Thaïlande et retour
Chiang Mai
14/02/2024
– J’arrive à Chiang Mai vers 17h, et j’achète tout de suite une carte SIM pour 15 jours : 499 THB (30 Gb data). Puis je prends le bus pour descendre à Chiang Mai Ancient City (50 THB). Enfin, je traverse à pied une bonne partie de la vieille ville vers mon hôtel. Il y a un spectacle sur l’une des places, et je m’arrête pour regarder :

Je me fais très vite la réflexion suivante : je vois beaucoup moins de sourires qu’au Sud Vietnam. C’est assez surprenant, la Thaïlande étant réputée pour être le pays du sourire, mais c’est frappant, et je me rends compte de la chance que j’ai d’avoir passé ces 45 jours au Vietnam.
J’arrive à mon hôtel, le Nine Smiths Hotel, où j’ai réservé deux nuits pour 71€, petit-déjeuner compris. Je pose mon sac, puis sors pour boire une bière, dîner et boire un smoothie en guise de dessert. Je suis assez fatigué, je rentre à l’hôtel pour bouquiner un peu avant de m’endormir.
15/02/2024
– Je sors visiter quelques temples, après avoir trouvé une banque pour un « Cash advance », car ici tous les ATMs te prennent 220 THB de frais à chaque retrait (ce qui fait quand même 5€, c’est une vraie arnaque). Ce sera avec la Bangkok Bank cette fois-ci.
Je déjeune dans une espèce de cantine d’un excellent « pad kra prow », du poulet parfumé au basilic servi avec du riz. J’essaie d’engager la conversation avec un voisin de table, mais celui-ci me fait une mimique sans répondre. Bizarre, s’il ne comprend pas un mot d’anglais, ça va être compliqué pour lui. Bon, de toutes façons, à voir sa tête, il n’avait pas l’air très sympathique.
L’après-midi, après une petite sieste, je me dirige à pied vers le night market à l’ouest de la vieille ville (Kalare Night Market). J’arrive un peu tôt, il fait encore jour, et je bois une bière tranquillement. J’hésite à m’acheter une chemisette qui me plaît bien, et finalement je remets ça à mes derniers jours à Bangkok, histoire de ne pas encombrer mon sac-à-dos : bien mal m’en prendra puisque je ne retrouverai pas la même couleur à Bangkok ! La nuit tombe, et les choses s’animent, de grandes tables sont dressées au milieu d’une zone cernée par des stands de cuisine, avec une musique d’ambiance fort sympathique. Je dîne d’un pad thaï, le plat national.
Je passe une bonne soirée, puis je rentre tranquillement à pied à l’hôtel (plus de 5 kms). J’ai failli me faire heurter par une voiture : le trottoir était occupé par une voiture en stationnement, un piéton arrive en face, je me décale encore plus sans me rappeler que les voitures arrivent dans mon dos, la Thaïlande roulant à gauche. Ouf, c’était chaud !

Pai
16/02/2024
– Départ pour Pai ce matin à 9h00, dans un minivan. C’était un hollandais à Phong Nha qui m’avait conseillé d’aller y faire un tour… La route est très sinueuse, on doit franchir des montagnes, et j’ai hâte que cela se termine. Il y a beaucoup de jeunes dans le van, peu bavards (c’est là que l’on comprend qu’on fait désormais partie des vieux ! 🙁 ). On arrive vers 12h30, ma chambre à l’hôtel Pailifornia (2 nuits, 52€) ne sera dispo qu’à 14h, je pose mon sac et vais déjeuner dans la « Walking street » de Pai. La rue a l’air très commerçante, mais l’ambiance est cool, et je vois quelques rastas : le hollandais ne m’avait pas menti en me disant que Pai avait gardé un air des années 70 ! 😉 Retour à l’hôtel, et je demande à changer de chambre, la clim’ faisant un bruit d’enfer. Le changement se fait rapidement et sans problème.
L’après-midi, je me promène dans les alentours de la rue principale, le centre de Pai est très petit, on arrive vite à la campagne en traversant la rivière. Je bois une bière au retour, au bord de la rivière, l’endroit est très calme et c’est bien agréable.
