Burning – Lee Chang-Dong

J’ai d’abord entendu parler de ce film coréen par le Canard enchaîné, qui en donnait une bonne critique. Puis sur France Culture, le journaliste regrettait amèrement qu’il n’ait pas eu la palme d’or (comme le fait Télérama sur l’affiche), et fustigeait le jury par la même occasion. Enfin, ce film est tiré d’une nouvelle de Murakami. Tout cela m’a donné envie d’aller le voir.

Avec un début plutôt lent (le film dure 2h30), on met un peu de temps à rentrer dans l’histoire, ou plutôt l’histoire met un peu de temps à démarrer : Jongsu, un jeune coursier taciturne, mutique, retrouve une ancienne voisine de son enfance, Haemi. Celle-ci le séduit, puis part en Afrique pendant que Jongsu s’occupe de son chat. À son retour, Haemi est accompagnée d’un jeune coréen, Ben, riche et oisif. Le trio va apprendre à se connaître, puis Haemi va disparaître.

Tout ceci a pris 90 minutes, mais j’ai trouvé tout de même de l’intérêt a observer les rapports entre coréens, et la culture coréenne par la même occasion. On est loin de l’occident, et ce temps était peut-être nécessaire. À partir de là, Jongsu va essayer de retrouver Haemi, et les propos ambigus de Ben vont finir par lui devenir suspects.

Pour conclure, c’est un bon film sur la Corée moderne, avec de bons acteurs, une intrigue digne de Murakami (rien n’est certain), des images et une musique qui créent une belle ambiance : on passe tout de même un bon moment. De là à crier à la palme d’or…

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