Cuers 2008 – Album 2

Accéder à l'album Deuxième album des vacances à Cuers. D’abord une sortie VTT à Pierrefeu, tranquille : une quinzaine de kilomètres et une ballade très sympa. Puis un déjeuner-cerise un dimanche midi, chez des amis de Martine et Blaise. Le principe est simple : chacun amène un plat, et cueille autant de cerises qu’il le souhaite. Maman est là, et on passe une très bonne après-midi, très conviviale.

Cuers 2008 – Album 1

Accéder à l'album Premier album photo des vacances de juin. Après une première semaine passée à Paris, je descend à Cuers chez Jean-Jacques et Claude. Voilà donc quelques photos des Tremourères, ainsi que de Toulon, où je verrai Pierre et Jean-Paul. De Aix-en Provence également avec Maryline, et enfin de Trêts avec Martine et maman.
Blaise devait être au marché, c’était le début de la saison du touriste.

Med Sud I Eyrum Vid Spilum Endalaust – Sigur Rós

Med Sud I Eyrum Vid Spilum Endalaust - Sigur Ross Sigur Rós, c’est un groupe Islandais qui fait une musique un peu à part, mélancolique, fragile, et pourtant très construite. Musique planante, envoûtante, quelque part entre le religieux, le classique, la pop… Ils ont leur propre style en fait, hors des influences habituelles.
Les paroles des morceaux sont en Islandais, mais parfois en vonlenka (langue de l’espoir), un langage imaginaire utilisé lors de la composition des morceaux. Après seulement, ils trouvent le texte. Il arrive que certains morceaux restent dans cette première version. Autre singularité, Jón Þór Birgisson, guitariste et chanteur principal du groupe, utilise un archet pour jouer de son instrument.
Le nom du groupe est en fait le prénom de sa petite sœur (Sigurrós, – « Rose de la victoire »), et s’est créé en 1994 à Reykjavik, peu de temps après sa naissance.

Proches de Radiohead, dont ils ont fait la première partie à une époque, ils collaborent ensemble régulièrement. Les deux chanteurs ont d’ailleurs une voix assez haut perchée. Radiohead est probablement plus rythmé, plus pop.

l'album () J’avais déjà acheté un album précédemment, dont le titre est () (pas de signification connue, le groupe est muet sur ce point). Excellent album, mais que j’avais trouvé toutefois un peu trop calme. Quand j’ai vu qu’un nouvel album sortait, je suis d’abord allé l’écouter à la Fnac. La décision fût vite prise. L’album commence par des morceaux plus rythmés, ce qui n’est pas pour me déplaire. Puis reprend un rythme plus habituel, mais c’est tellement bien fait que je ne regrette absolument pas mon achat. Il faudra plusieurs écoutes pour en faire le tour… et chaque écoute est un plaisir renouvelé.
L’Islande nous avait déjà fait connaître Bjork, comme artiste à part. Sigur Rós vaut lui aussi le détour, dans un registre plus serein, plein d’émotions.

Résistance à l’agression publicitaire

RAP le siteDans notre société de consommation, la publicité est envahissante, c’est le moins que l’on puisse dire. Voilà une diatribe de Florence Gibert, membre de Résistance à l’agression publicitaire.

Le constat est sévère, et se présente ainsi :

Le moteur de cette consommation, c’est le système publicitaire. Il est totalitaire, rétrograde et dangereux, irresponsable, anti-démocratique, inutile et coûteux.

Tout cela démontré en 10 minutes :

[audio:https://pled.fr/wp-content/uploads/2008/08/resistance-agression-publicitaire.mp3]

Dans la dèche au Royaume Enchanté – Cory Doctorow

Dans la dèche au Royaume Enchanté J’avais entendu parler de ce livre en début d’année, à la radio, où le plus grand bien était dit de l’auteur : une nouvelle SF, ayant intégré toutes les technologies modernes, internet, etc… Il n’était pas encore traduit en français, mais allait l’être dans quelques mois. Je le notais dans un coin, et l’ai lu cet été.

Julius travaille à Disney World, fait la quarantaine, mais il a 150 ans en réalité. Peu importe, car le cerveau des humains est maintenant connecté en permanence à une sorte d’internet du futur. Terminaux virtuels au bout des doigts activés d’une simple pensée, idem pour l’écran… ça commence pas mal. Ils peuvent surtout faire une sauvegarde, changer de corps, et restaurer la-dite sauvegarde. Dans ce monde parfait à l’image de Disney World (cherchez l’erreur), et où la mort est vaincue (à condition de bien faire ses sauvegardes), une équipe menace de prendre le contrôle de l’attraction de Julius : la Mansion House.

L’histoire en elle-même est imprégnée de culture américaine, de celle des parcs d’attractions, et plus spécifiquement de cette Mansion House. On a du mal à s’impliquer…
Il n’y a plus d’argent, tout repose sur ton « whuffie », sorte de compteur personnel qui grimpe en fonction de l’estime que te portent les gens (mais qui n’est jamais vraiment décrit en détail, pas plus que la société Bitchum dans laquelle l’histoire se passe). Quand le whuffie baisse, tu deviens une merde, chacun voyant le whuffie de l’autre. Tu perds ton boulot, ta femme te quitte, etc… Dommage, ça aurait pu faire un bon roman de science-fiction.