Le soir arrive, et la « walking street » s’anime très vite. Les bars et les restaurants sont nombreux, touristes et thaïlandais se promènent et profitent de la petite fraîcheur du soir. Je me nourris de street-food au gré des stands, et termine par une part de gâteau vegan banane-chocolat… Je suis un peu enrhumé, c’est assez désagréable.
17/02/2024
– Pas de petit-déjeuner au Pailifornia, je pars donc à pied vers le centre-ville. Je prends un très bon petit déjeuner au Pedlar, puis je loue un scooter auprès d’un japonais qui vérifie tout : quelle est mon expérience de conduite ? je dois même lui montrer comment je fais un demi-tour dans la rue ; puis il prend une vidéo du scooter sous tous les angles avant d’enfin me le louer : rien à dire, il fait ça de façon très pro, c’est bien la première fois que je vois ça !
Je pars à la découverte des environs, d’abord le memorial bridge (un pont construit par les japonais pendant la guerre, sans grand intérêt), puis le canyon de Pai, dont je n’oserai pas franchir le premier rétrécissement (cercle rouge sur la photo du centre, 30 cm de large sur seulement quelques mètres, mais parois à pic), à mon grand désarroi… Il faut dire que si on se loupe, non seulement on se paie une belle chute, mais il faudra aussi attendre un certain temps avant que les secours arrivent, vu qu’il n’y a aucune structure sur place. Une leçon d’humilité en quelque sorte : je ne le sentais pas, alors je ne l’ai pas fait.
L’après-midi, je continue la balade en allant voir le grand bouddha blanc qui apparaît sur une colline au sud de Pai. L’endroit est sympa, je discute longuement avec un américain très sympa sur nos voyages respectifs.
En revenant à Pai, j’observe comment l’horizon est bouché, ainsi que la fumée dégagée par les brûlis qui expliquent la pollution. En fait, c’est le moyen traditionnel (et le plus économique) qu’ont les paysans pour préparer les sols et les fertiliser. Cela désespère le ministre du tourisme, mais il n’y a pas vraiment de solution à ce problème, si ce n’est d’éviter la région pendant cette période.
J’en profite pour regarder la pollution sur IQAir, et c’est la cata, comme je m’y attendais : +150 à Pai (petite ville au milieu des montagnes), +126 à Chiang Mai, +90 à Bangkok, et surtout c’est encore pire dans les deux provinces à l’Ouest où je comptais me rendre : +160 ! Il va falloir que je revois sérieusement mon itinéraire, parce que je n’ai pas l’intention de rester à respirer des particules fines quand même assez nocives :
Le choix sera vite fait : il faut aller au Sud de Bangkok, il n’y a que là que la situation est correcte. Reste à trouver un spot en bord de mer pour finir le voyage, ce ne devrait pas être trop compliqué 😎 .
Je reviens à Pai, et je me rends compte que je n’ai pas mis d’essence, le scooter était loué avec le réservoir au 3/4 plein, une grande première ! Le soir, retour au night market, et je choisis cette fois d’excellents raviolis vapeurs au Gyoza Queen ! C’est ma dernière soirée à Pai, j’avais prévu de ne pas rester si la pollution était mauvaise…
18/02/2024
– Je retourne au Pedlar prendre mon petit-déjeuner, puis je ramène le scooter au loueur : il vérifie tout, mais pas un mot sur l’essence, cool ! Le minibus part à 10h comme prévu, mais la suite ne va pas être celle attendue !
Je suis assis à côté du chauffeur, et je vois vite qu’il n’a pas l’air rassuré quant à l’état du minivan : il fait des essais de frein, ralentit, accélère, etc… Et finalement, dès que l’on aborde la montagne, il s’arrête après un point de contrôle de l’armée, et demande à tout le monde de descendre. Il ne parle pas ou peu anglais, son collègue non plus, c’est un peu l’incompréhension, et cela ne va pas s’arranger car quand un autre minivan s’arrête à sa hauteur, tous nos bagages sont transférés vers celui-ci… et que les deux véhicules repartent !
Nous sommes une douzaine de passagers, et on nous a tout de même expliqué qu’un minivan de remplacement allait arriver. Mais ce n’est pas vraiment ce qui se passe : en fait, rien n’est prévu en cas de panne, et chaque minivan qui passe s’arrête pour prendre 1 passager supplémentaire (alors qu’il est déjà plein). C’est donc le grand système D, on partage un siège ou une banquette avec une personne de plus que prévu, et voilà ! Résultat, après 2 heures d’attente (à chaque arrêt, les chauffeurs sont surpris qu’il y ait autant de personnes à embarquer, bref c’est un gros b…), je fais partie des 3 derniers avec un jeune couple de hollandais très sympathique. Ils sont en voyage pour un an, et vont bientôt passer au Vietnam : je leur raconte mon expérience et combien j’ai aimé la partie Sud et la gentillesse des vietnamiens. C’est alors qu’une voiture s’arrête, avec à son bord un jeune couple de thaïlandais ; le jeune hollandais va les voir et leur explique la situation, leur demandant si par hasard ils ne pourraient pas nous prendre à bord ? La femme parle un peu anglais, et ils acceptent très gentiment de nous ramener à Chiang Mai ! C’est vraiment cool, ils iront même jusqu’à nous déposer à la gare routière pour que nous puissions récupérer nos bagages. Un grand merci à eux, et l’inverse à la compagnie Prempacha, qui nous a littéralement abandonné sur la bord de la route. La leçon est claire, il n’y a pas de S.A.V. !
Chiang Mai
Je file à mon nouvel hôtel (en Grabcar), situé dans un autre quartier de la vieille ville, le Yindee Stylish Guesthouse (1 nuit, 27€). L’hôtel et la chambre se révèlent très bien, et le quartier très sympa, avec quelques ruelles piétonnes très agréables. Un peu de calme hors de la circulation ne fait pas de mal, c’est ce qui manquait au précédent hôtel où j’étais allé. Je me promène dans le quartier, visite un temple, bois une bière bien méritée après cette longue journée. Le soir, je vais au « Sunday night market », mais il y a trop de monde, je fais presque tout de suite demi-tour. J’observe que le massage est une affaire qui marche !
Bangkok
19/02/2024
– Je quitte Chiang Mai aujourd’hui, je ne veux pas rester dans le nord du pays avec cette pollution. Matinée tranquille, mon vol pour Bangkok est à 13h40. En fait j’ai réservé un bus de nuit (15h de trajet) pour rejoindre Khao Lak où je compte passer quelques jours tranquilles au bord de la mer pour finir le voyage. Décollage de Chiang Mai, et l’occasion d’avoir un bon aperçu de la pollution :
Arrivé à Bangkok, je prends le bus S1 pour Kao San Road, comme j’avais fait au début de mon voyage. J’ai le temps de prendre une bière sur KSR et d’observer l’animation,et de voir comme tout à changé depuis ma première visite ici, il y a près de 40 ans ! Puis je dîne rapidement d’un Chicken Byriani à mon restaurant préféré, dans une petite impasse juste au-dessus de Kao San Road.
Le bus part à 19h, tous les backpackers se retrouvent à Kao San Road, dans un immeuble, on patiente un peu puis on suit le type de l’agence qui nous amène sur le grand boulevard où nous attend le bus. Tout cela me rappelle de vieux souvenirs, j’avais fait le même trajet en me rendant à Ko Phi Phi il y a bien longtemps. J’étais jeune à l’époque, et passer la nuit dans un bus ne me dérangeait pas. Cette fois, ce sera plus dur, et j’arriverai avec le dos bien cassé à Khao Lak !
Mais avant cela, on passe donc la nuit à rouler. Le bus est rempli de jeunes occidentaux de toutes nationalités, la plupart avec des écouteurs dans les oreilles, penchés sur leur smartphone. Les places ne sont pas numérotées, c’est chacun pour soi et certains en prennent à leur aise : une jeune fille occupe deux sièges avec ses sacs, et refuse obstinément de laisser quelqu’un s’asseoir à ses côtés. Bel esprit ! Je m’assois à côté d’un type qui occupe le siège côté rangée, et qui daigne me laisser le siège à côté, même si manifestement il aurait bien fait pareil que la nana. J’essaierai sans succès d’engager la conversation avec lui. La classe d’âge a encore frappé ! 😉
Vers 6h du matin, on arrive à Surat Thani, et tout le monde descend du bus. C’est la gare routière où les voyageurs sont dispatchés selon les différentes destinations vers le sud de la Thaïlande. Là encore, le comportement des jeunes laisse à désirer : descendant parmi les derniers, je vois un thaï décharger à lui tout seul tous les sacs des passagers de la soute du bus. Je vais spontanément l’aider, puis un autre passager fait de même : à nous trois, l’affaire est réglée en quelques minutes, et le thaï est manifestement très content d’avoir reçu de l’aide. Les autres occidentaux sont allés se jeter sur le mini petit-dej qui est offert, plongés sur leur écran magique, et n’ont sans doute même pas remarqué ce qui s’est passé. Ils ne sont en général pas très aimables avec les locaux d’ailleurs, enfin c’est l’impression qu’ils me donnent : ils restent dans leur monde, tout leur est dû puisqu’ils ont payés et le reste ils s’en foutent.
Toujours est-il que les thaï locaux m’ont à la bonne, et lorsque je cherche une place pour m’asseoir une fois mon petit-dej récupéré, deux d’entre eux me proposent de m’asseoir à leur table. Je pense que l’un d’entre eux est un flic en civil, l’autre travaillant à la gare routière. Ce dernier plaisante avec moi : après m’avoir demandé où j’allais, il m’explique que son collègue est taxi, et qu’il peut m’y emmener pour xxxx BTH à Khao Lak (une somme délirante). Je joue le jeu et je lui dit que j’accepte, que c’est un très bon prix, et on se tape dans la main. Tout le monde rigole, même si je vois que le flic n’apprécie qu’à moitié la blague… Mais bon, on passe un bon moment en attendant le bus pour Khao Lak.
On prend un autre bus, manifestement local, et c’est reparti ; je sens bien mon dos ! On passe par une région avec des paysages karstiques magnifiques, c’est le parc national de Khao Sok, et je me dis qu’il faudra que je m’arrête par là un jour :
Khao Lak
Finalement, j’arriverai à Khao Lak vers 11h (parti à 19h de BKK la veille), il fait très chaud, je suis fatigué, et j’ai le dos cassé. Je cherche l’hôtel, mais la localisation sur Agoda est bidon et j’ai bien du mal à trouver de l’aide. Personne ne connaît ou ne parle anglais, j’essaie au 7 Eleven du coin sans plus de succès. C’est finalement grâce à Google Maps que je trouverai la bonne adresse (à plus d’1 km de celle d’Agoda). J’arrive là-bas en sueur, ça fait plus d’une heure que je marche avec le sac à dos en plein cagnard…
Petite anecdote : je signalerai l’erreur de localisation au service client d’Agoda, ce qui me prendra du temps et de l’énergie car mon interlocutrice ne sait pas trop comment gérer cela. On me demande le bon endroit, je finis par faire un screenshot de GMaps, etc… La nana m’assure qu’elle a fait suivre au service technique, blabla, me remercie, etc… Quand je regarde aujourd’hui, ils n’ont rien fait, l’endroit indiqué est toujours le même. En fait, toutes ces boites (je pense que Booking et autres c’est pareil) ont un service client très limité, et si on a le malheur de sortir des quelques process existants, c’est mort, cela part dans les oubliettes. Bref, inutile de perdre son temps à signaler une erreur dans ce genre de situation.
Le resort (Gerd and Noi resort) a l’air calme, ce sont de petits bungalows, et il y a une piscine. Pas de Gerd en vue, je ne verrai que Noi sa femme (enfin je présume), qui dirige tout avec sa mère. Son anglais est limité, mais on s’en sort. Le restaurant ne fonctionne pas, mais le petit-déjeuner oui. L’essentiel de la clientèle vient d’Allemagne, et semble être des habitués (le matin au petit-dej, c’est « guten morgen ! » 😆 ). J’ai réservé 4 nuits pour 178 €, soit 45€ par nuit, et finalement je resterai une nuit de plus. Le tarif est un peu cher, mais je voulais être près de la mer. Je file déjeuner rapidement dans un petit resto du coin, et reviens au bungalow me reposer, je suis vidé ! La sieste sera assez profonde, j’ai mal et peu dormi dans ce « night bus » !
Puis je pars explorer les environs : si je suis à 50m de la mer, il n’y a pas de plage au bout de la route. Vers le nord, la première plage est à 1 km et est très petite. Entre les deux, ce ne sont que des resorts privés, impossible d’accéder à la plage (toutes privatisées). En fait, pour aller à la grande plage, il faut aller au Sud et faire un détour (terrains privés), et donc marcher environ 10 minutes. De fait, c’est un peu l’arnaque quand tu regardes la carte pour choisir l’hôtel… Mais bon ça va, une fois sur place, la plage est magnifique, il y a un bon resto face à la mer, et je vois que je vais pouvoir passer quelques jours bien relax ici.
Mes journées vont s’organiser un peu de la sorte : petit-dej’ à l’hôtel, et bouquin jusqu’à 10:30, puis direction la plage à pied. Baignade puis marche vers le sud le long de la plage pendant 1h A/R. Encore un peu de lecture, puis resto soit sur la plage (très bon mais un peu cher) ou de retour vers l’hôtel. Puis lecture et sieste à la chambre… Je ressors en milieu d’AM, re-plage avec bouquin, puis je vais vers la route pour boire une bière ou deux. Vers la fin, je me laisserai tenter deux fois par les nombreux salons de massage. Puis direction le night market, où je dîne dans une bonne ambiance.
Voilà la zone d’où je ne sortirai qu’une fois en louant un scooter pour explorer un peu les environs.
Quelques photos de la plage :
Et le soir c’est donc le night market, tous les stands de fringues vendent exactement la même chose, c’est assez incroyable ! Je trouve un petit resto où je peux observer la chef cuisiner le plat commandé : on voit que tous les ingrédients sont préparés, il n’y a plus qu’à passer au wok (une bonne méthode de travail à retenir) ! J’aurai même droit un soir à un excellent dessert riz gluant-mangue… Un autre soir, sur la route, je trouve un restaurant Koréen (inattendu !) Et je peux y goûter un bœuf Bulgogi, une recette que je fais à la maison, mais avec du porc. Excellent !
Sinon pas grand chose donc à raconter, si ce n’est que c’est l’endroit où le tsunami a frappé en premier en 2004. Il y a un petit musée que je suis allé visiter (300 THB), mais franchement pas à la hauteur de la catastrophe. Depuis, des bâtiments ont été construits en bord de mer où les gens peuvent se rassembler, et des plans d’évacuation sont affichés :
Annulation KLM
La seule chose à raconter finalement, c’est que KLM m’envoie un mail pour m’annoncer que mon vol est annulé ! Je reçois le mail le 22/02, soit une dizaine de jours avant le date de retour. Ils me proposent à la place un vol retour via Hong-Kong un jour plus tard, sans me parler de prendre en charge la nuit supplémentaire à BKK, sans me laisser d’autre choix que d’accepter ou de refuser (impossible de répondre au mail). Je les contacterai tout de même via WhatsApp, mais les temps de réponse sont délirants, et le lendemain il faut tout recommencer ou presque, car c’est un autre interlocuteur. Tout cela est très énervant, le client ne peut que subir la situation. On ne m’y reprendra plus à choisir des compagnies comme AF ou KLM quitte à payer plus cher en espérant un service de qualité.
Je demande donc le remboursement, et cherche un autre vol retour pour Paris. Ce sera avec la Thaï Airways, 975€, vol direct. J’en profite pour avancer le retour d’une journée, car je commence à ressentir l’envie de rentrer chez moi.
Avec la KLM, j’avais un retour BKK-AMS avec une nuit d’hôtel sur place et le lendemain AMS-CDG puis CDG-RNS. KLM m’ayant remboursé 1010 €, sauf que j’arrive à Paris au lieu de Rennes. Le billet de train coûte 98€, je retombe à peu près sur mes pieds (j’ai la chambre d’hôtel à AMS en moins à payer). On verra plus bas que le trajet CDG-Rennes va me coûter plus cher (et durer plus longtemps) que prévu, mais c’est un autre histoire. Théoriquement, je passe tout de même de 32h de trajet à 17h ! Une fois ceci réglé (et moi calmé envers KLM parce que ça m’a bien stressé et énervé cette histoire), je passe les deux derniers jours à Khao Lak tranquillement en suivant ma petite routine.
Bangkok
27/02/2024
– Départ en minivan le matin à 8h tapante, pour aller prendre l’avion à Phuket (aucune envie de refaire le trajet de retour en bus, j’ai assez donné ! 😉 Arrivé à Bangkok, je saute littéralement dans le bus A2 qui m’emmène vers mon nouvel hôtel et nouveau quartier. Je descend à Victory Monument, et marche jusqu’à l’hôtel. J’ai choisi ce quartier car j’ai un RDV dans une clinique dentaire, pour voir ce qu’ils me proposent pour mes dents : il y a du boulot, et j’ai voulu pouvoir comparer les prestations entre la France et la Thaïlande. Le frère d’une amie vit à Bangkok, et m’avait donné le nom de son chirurgien dentiste. J’avais donc organisé tout ça avant de partir.
Une fois mes affaires posées, je me balade dans le quartier, fais quelques achats dans deux shopping centers comme il y a beaucoup à Bangkok. (je trouve des polos d’une marque locale, et pas des contre-façons de marques occidentales comme on en trouve partout). Le soir, je dîne dans la rue.
28/02/2024
– Direction la clinique dentaire, où j’ai rendez-vous à 11h. Le chirurgien est très cordial, très pro aussi, le matériel est au top : radios puis imagerie 3D de ma bouche, puis il me fait un diagnostic qui me paraît cohérent, il m’enverra le devis plus tard. Je paie environ 10 000 THB pour ça, soit 265 €, non remboursé évidemment. Une fois revenu en France, je ferai faire un devis par mon chirurgien : cela me coûtera 200 € de ma poche. Au final, et sans rentrer dans les détails, ce n’était pas une bonne idée : il y a des contraintes qui font que l’opération doit se faire 3 étapes espacées de plusieurs mois (donc soit prendre 3 vols A/R soit rester 6 mois à Bangkok), plus le prix de son devis assez élevé (~15K€ pour 4 implants et un appareil), je ne vois pas bien comment cela peut être intéressant. Ceci dit, le frère de mon amie avec qui je discutais de ça m’a appris qu’en Thaïlande, on marchandait un devis dentaire comme tout le reste. 😳
Puis je continue à faire un peu de shopping, et me rend à Chatuchak market : hélas, j’ai complètement oublié qu’il n’est ouvert que le week-end ! 🙁 je me rabat sur le Silom Shopping Center, et le soir je vais au Jodd Fairs night market, plutôt orienté nourriture, dîne sur place, puis prend un Grab taxi vers le Pratunam night market, où je trouve à peu près ce que je cherchais. Je laisse un pourboire au taxi car on a bien traîné dans les bouchons, et il est tout content ! Puis je rentre à pied à l’hôtel.
29/02/2024
– C’est le dernier jour à Bangkok, je retourne au au Pratunam Bazaar (c’est le jour) et je trouve d’autres souvenirs à ramener pour la famille et les amis. Je reviens à l’hôtel faire le check-out, il me reste l’après-midi à passer, je retourne dans un shopping center acheter un ou deux tee-shirts de plus, avant de prendre le train pour l’aéroport. Je croise un français qui est très juste au niveau horaire et qui va devoir courir dès l’arrivée à l’aéroport… Moi, c’est l’inverse, j’ai tout mon temps, je me change dans les toilettes pour mettre chaussures et pantalon, puis attend tranquillement l’embarquement vers Paris vers minuit…

Paris
L’arrivée à Paris me laissera quelques souvenirs… Aterrissant à 7:00 du matin, j’avais réservé un train à Roissy CDG pour 8:40 direction Rennes. Le timing me semblait suffisant… Ce ne fût pas le cas : dès l’immigration (passeport) c’était le b… complet, les guichets étaient surchargés de files d’attente de voyageurs apparemment chinois. Des agents nous dirigent vers la droite au fond d’un grand couloir : en arrivant vers ces nouveaux guichets, ils sont eux aussi surchargés, et d’autres agents nous disent de retourner d’où l’on vient ! C’est la panique totale… Avec quelques passagers, on finit par passer sous les sangles délimitant les couloirs virtuels, ayant repéré les accès « passeport biométrique » qui étaient à peu près libres. Et on passe en quelques minutes !
Direction la récupération des bagages, et je vois sur l’écran TV que le déchargement du vol a commencé à 7:20 : là je me dis que c’est bon, que je vais avoir le temps de prendre mon train. Erreur, car le tapis roulant des bagages est totalement surchargé par les bagages des chinois bloqués à l’immigration. C’est à nouveau le b… et nos bagages sortent sporadiquement, un ou deux de temps en temps, les bagages coincent le tapis roulant, etc… Finalement, je récupérerai mon sac vers 8:50, mon train est déjà parti et je peux faire une croix sur mon billet (97 €).
Mais ce n’est pas fini, la SNCF m’explique que les prochains trains au départ de Roissy CDG sont dans la soirée. Et que si je veux partir plus tôt, il me faut aller à Montparnasse. OK, je me dirige vers le RER, et là nouveau b… : la queue aux quelques malheureux guichets est interminable, et côté automates c’est encore pire : 2 sur 3 sont en panne, et la file d’attente encore plus longue ! Je me dis « Welcome back to France, estime-toi heureux qu’il n’y ai pas de grèves »… 😉 Mais bon, j’en ai marre, je décide de prendre un taxi, qui mettra plus de deux heures pour rejoindre Montparnasse à cette heure-ci, et qui me coûtera 100 €. Je finirai par prendre un train pour Rennes vers 15:30 (nouveau billet 98 €).
Voilà, c’est la fin du voyage, des amis viendront me chercher à Rennes, et le lendemain je rentrerai dans mon cher Finistère enchanté par ce voyage ! 😎 Seul truc à revoir : trois mois, c’était un peu long à mon goût, j’aurais bien fait deux semaines de moins.
Coût du voyage
J’ai fait un calcul approximatif du coût de ce voyage long de 3 mois : le voyage précédent, j’avais fait une estimation à 5 000 € pour 10 semaines. Et là, j’arrive à près de 7 000 € pour 14 semaines. Je suis donc plutôt dans les clous…
Mais avec le recul je me suis plutôt mal débrouillé pour les billets d’avion : partir de Rennes en avion n’est certainement pas la meilleure solution, je suis en train de m’en rendre compte en préparant mon prochain voyage pour cet hiver ! J’ai fait RNS-AMS puis AMS-BKK en vol direct avec KLM : c’est plus cher que de prendre le train pour CDG, puis de prendre un vol avec escale au départ de Roissy. Une escale à mi-chemin permet en plus de se détendre les jambes, c’est donc le choix que je fais cette année, et je réduis le coût par deux ! De plus, comme je l’ai expliqué, KLM m’a fortement déçu, aucun intérêt à continuer avec eux.
Bref, voilà quelques tableaux pour ce voyage :
Libellé | Montant | ||
Billets avion | 2 216 € | ||
Train – Taxi | 295 € | ||
Autres dépenses (hôtels, restos, etc…) | 4 556 € | ||
Total dépenses | 6 967 € |
Détail des billets d’avion :
Vols internationaux | Montant | ||
KLM Rennes-Bangkok A/R | 1 380 € | ||
Supplément sièges confort | 290 € | ||
Remboursement KLM | – 1 010 € | ||
Vol Thaï BKK-CDG | 975 € | ||
TOTAL | 1 635 € |
Vols intérieurs | Montant | ||
Dong Hoi – Hanoï | 65 € | ||
Hanoï – Chiang Mai | 109 € | ||
Chiang Mai – Bangkok | 138 € | ||
Phuket – Bangkok | 169 € | ||
TOTAL | 481 € |
Détail Trains – Taxi :
Train – Taxi | Montant | ||
SNCF Roissy CDG-Rennes | 97 € | ||
SNCF Montparnasse-Rennes | 98 € | ||
Taxi Roissy – Montparnasse | 100 € | ||
TOTAL | 295 € |
Statistiques des dépenses journalières :
Stats dépenses quotidiennes | jour | semaine | ||
Durée | 101 | 14 | ||
Dépenses | 68 € | 500 € |