Ma mondialisation (2)

l'affiche du film Le film de Gilles Perret suit son chemin. L’émission de France-Inter Là-bas de Daniel Mermet a fait une émission sur ce thème, et intitulée Les patrons contre la Finance. Une bonne émission à écouter en attendant de pouvoir voir le film de Gilles Perret, au printemps, sur Arte.

C’est intéressant d’entendre un patron te raconter qu’aujourd’hui seule la logique financière est appliquée, et que la main d’oeuvre forcément… avec l’Asie, ou même l’europe de l’Est…

Le problème, c’est qu’il ne le comprend que lorsque lui-même se fait « bouffer » (disons absorber).

C’est l’histoire du poisson qui mange le poisson plus petit que lui, qui lui même se fait manger par un autre poisson plus gros que lui… etc… Alors il se plaint, forcément.
La prise de conscience est un peu tardive, pour des mecs qui se présentent comme chef d’entreprise. En fait, le profit personnel a été la règle, pour les uns comme pour les autres, et donc le résultat ne devrait surprendre personne…

Vous pouvez écouter l’émission ici. Il s’agit de toute l’émission: répondeur, intro, répondeur, sujet…comme chaque émission de Là-bas, ou de Daniel Mermet. Une vraie différence.

Mais qui est vraiment surpris ? Est-on vraiment différent, toutes proportions gardées ?

New-YorCoeur

Le site de Charlélie Puisque Charlélie Couture est d’actualité (au moins sur ce blog !), je suis allé acheter son disque, New-YorCoeur (joli titre d’ailleurs), et ce sans l’avoir écouté auparavant ! Je tiens à le signaler, c’est rare. 😉

Première écoute: le son est bon, pêchu. Bons musiciens, la voix inimitable de Charlélie aussi: ce disque s’écoute avec grand plaisir.

Les mélodies pas mal et variées, mais en fait pas très nouvelles, il reprend quelques genres américains classiques… et aussi une marseillaise ! Les textes sont un peu faibles sur certaines chansons… C’est bon, mais ce n’est pas top quoi !

J’aime bien J’suis miné,  le texte  est bien tourné sur un sujet fort.

Week-end à Nantes

Accéder à l'album Week-end à Nantes la semaine dernière, chez Dominique et Martine, avec Eric et Cocotte. J’étais descendu en train, 2h et hop ! on arrive en pleine forme. On fera le samedi aprè-midi une belle ballade à St-Marc sur mer: pensez aux vacances de Mr Hulot…

Voilà un premier album avec les photos prises vendredi et samedi soir, 2 soirées agrémentées de bons plats, et de bonnes discussions.

Zenphoto et les sous albums

logo zenphoto La nouvelle version 1.0.4 de Zenphoto (l’album photo que j’utilise), supportant la gestion des sous-albums, après 6 mois d’attente, est enfin disponible ! Champagne !! C’est un premier pas vers une future version 1.1, mais avec des nombreuses améliorations selon le développeur. Voilà comment il présente cette nouvelle version :

After over six months, I finally got it together enough to release the next minor version, 1.0.4. This release is a lot bigger than +0.0.1 gives it credit for though — it includes exponential performance improvements from 1.0.3, a completely restructured database storage model, many tweaks and bugfixes, and more, making it the most stable and clean release to date. A lot of work went into this (as you might expect from a six month wait) and it should be a perfect stepping stone to sub-albums and further improvements in 1.1.

The other big change is sort of secretly included in this release, and it is the backend infrastructure for sub-albums. There is too much yet to be done for an actual release touting that feature, but most of the code is there already. You can try it out with the sub-albums development testing theme, which you can download here if you want. NOTE that most features are missing and all you can expect is to browse sub-folders using the theme. There is no appropriate administrator interface, sorting, paging, or anything else you might expect. No guarantees about anything if you actually want to use it 😉

Cela implique 2 choses: je vais enfin pouvoir classer les albums par rubrique, comme sur le site d’origine (des sous-menus). Et je vais devoir changer de thème, car cette nouvelle fonctionnalité requiert des thèmes nouveaux. Finalement, ça ne tombe pas mal, j’y pensais après avoir en avoir vu d’autres.

Précision

J’en profite pour apporter une précision concernant la taille des images: depuis 2 albums, elles sont 800×600, mais sont toujours affichées au même format quand on parcoure l’album (soit une largeur de 595). Ce n’est qu’en cliquant sur l’image que vous obtenez la vue en 800×600.

Pourquoi ? d’abord pour que l’affichage du menu et de la photo , voir du premier commentaire ne prennent pas trop de hauteur. Ensuite, si j’agrandis cette taille au delà de 640×480 (taille des premières photos, elles seront légèrement étirées..

Il faudrait donc trouver un nouveau thème, et positionner le menu à gauche, afin de gagner de la hauteur pour l’affichage de la photo en parcourant l’album. Enfin, laisser les photos à une taille plus importante, puisque:

1) le stockage est de 100Go sur Free,

2) nous disposons tous d’une ligne haut débit.

Du boulot en perspective, quoi !

