Comicopera – Robert Wyatt

comicopera.jpg Je suis tombé sur ce disque par hasard, en achetant un « Best of 2007 » des Inrocks. L’un des rares artistes que je connaissais, c’était Robert Wyatt. Et encore, de nom ! impossible de me rappeler le moindre album… Heureusement, je connaissais le titre du morceau : Hasta Siempre Commandante… Ouf !

Cette reprise étant excellente je me suis dit que ça valait la peine d’écouter le disque complet, Comicopera. La pochette est belle, c’est déjà ça… et l’on découvre l’univers musical de Robert Wyatt, très soigné, tendance jazz, très soft, et plein d’influences de toutes sortes. Il y a une unité de ton à travers les titres de l’album, et en même temps on passe d’une ambiance à une autre… jazz, pop, rythme cubain… c’est un peu surprenant, mais on se laisse vite conduire. Le genre d’album que l’on peut écouter plusieurs fois et y découvrir de nouvelles choses. Voilà le début de Hasta Siempre Commandante, cela donne une idée de l’atmosphère de l’album :

Hasta Siempre Commandante

robertwyatt.jpg Robert Wyatt (né en 1945 à Bristol). Après avoir fait partie d’un trio de jazz, il rejoint The Wilde Flowers, un groupe de rock psychedelique dont faisait partie Kevin Ayers (lui je le connais). Il est en fait connu pour fonder ensuite Soft Machine, un groupe des années 60. Il en est le batteur mais chante aussi. Le groupe connait un bref succès, mais des dissensions apparaissent vite, Robert Wyatt s’en va et monte un autre groupe, Matching Mole (cherchez l’analogie). En 1973, il fait une chute du quatrième étage d’un immeuble, probablement sous LSD, et perd l’usage de ses jambes. Il s’oriente alors vers une carrière solo. Ses principaux albums seraient Rock Bottom, Dondestand et Shleep. De ce que j’ai écouté, on reconnait sa patte et son univers.
Manifestement, il prend son temps avant de sortir un album… le temps d’en faire un petit bijou.

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