Archives de catégorie : Ubuntu

aaPhoto : améliorer les photos d’un seul clic

logo_aaphoto.gif Voilà un petit logiciel gratuit et très pratique, disponible sous Windows comme sous Linux, ou encore Mac. Il permet d’un simple clic de souris d’améliorer le contraste, la balance des couleurs et le gamma. Très pratique pour ceux qui ne veulent pas se prendre la tête avec un logiciel de retouche d’images complexe, y passer du temps, ou qui n’en ont simplement pas envie.
Ne vous attendez pas à des miracles, mais le résultat est plutôt efficace, voyez plutôt :

Image sous-exposée

avant après

Image surexposée

avant après

Couleurs ternes

(il s’agit d’une vieille photo papier (scannée) dont les couleurs ont passé)

avant après

Installation sous Ubuntu

L’installation sous Ubuntu doit se faire manuellement, car ce logiciel n’est pas encore dans les dépôts. Il y sera probablement un jour, mais pour l’instant, voilà comment il faut faire:

Installation des programmes

Il nous faut tout d’abord installer nautilus-actions et zenity, si ce n’est pas déjà le cas. La commande suivante les installera si nécessaire :

sudo aptitude install zenity nautilus-actions

Les commandes suivantes vont télécharger le programme, le décompresser et le déplacer dans /usr/bin:

cd /tmp
wget http://log69.com/downloads/aaphoto_linux.tar.gz
tar xvf aaphoto_linux.tar.gz
sudo mv aaphoto /usr/bin/

A ce stade aaphoto est déjà exploitable (en mode commande), mais nous allons l’intégrer au menu contextuel (bouton droit de la souris) lorsqu’une ou plusieurs images sont sélectionnées.

Pour ce faire, il nous faut créer un petit script d’exécution, puis créer une nouvelle action pour Nautilus Actions.

Le script

Pour créer le script, taper :

sudo gedit /usr/bin/embellir_photos.sh

Et coller le texte suivant dans l’éditeur qui s’ouvre :

#!/bin/bash
/usr/bin/aaphoto --autoadjust "$@" | zenity --progress --pulsate --text "Ajustement des photos" --auto-close

Puis on lui accorde le droit de s’exécuter (on n’est pas sous Windows !)

sudo chmod +x /usr/bin/embellir_photos.sh

Voilà, il ne nous reste plus qu’à créer la nouvelle action.

Le menu contextuel

– Menu Système – Préférences – Configuration des actions Nautilus
– Cliquer sur Ajouter
– Dans l’onglet “Actions et entrée de menu”, entrez ceci :

embellir.png

Et voilà, la nouvelle entrée apparait dans le menu contextuel :

nautilus-action.png

Avec Ubuntu 16.04

J’ai réinstallé aaphoto récemment, sous Ubuntu 16.04. Comme Nautilus a été simplifié par l’équipe Gnome, il n’y a plus d’option « Configuration des actions Nautilus » dans les préférences système.
Il suffit maintenant de créer le script embellir-photos.sh dans le répertoire /.local/share/nautilus/scripts de son « home » pour qu’une entrée Scripts apparaisse dans le menu contextuel, avec le script que l’on y a ajouté :
menu Scripts dans Nautilus

La gendarmerie sous Ubuntu

ubuntu.gif Mercredi 30 janvier, le colonel Nicolas Géraud, adjoint au sous-directeur des télécommunications et de l’informatique de la gendarmerie nationale, a annoncé la migration du poste de travail du gendarme sous le système d’exploitation GNU/Linux Ubuntu. Soit 70 000 postes (durée de la migration : 5 ans). Les machines neuves seront livrées avec Ubuntu installé à partir d’un packaging réalisé par la gendarmerie.

En 2005, la gendarmerie passait à OpenOffice, abandonnant Microsoft Office. L’année suivante, elle choisissait le navigateur internet Firefox et la messagerie Thunderbird. Avec ce changement du système d’exploitation, la migration vers le logiciel libre est maintenant complète.

Alors, ça vous fait quoi d’être encore sous Windows ?

Baobab avec Nautilus-actions

 Voilà un petit truc pratique à faire sous Ubuntu : il arrive souvent que l’on veuille connaître la place qu’occupe une répertoire (sa taille sur le disque), et mieux encore ce qui prend de la place à l’intérieur de ce répertoire (fichiers, sous-dosssiers).

