Chiang Rai

la carte Encore un peu plus au nord, à 150 kms de Chiang Mai, voilà Chiang Rai. Plus petit, et donc moins développé touristiquement.

Chose amusante, j’y ai retrouvé le Night Market de Chiang Mai d’il y a dix ans… A taille humaine, avec une scène où un groupe joue de la musique traditionnelle, en alternance avec des danses également traditionnelles (à Chiang Mai, on est passé aux instruments électriques, aux reprises des Beatles et autres succès de la pop occidentale…).
Et je ne suis pas le seul ! une espagnole croisée dans un bar m’a fait exactement la même réflexion , à ceci près qu’elle était venue il y a quinze ans. Ce qui m’amène à me demander si c’ était bien il y a dix ans en ce qui me concerne ?? je n’en suis pas certain du tout après réflexion, probablement plus en fait.

J’y suis resté deux jours, le premier à visiter les temples de la ville, le second à aller voir le Wat Rong Khun à 13 kms de Chiang Rai, connu sous le nom de Temple blanc, et construit par un artiste contemporain thailandais, Chalermchai Kositpipat.

Bon, à part qu’il ait eu la bonne idée de faire cela dans son village natal (ça aide le petit commerce), et passé la première impression (blancheur, pureté), c’est quand même d’un style assez rococo et plutôt répétitif. A l’entrée, on passe par deux cornes et un « bassin » empli de mains tendues vers le ciel, soulevant des crânes, et symbolisant les créatures de l’enfer. Mince, il y a un enfer aussi chez les bouddhistes ??

A l’intérieur du temple, où les photos sont interdites (on se demande pourquoi), une fresque mélange une figure mythologique à des avions de chasse militaires, une montre (serait-ce une Rolex ?), un rayon laser, un champignon atomique, etc… L’inspiration est manifestement un peu trop contemporaine !

A part ça, il commence à pleuvoir pas mal, et souvent. J’écourte donc le voyage dans le nord et prend l’avion pour Koh Samui, une île au sud de la Thailande. Pas sûr qu’il y fasse meilleur, mais entre deux averses, la plage devrait être plus cool qu’une ballade hasardeuse d’où l’on revient trempé.

Les photos

à table !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *