles.
On voit ainsi ainsi deux nouveautés allant dans deux directions diamétralement opposées. Les articles suivants de l’EFF sont très intéressants sur ces deux sujets (en anglais) :
En conclusion, si cette intégration au web ne vous concerne pas plus que ça, mieux vaut rester avec la version 12.04, qui est la version LTS (Long Term Support), et donc plus stable et maintenue pendant 3 ans.
Mais revoyons tout cela plus un peu en détail :