Depuis la version Feisty, Ubuntu fournit un outil graphique d’analyse appelé Baobab. Mais il n’apparait pas par défaut dans le menu contectuel (click droit) d’un dossier. C’est néanmoins facile à réaliser ave l’aide de Nautilus-actions.

Nautilus-actions sert justement à cela : ajouter des actions spécifiques en fonction de l’objet sélectionné. Pour en savoir plus, aller voir ce lien vers la documentation française d’Ubuntu. tout y est expliqué : description, comment l’installer, ainsi qu’une liste d’actions toutes prêtes que l’on peut télécharger. C’est clair et complet, comme d’habitude.

Comment ajouter Baobab dans le menu ?

baobab1.png

– Menu Système – Préférences – Configuration des actions Nautilus
– Cliquer sur Ajouter
– Dans l’onglet « Actions et entrée de menu », entrez ceci :

Libellé : Analyser
Infobulle : Analyser le contenu du répertoire
Icône : /usr/share/icons/hicolor/scalable/apps/baobab.svg
Chemin : baobab
Paramètres : %u

– Enfin, dans l’onglet Conditions, cocher la case « Seulement les dossiers »

Cliquer sur Valider. voilà, c’est fait. Maintenant, un click droit sur un dossier, et l’action « Analyser » apparaît.

baobab2.png

Palm sous Ubuntu

palmz22.png J’avais un petit problème avec mon Palm : je n’avais réussi à le synchroniser avec l’agenda d’Evolution (le client mail par défaut d’Ubuntu, équivalent Outlook du libre) qu’avec la version Egdy Eft, il y a un an. Et dans la douleur encore !

Impossible d’y arriver avec la version précédente… ni la suivante ! Récemment passé à Gutsy Gibbon, je refais une tentative, sans succès. Ce n’est pas que cela me préoccupe tant que ça, mais bon : ne pas avoir une fonctionnalité, c’est une chose. En voir une disparaître en est une autre, on supporte moins facilement. C’est typiquement une lacune qu’avait Linux comparé à Windows, pour une opération aussi simple.

Mais le monde Linux avance vite… pour qui sait être patient !

C’est en lisant la liste des nouvelles fonctionnalités de la prochaine version d’Ubuntu que la première bonne nouvelle est arrivée :

Logiciel de synchronisation pour Ubuntu.
Intégration de OpenSync et Conduit dans Ubuntu pour permettre la synchronisation facile avec un maximum de PDA, téléphones portables, des services Internet avec des multiples pims et une notification de synchronisation pour un matériel nouvellement connecté.

Chouette, plus que 6 mois à attendre me dis-je… Et puis je finis par tomber sur une page intitulée Easy Palm Device Setup. Voilà la manip, elle est très simple et surtout très efficace. Il faut d’abord lancer un éditeur de texte et créer un fichier, en tapant la commande suivante :

[sourcecode language=’php’]
gksudo gedit /etc/udev/rules.d/10-custom.rules
[/sourcecode]

Entrez votre mot de passe, puis coller le texte suivant dans le fichier vide qui s’ouvre :

[sourcecode language=’php’]
BUS= »usb », SYSFS{product}= »Palm Handheld* », KERNEL= »ttyUSB* », NAME{ignore_remove}= »pilot », MODE= »666″
[/sourcecode]

Il faut maintenant éditer un second fichier, déjà existant celui-là :

[sourcecode language=’php’]
gksudo gedit /etc/modules
[/sourcecode]

et ajouter après la dernière ligne :

[sourcecode language=’php’]
visor
[/sourcecode]

Voilà. Il suffit de redémarrer, ou de taper la commande suivante :

[sourcecode language=’php’]
sudo modprobe visor
[/sourcecode]

Et voilà, le Palm est devenu Plug-and-Play… « behold the power of UDEV » dit-il.
Mais qu’est-ce que c’est, Udev ?

Sous Unix, le répertoire /dev sert à contenir les périphériques sous forme de fichiers. Udev est le nouveau sytème pour gérer le répertoire /dev, et fournir une connexion robuste aux applications. Souple, il permet à l’utilisateur de définir des régles, et d’associer un nom constant au périphérique. Ce qui simplifie énormément la gestion des périphériques Plug&Play, qui sinon n’ont pas toujours le même nom, selon l’ordre de branchement.
Dans le cas du Palm, puisque toutes les applications cherchent à se synchroniser avec /dev/pilot, Udev lui affecte ce nom (name=pilot), et le tour est joué.

Pour en savoir plus, il y a toutes les explications sur cette page de la documentation française.