Johnny Rivers

Johnny Rivers - John Lee Hooker Le week-end dernier à Nantes, chez Dominique et Martine, samedi soir, en fin de soirée, Dominique commence à sortir les vieux disques du placard. C’est comme ça, on n’y peut rien, une sorte de tradition je crois… On n’a pas craiment le choix, surtout quand il vient de s’acheter un nouvel ampli (de qualité) !
Bref, voilà que Domi sort ce CD de Johnny Rivers; à ma grande surprise (et pour mon plus grand bonheur): j’avais cherché ce disque sur le net il y a peu de temps, hélas sans succès (je crois que j’avais cherché johnny River, sans le « s »). On écoutait ça au foyer du lycée de Vitré… avec un autre disque d’ailleurs: « Mon frère » de Maxime Le Forestier ! Bref, c’était les années 70… Tout cela ne nous rajeunit pas !

L’album Vinyl de l’époque ne comportait que 6 morceaux (le dernier, John Lee Hooker, prenait toute la face B et durait 15mn). Album live, fait de reprises de morceaux célèbres, rock, un peu blues, qui swing pas mal et donc très dansant.

Le CD que l’on trouve aujourd’hui rassemble en fait 2 disques, soit 17 morceaux. Tous dans la même veine… le deuxième morceau, Sunny, est un grand classique.

Voilà les titres des morceaux, ainsi que la description sur Amazon… Continuer la lecture… Johnny Rivers

Ken et Charlélie

Ken, Charlélie, et les palets bretons Voilà une bien belle histoire qui s’est déroulée la semaine dernière.

Ken Webb est un pote d’Hubert, musicien New-Yorkais, et qui vient en Bretagne mixer ses disques (le prix d’un studio d’enregistrement en Bretagne, comparé à celui d’un studio New-Yorkais lui paie largement son séjour !

Et Charlélie vient de sortir un disque (NYCoeur)… Hubert se dit « tiens, Charlélie vit à New-York, Ken aussi… et si… ». Il se rend donc sur le site de Charlélie, trouve son adresse mail, et lui envoie un message du genre « Salut Charlélie, je suis un fan de longue date… j’ai un pote musicien qui vit lui aussi à New-York… à qui il ne manque sans doute pas grand chose pour percer… ce serait sympa de le rencontrer…« .

Quelques heures après, Charlélie avait répondu, donnant son adresse et son téléphone à Ken ! Ce dernier était encore en France, mais rentrait à New-York le lendemain. Aussitôt arrivé à NY, il appelle Charlélie… qui lui dit : « ouais, je suis chez moi, passe dans 2 heures si tu veux…« .

Et voilà des photos de la rencontre… avec un bon produit breton en cadeau de bienvenue : des palets bretons !!

Sympa non ? la disponibilté de Charlélie Couture est une véritable bouffée d’oxygène dans ce monde où le star système règne en maître dès que la réussite est là.

Les palets bretons ont tout de même généré un peu de convoitise, comme il fallait s’y attendre:

même à Nancy, je les adorais

ça va être dur !

Mais au final, tout s’arrange:

mangez du palet breton sans modération

Vous pouvez aussi aller faire un tour sur le site de Charlélie ou le site de Ken

Beryl

beryl1.png Beryl, le gestionnaire de bureau 3D, c’est un peu le pendant de l’interface graphique du futur MS Windows Vista. Avec Ubuntu, c’est déjà là.

A quoi ça sert ? A rien diront les puristes: c’est donc indispensable ! En fait plein d’effets graphiques, comme par exemple les fenêtres qui se déforment comme du chewing-gum quand on les déplace, la transparence, ou encore des effets de vagues, ou de pluie… on peut aussi visualiser les 4 bureaux possibles sous la forme d’un cube…

La preuve par l’image:

bureau.png

Voici donc 2 bureaux: je peux basculer de l’un à l’autre d’une simple combinaison de touches, ou faire tourner le cube avec la souris…

Vous remarquerez à droite la fenêtre de Vmware, qui me permet de démarrer Windows (toujours présent sur le disque) dans une fenêtre, sans avoir à redémarrer le PC, et de lancer par exemple IGN Rando, logiciel qui n’existe pas sous Linux.

Avec Beryl, en supprimant les animations inutiles, et ne gardant que le pratique ou l’esthètique, on doit arriver à quelque chose de pas mal. C’est sympa de pouvoir régler le contraste d’une fenêtre avec la roulette de la souris, ou bien d’aligner toutes les fenêtres sur l’écran.

Un autre exemple, inutile celui-là, mais marrant:

fenetres.png

Et Microsoft dans tout ça ?

Microsoft va sortir en janvier Windows Vista à grand renfort de publicité.

Qu’est-ce que Vista ? un noyau plus sécurisé pour contrer les attaques incessantes (inconnues sous Linux), et une interface graphique 3D.

La différence est que Microsoft utilise DirectX (techno propriétaire MS) alors que Beryl (ou encore Compiz) utilse OpenGL (techno open source). Il s’agit pour les deux d’utiliser les capacités du processeur graphique directement, ce qui permet tous ces effets sans (trop) ralentir le système.

Mais pour Windows Vista, il vous faudra débourser entre 100€ et 400€.
Les prix ne sont pas encore communiqués, c’est normal, les mauvaises nouvelles viennent en dernier.

Ubuntu Edgy Eft

salamandre.jpg Je viens de passer à la dernière version d’Ubuntu appelée Edgy Eft ce qui peut se traduire par « la salamandre énervée »…

Le monde du logiciel libre regorge de noms d’animaux pris comme symbole, comme le gnou de Gnu (!), ou le pingouin de Linux… Et les développeurs d’Ubuntu s’en donnent à coeur joie, on se demande même où ils vont chercher ça…

Rappelons le nom des versions successives:

4.10 – The Warty Warthog (Le Phacochère Verruqueux)
5.04 – The Hoary Hedgehog (Le Hérisson Vénérable)
5.10 – The Breezy Badger (Le Blaireau Jovial)
6.06 – The Dapper Drake (Le Canard Pimpant)
6.10 – Edgy Eft (La salamandre énervée)
7.04 – The Feisty Fawn (Le Faon Courageux)

La prochaine version à venir est donc maintenant la 7.04, ce qui signifie avril 2007. Le rythme habituel est une nouvelle version tous les 6 mois, avec les améliorations qui vont avec. Meilleur que Microsoft, non ? d’autant qu’elle est par nature gratuite.

La mise à jour s’est déroulée sans problème, et je peux maintenant synchroniser mon Palm, un des derniers trucs qui ne passaient pas sous Ubuntu. Je le synchronise avec mon carnet d’adresse d’Evolution, le logiciel de messagerie. Pratique.

J’ai quand même du réinstaller quelques programmes (non officiels), mais sans perdre mes « settings » précédents, donc pas vraiment gênant et très rapidement corrigé. Sous Linux, ce genre de choses est parfaitemant géré.
Les quelques problèmes rencontrés, comme par exemple Vmware qui ne démarrait plus, ont été vite réglés grâce au site de la communauté francophone, très réactive, et qui avait déjà identifié et solutionné ces problèmes.

Les nouveautés de cette version: démarrage et arrêt plus rapides, Firefox 2.0 (même si je l’avais déjà installé auparavant), la mise à jour de nombreux logiciels: Evolution 2.8 (messagerie), Gaim 2.0 beta (pour msn), Gnome 2.16.1 (interface graphique), et d’autres encore.

Sous le capot: Noyau Linux 2.6.17, Python 2.5 et surtout X.org 7.1, intégrant AIGLX, qui permet l’exploitation du processeur de la carte graphique, nécessaire pour utiliser Beryl, le gestionnaire de bureau 3D.

Le prochain article sera sur Beryl !

Ma mondialisation

mamondialisation.jpg C’est un film de Gilles Perret, qui raconte une histoire de mondialisation à travers les yeux d’un petit patron.

Nous sommes dans la vallée de l’Arve, en Haute-Savoie. Il y a 2 siècles, les horlogers suisses faisaient fabriquer des rouages miniatures aux paysans. Le savoir-faire aidant, ils sont aujourd’hui 12000 salariés à fabriquer des pièces de hautes précisions pour l’automobile, l’aéronautique ou les armements.

On n’a pas le choix, c’est la phrase qui revient sans cesse. Petites entreprises, elles ont pour la plupart cédé aux attraits de la mondialisation, créé des succursales en Asie, ou ailleurs. Les fonds de pensions ont pris le contrôle, et à terme… ils sont plutôt inquiets, ces petits patrons richissimes qui voient leur entreprise échapper à leur contrôle.

On va dans le mur… seule la logique financière importe… l’avance technologique nous sauve, mais pour combien de temps ?… on vend nous-même nos technologies aux chinois… on est trop cher… faudrait supprimer les charges… le code du travail… nous les patrons sommes aussi sous Temesta ! c’est horrible, on n’y peut rien.

Alors, l’un d’entre eux dit: il fallait rester petit comme moi, avec 25 salariés, à l’échelle familiale. Ils avaient le choix, mais par avidité, ils en ont voulu encore plus. « Je vous plains, dit-il, parce que vous cherchez votre identité« . Eux se taisent.

Effectivement, les entreprises qui sont restées à l’échelle familiale se portent toutes bien.

Ce film passera sur Arte au printemps. Une salle à Paris en ce moment, et un tour en province… J’ai hâte de le voir !

Comment dit-on déjà: Small is beautiful ?

(Source Le Canard enchaïné – mercredi 15 novembre 2006)

Ballade aux Tuileries

Accéder à l'album Ballade aux Tuileries début novembre. La FIAC venait de se terminer, mais quelques sculptures restaient encore visibles au jardin des Tuileries.

Sous un soleil hésitant, et un vent frais, voilà quelques photos, entre autres d’un sous-marin russe égaré dans un bassin, et d’une pile de seaux majestueux (car en inox !). Et le Grand Palais, toujours fermé le mardi comme chacun sait.

Lectures, Ubuntu, Smartphone, Cinéma, entre autres…