Prasat Preah Vihear

le trajet Mardi dernier, départ de Siem Reap pour le temple de Prasat Preah Viehar, au nord du Cambodge, tout près de la frontière Thailandaise. Avec la journaliste française et un de ses amis, nous avons loué une voiture (170$) : nous passerons une nuit sur place, et nous arrêterons également à Koh Ker, un autre ensemble de temples qui se trouve sur “la route”… enfin la piste qui promet d’être un rude, mais bon… dans les nuages Ce joli temple perché en haut d’une montagne et offrant une vue magnifique sur la plaine côté Cambodge est convoité par les deux pays, et encore l’été dernier des troubles avaient éclaté entre soldats des deux bords. Maintenant, la situation est redevenue calme, et l’Unesco s’employant à calmer le jeu. attroupement La piste à l’aller s’est révélée assez facile, même si on a quand même les fesses en compote à la fin de la journée. Évidemment, il y a de la poussière, mais en voiture, pas de problème. Lors d’un bref arrêt pour fumer une clope, plein d’enfants surgissent d’on se sait trop où… Sur la première partie jusqu’à Koh Ker, on voit beaucoup de terres en cours de défrichage (arbres brûlés, abattus), sans doute pour  démarrer des cultures (bananes, papaye, palmiers pour l’huile de palme, etc…).

la pyramide Arrivés a Koh Ker vers 11h, on  fait une visite assez rapide du temple principal, le prasat Thom, une grande pyramide à 7 niveaux, et de 40 mètres de hauteur. Nous avons également déjeuné sur place (petite cahute au bord du temple), puis repris la piste. Là, on s’est fait secoué un peu, la piste est un peu moins bonne… pour finalement arriver à Kor Muy, dernier village dans la plaine, en bas de la montagne. Ici, les pensions sont assez rudimentaires : maisons en bois, chambres avec moustiquaires et ventilo, salle de bain et toilettes (rudimentaires) au fond du couloir à droite. escalier monumental Finalement, on décide d’aller dormir en haut (pour un confort égal) au pied de l’escalier monumental du temple, puisqu’il y a une guesthouse. Ceci afin de pouvoir profiter du lever du soleil le lendemain matin. Mais voilà, il faut monter… 5 kms de pente très raide (des endroits à 35%)… Un peu crevés (fainéants ?), on se laisse convaincre par un 4×4 pick-up pour la modique somme de 30$. Une arnaque, 30$ pour 5 bornes, c’est plutôt élevé, mais bon… (aller-retour quand même !).de jolis sourires Bref, on a passé la soirée en bas du temple, un ensemble de baraques assez rudimentaires, avec des militaires cambodgiens (souriants) qui passent régulièrement. Tout cela est très cool, certains s’arrêtent même regarder la télé (un film de guerre, tant qu’à faire !), seule occupation de toute façon le soir. Les gens sont très natures, et se laissent prendre en photo avec de grands sourires. Tout cela est très sympa, la bouffe un peu moins, elle aussi très sommaire.

sous la pluie Nous avions prévu un réveil matinal pour assister au lever de soleil… mais vers 5h du mat’, ce sont l’orage et la pluie qui m’ont réveillé, et pour n’arrêter que vers 9h. On faisait un peu la gueule… j’ai du acheter un parapluie, mon poncho étant reste à Siem Reap (ça fait deux fois que je me fais avoir !). Finalement, le temple dans la brume était très joli, et la vue sur la plaine moins belle sans doute, mais on voyait les nuages en-dessous de nous, c’était quand même très beau. sous la pluie C’est lorsque que nous avons repris la piste que l’on a commencé à comprendre que ça n’allait pas être de la tarte. Plus de poussière, mais de la gadoue… Nous avons failli nous embourber une bonne dizaine de fois… mais le chauffeur se débrouillait plutôt bien avec sa Toyota Camry… Une fois quand même, il a fallu que des paysans du coin poussent la voiture (leur tracteur était lui aussi embourbé)… ça a vraiment été limite, et on a du faire 50 kms en trois ou quatre heures.

sous la pluie Au retour, nous passions par Anlong Veng, le dernier bastion des khmers rouges, refuge de Pol Pot, Nuon Chea, Khieu Samphan et Ta Mok. La ville n’est tombée qu’en 1998, après la mort de Pol Pot. Nous avons pu visiter la maison de Ta Mok (2$), au bord d’un lac artificiel créé à sa demande, ce faisant inondant et tuant beaucoup d’arbres. Leurs troncs se dressent aujourd’hui, noircis, comme un terrible symbole du régime khmer.

Pour plus de photos, voir ici.

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