Video disponible sur Skype Linux

skype_webcam_ubuntu.png Il y avait une chose qui manquait sous Linux, c’était la vidéo sur les clients de messagerie instantanée.. Cette lacune est comblée avec Skype 2.0 pour Linux. C’est encore une version beta (en version anglaise), mais elle fonctionne très bien. Je l’ai bien sûr aussitôt installée.
Il suffit de télécharger ici le paquet logiciel (un fichier .deb, comme debian), de cliquer dessus, et l’installation se déroule comme un charme.

skype-options.png Un petit tour dans les options pour tester la webcam et faire un « Test Call », qui permet de s’assurer que votre micro fonctionne correctement : vous appelez ce numéro, une voix vous demande de parler pendant quelques secondes, puis vous repassse immédiatement votre message. Ainsi, vous êtes certain que tout fonctionne.

Voilà donc enfin, quelques années après la version Windows, une version Skype pour Linux. Et bien sûr on peut contacter via Skype des amis qui sont eux sous Windows.

Ce qui n’est pas possible avec le très populaire Windows Live Messenger (et MSN) : seul le client officiel développé et distribué par Microsoft est autorisé à se connecter au réseau .NET Passport. Les distributions Linux (dont Ubuntu) ne proposeront donc jamais de solution officielle. Et ne serait que pour s’affranchir de la publicité qui pollue réellement l’interface de MS, Skype est nettement préférable.

La migration de MSN à Skype est du même ordre que celle de Windows à Linux : une histoire d’inertie, probablement.

Ubuntu 7.10 – Gutsy Gibbon

gutsy.gif La nouvelle version d’Ubuntu est donc sortie comme prévu fin octobre. C’est la version 7.10 (soit octobre 2007). Le nom de code est Gutsy Gibbon ce qui signifie le gibbon courageux (la version précédente s’appelait le faon fougueux).

Alors quoi de neuf dans cette dernière mouture?

Côté système :

Noyau Linux 2.6.22 et Gnome 2.20 (Xorg 7.3, initialement prévu, avait pris un peu de retard et ne sera intégré que dans la prochaine version, on reste donc en 7.2). Le noyau apporte une meilleure reconnaissance des périphériques, les mises à jour de sécurité, et un environnement de bureau amélioré grâce à Gnome.

Bonne nouvelle, Ubuntu sait maintenant écrire sur une partition NTFS, la partition de Windows XP, rendant ainsi la cohabitation ou la migration plus facile. La gestion des pilotes propriétaires a également été améliorée.

tracker.jpg Un nouvel outil d’indexation fait son apparition, Tracker, vous permettant de retrouver facilement vos fichiers (équivalent à Google desktop).

AppArmor, qui vient de Novell, est également intégré. Il s’agit de sécurité système, cela permet d’associer à chaque programme un profil de sécurité qui restreint ses capacités. Un moyen de renforcer encore le système.

A noter qu’une lacune importante de Linux est comblée avec un nouveau Failsafe X mode :

failedxorg.jpg Auparavant, en cas de problème avec l’interface graphique, on se retrouvait devant ce beau message. Une fois validé, l’utilisateur se retrouvait en ligne de commande, et devait éditer manuellement le fichier xorg.conf à l’aide de vi, ou le remplacer par une sauvegarde faite auparavant. Une chose très rebutante pour un utilisateur classique.

bulletproof_xorg.jpg Et voilà Bulletproof-X : il est maintenant possible de configurer sa carte graphique et son écran via la fenêtre ci-contre, ce qui simplifie grandement la tâche.

J’ai testé, c’est très bien fait, on choisit sa carte et son écran dans une liste, et on arrive sur le bureau de Gnome sans avoir à mettre les mains dans le cambouis.

Impression : le système d’impression précédent (gnome-cups-manager) a été supprimé et remplacé par la solution de Fedora (system-config-printer) qui a fait ses preuves. Un avantage du logiciel libre : si quelque chose existe dans une autre déclinaison de Linux, il suffit de l’adopter. Il installe par défaut une imprimante PDF.

Les applications

rhythmbox.jpg Côté applications, Rhythmbox, le lecteur audio inspiré de iTunes, passe en version 0.11.2 : il intègre 2 plugins pour la lecture de Jamendo et Magnatune, les sites de musique libre. L’occasion d’écouter de la musique gratuitement en toute légalité, et de l’acheter à un prix raisonable si on le souhaite. Admirez ci-contre le beau panneau latéral que cela donne.

Firefox passe quant à lui en version 2.0.0.8, incluant un nouveau module d’installation d’extensions bien pratique. De plus , si une page web requiert FlashPlayer, Firefox vous proposera de l’installer en allant le télécharger sur le site d’Adobe. C’est pratique et bien intégré au système, bravo.
OpenOffice passe en version 2.3, corrigeant essentiellement des bugs ou apportant des améliorations.

Voilà pour le petit tour d’horizon des principaux changements. L’upgrade à partir de Feisty s’est déroulée sans aucun souci. Il était tout de même préférable d’attendre quelques jours avant de lancer la mise à jour, car les serveurs étaent bien occupés ! Mais c’est plutôt agréable de voir ainsi tous les six mois son système évoluer, intégrer de nouvelles fonctionnalités, de nouveaux programmes.

Ubuntu Feisty Fawn

ubuntu.jpg Des nouvelles d’Ubuntu: la version 7.04 (soit Avril 2007) est sortie comme prévu fin avril. Le nom de code cette fois-ci est Feisty fawn (le Faon Fougueux).

Les nouveautés

Comme d’habitude, des mises à niveau des éléments centraux du système: un nouveau noyau Linux 2.6.20, X.Org 7.2 et Gnome 2.18. Même si ces choses ne sont pas directement visibles, elles montrent le dynamisme du logiciel libre.

analyseur-utilisation-disques.png

Mais aussi un nouvel outil de migration Window pour faciliter celle-ci, ainsi qu’un gestionnaire de réseau « zero configuration », qui détecte seul les réseaux filaires et sans fils (wireless).

A noter enfin un nouvel analyseur d’utilisation des disques (ci-contre), qui permet une vue graphique de la taille de chaque répertoire.

Les Codecs et les pilotes propriétaires

L’installation des codecs audio-video non libres est désormais automatisée. Si Ubuntu ne peut les fournir de base (pour des problèmes de droits), ils sont désormais automatiquement installés au premier besoin.

Côté pilote propriétaires, une solution équivalente a été trouvée: par défaut, Ubuntu installe les pilotes « libres ». Mais un Gestionnaire de pilotes propriétaires vous permet de choisir d’installer le pilote propriétaire de votre carte graphique ou de votre carte wi-fi.

Les jeux

sudoku.png

Côté jeu, un Sudoku et un jeu d’échec font leur apparition.

J’en connais qui seraient capables de passer à Ubuntu rien que pour le Sudoku…

Effets 3D

Enfin, les premiers effets 3D sont maintenant intégrés de base. Je vous avais parlé de Beryl dans un article précédent. Le projet Beryl était un dérivé (un fork) du projet Compiz, libre, mais financé par Novell. Les 2 projets sont maintenant réunis, et vont ainsi vont progresser plus vite. C’est donc désormais Compiz que l’on retrouve dans Ubuntu Feisty.

J’avais désinstallé Beryl, car j’avais quelques plantages, probablement dûs à ma carte graphique, une carte ATI Radeon X600. J’ai également désinstallé Compiz. Pas d’effets 3D donc: j’utilise les pilotes libres, il faudrait que j’essaie avec les pilotes propriétaire, mais bon… c’est joli, mais cela n’a rien d’essentiel.
A ce sujet, il vaut mieux posséder une carte nVidia, car la société nVidia joue le jeu du logiciel libre et fournit les infos nécessaires au développement d’un bon pilote. Ce qui n’est pas le cas d’ATI.

Voilà un petit tour d’horizon de Feisty Fawn. Prochaine version en octobre, elle s’appelera Gutsy Gibbon (le Gibbon venteux)…

Partenariat Dell / Ubuntu

logodell.png Ça y est, l’annonce est officielle: DELL va proposer des PC avec Ubuntu comme système d’exploitation. L’offre est pour l’instant limitée aux US, mais gageons qu’elle sera étendue à l’europe et au reste du monde bientôt.

C’est un pas important pour Ubuntu et le logiciel libre: un grand constructeur mondial qui propose Ubuntu en lieu et place de Windows… si vous le désirez. Peut-être même la première épine dans le pied du géant Microsoft. Fini le temps où Windows était imposé sur chaque PC vendu dans le monde, rapportant ainsi, grâce à des accords d’exclusivité, des millions de dollars à M$.

Et bravo à Dell, qui choisit clairement l’ouverture, au risque de subir les foudres de Microsoft, qui lui augmentera probablement le prix des licences Windows.

Tout cela a commencé il y a à peine 2 mois: Dell avait alors lancé sur son site ideastorm une enquête pour connaître les envies de ses clients: quelle distribution Linux préfèreraient-ils voir sur un PC Dell ? C’est manifestement Ubuntu qui a eu le plus de réponses favorables.

On peut déjà en tirer la conclusion suivante: si vous voulez acheter un PC qui sera compatible Ubuntu (je veux dire par là qui n’utilise pas de pilotes propriétaires pour lesquels le constructeur ne fournit que la version Windows), alors achetez un DELL.

Le lien vers l’annonce officielle de DELL.

LightZone

Site Lightzone Retoucher les images, les photos, ce n’est pas toujours simple, et les logiciels puissants comme Adobe Photoshop ou The Gimp (l’équivalent open-source) ne sont ni faciles ni intuitifs au premier abord. Ils nécessitent un temps d’apprentissage, mais savent tout faire.

Alors voilà LightZone, dont la seule fonction est de travailler sur la couleur, les contrastes et la tonalité, mais en restant très simple d’emploi. Light Crafts, l’éditeur, a de plus décidé de fournir la version Linux gratuitement, alors que la version Windows ou Mac est payante (vous pouvez tout de même la tester 1 mois gratuitement). Sympa, non ?

J’ai eu besoin de ce logiciel pour une des photos que j’avais prise à la Défense: j’avais pris 2 photos, en jouant sur le diaphragme, voyant bien que j’étais en contre-jour. Mais aucune des deux ne faisait l’affaire: sur la première, la tour est bien, et sur la seconde, les buissons sont correctement exposés. En 5mn, grâce à LightZone, j’obtenais la troisième photo:

les buissons sont trop sombres la tour est surexposée les buissons de la première photo ont plus de lumière maintenant

Il y a sûrement moyen de faire mieux encore, et toujours aussi facilement. Allez voir les 3 démos proposées sur le site de Light Crafts: c’est vraiment bluffant. Fini les photos en contre-jour, ou sans contrastes. Ça a l’air vraiment puisssant.

Listen

Listen Le lecteur audio parfait ? en tout cas il s’en rapproche. Par défaut, Ubuntu installe « Rythmbox », un clone de iTunes, plutôt lourd, et finalement par très pratique. Quand je dis clone d’iTunes, c’est dans le sens « je m’occupe de tout »: musique, radio, podcasts, etc… Sur Windows, il s’insinue partout, et ne parlons de ce qu’il fait sans que vous le sachiez… Pas de ça dans le logiciel libre, bien entendu.
Et dans le monde (du) libre, il y a du choix: il existe un quantité de logiciels pour écouter la musique sur son PC, selon ses goûts et ses besoins. En cherchant et en lisant des articles, j’ai donc choisi Listen: simple, léger et puissant, je peux écouter ma musique et la radio. Il a également une fonction Podcast, mais je ne l’emploierai pas (elle n’est pas top de plus). Mais ce que Listen fait en plus c’est:

  • il va chercher les pochettes sur le Net
  • affiche la page du Wiki de l’artiste ou du groupe
  • affiche les textes du morceau en cours

Démonstration par l’image

Capture-Listen1.png la fenêtre complète, on peut choisir entre 3 modes: le player seul, player + la liste de lecture, et enfin player + la liste de lecture + bibliothèque.

Capture-Listen2.png La page Wikipedia sur l’artiste ou l’album, toujours intéressant pour en savoir plus sur le groupe, son histoire, avec des liens internet pour en savoir plus. Wikipedia est la fameuse encyclopédie libre, très bonne source d’information quoique certains en disent. Je devrais faire un article à ce sujet d’ailleurs.

Paroles Et enfin les textes du morceau courant. Pour enfin comprendre ce que l’artiste anglophone raconte ! Avec un peu de chance… Pour les titres français, cela semble plus aléatoire… J’ai essayé avec Bashung, ça colle rarement: je lance « Ma petite entreprise », et j’ai les paroles de « Ma vie » d’Alain Barrière !!

Il se réduit bien sûr dans le « systray » en simple icône, affiche une petite fenêtre au changement de titre, gère audioscrobbler pour envoyer les infos sur Lastfm. On peut également éditer les informations contenues dans chaque morceau (les « Id tags »: titre, artiste, date, etc…)
Le développement est encore en cours (version 0.4.3), mais c’est déjà un très bon lecteur. Et il s’améliorera encore n’en doutons pas.