L’auteur

Cory Doctorow, né en 1971 à Toronto (Canada), est blogueur (blog Boing Boing), journaliste et auteur de science fiction. Il milite à l’Electronic Frontier Foundation, et travaille pour Creative Commons. Ses livres sont téléchargeables gratuitement sur son site, en anglais malheureusement.

L’auteur est certainement intéressant, ce bouquin là beaucoup moins.

Verruyes 2008 – dimanche

Accéder à l'album Et voilà la dernière série de photos de Verruyes, la journée de dimanche. Ce sera la journée la plus ensoleillée de tout le week-end, heureusement que l’on ne rentrait que lundi… Footing le matin avec Hubert, match acharné de football l’après-midi, et partie de palets à l’apéro avec Bruno qui vient d’arriver.

Le lendemain, je pars de bonne heure pour éviter les bouchons, l’occasion de voir le Poitou dans la brume.

Orange Musique Max

illimité = 500 par mois quand même C’était en juin dernier : avec l’offre Orange Musique Max (12€ par mois), vous allez accéder à plus de 500 000 titres. Les slogans sont prometteurs :

Téléchargez, écoutez, regardez toute la musique en illimité!
Pratique: téléchargez et écoutez vos titres aussi sur votre PC!

En y regardant d’un peu plus près, l’offre a ses limites : pas plus de 500 titres par mois, et surtout utilisation des DRM (digital rights management) : pas plus de 5 transferts vers un balladeur (qui doit être compatible DRM). Au delà, chaque titre sera facturé 0,99€. Admirez au passage le grand écart… quelle est la vraie valeur d’un titre finalement ?
Quant à l’écoute sur le PC, il faut être sous Windows naturellement (DRM oblige) mais également installer Orange Media Player (qui s’appuie lui-même sur Microsoft Media Player). Vous ne pouvez même pas choisir votre lecteur audio (ni votre OS), c’est déjà un truc rédhibitoire pour moi.

Par contre, aucune indication publiée par Orange sur la qualité du format audio, il faut chercher un peu sur le web, et on trouve 128 kbits/s, et donc en-dessous du standard d’aujourd’hui, 192kbits/s. Ce point est très décevant : la qualité est volontairement tronquée, on peut tout de même se demander pourquoi. Sans doute parce qu’ici, la musique n’est qu’un produit commercial, et l’auditeur un consommateur. Pour les mêmes raisons, des informations sur votre utilisation de ces fichiers seront remontées vers le serveur, certainement dans un souci de mieux vous servir.

Donc des fichiers audio de qualité inférieure, avec des restrictions sur le nombre de copies. Rien de très nouveau finalement.

L’actualité aidant, l’histoire ne s’arrête pas là… Vous croyez tout de même avoir acheté ces morceaux (en toute légalité) ? Mais que se passerait-il si dans quelques années, pour une raison ou pour une autre (disons que les gains ne sont pas ceux escomptés, ou que l’entreprise a changé de stratégie globale), Orange donc décidait de fermer son service ? Si vous n’avez pas un serveur pour obtenir une license (en cas de changement de matériel par exemple), vos fichiers seraient dès lors inutilisables.

C’est exactement ce qui vient de se passer avec Microsoft qui décida en avril dernier d’arrêter MSN Music. Devant la réaction des utilisateurs, Microsoft a finalement décidé de maintenir le service… jusqu’en 2011 ! Sony avait déjà eu le même genre de problème avec son format ATRAC. En fait ces sociétés devraient commencer à se rendre compte que ces fameux DRM sont bien embêtant à gérer pour eux aussi !

Mais j’ai gardé le meilleur pour la fin : il y a 2 ans, trois membres du collectif StopDRM s’étaient volontairement dénoncés à la police pour avoir brisé les DRM afin de pouvoir écouter leur musique sur leur balladeur personnel. Ce qu’interdit formellement la loi DADVSI. Le Conseil d’Etat a légitimé ce comportement, et le Tribunal de Grande Instance de Paris vient de décider de classer l’affaire, pour cause d’irresponsabilité (!).

Briser les DRM pour son usage personnel sera-t-il toléré en France ? Il va falloir attendre une arrestation…

Vtt remis (presque) à neuf

mon beau vélo, roi des forêts Mon frein arrière m’ayant lâché pendant les vacances de juin, je suis donc allé « au garage », c’est-à-dire chez Mondovélo, le successeur de Véloland. Accueil sympa à l’atelier et on fait le tour de mon vélo, qui a quatre ans déjà.

Pour le frein, c’est une fuite du circuit hydraulique, et l’autre ne vaut guère mieux. juicy 3 Il faut donc tout changer, du levier au disque, en passant par l’étrier, les plaquettes…Ce sera des Avid Juicy 3. Avec eux, je vais mieux freiner me dit-il, sans doute pour me faire passer l’addition (109 € pièce)… d’ailleurs ils marchaient très bien mes freins, avant qu’ils ne lâchent !

On continue l’examen : le grand et moyen plateaux sont usés, idem pour la chaîne et les pignons (la cassette). De plus je veux changer mes pédales pour passer à un système avec fixation. Deore M542 Tant qu’on y est, je change l’ensemble du pédalier pour un Shimano Deore M542 (à roulements externes svp):
La conception intégrée des plateaux assure un changement de plateau très précis. L’intégration du boitier de pédalier réduit considérablement le poids et augmente la rigidité de l’ensemble.
Puisqu’ils le disent… en attendant, quand j’ai essayé mon vélo l’autre jour, le changement de plateau déconnait !

Pour les pédales, ce sera des Shimano PD-M424. shimano_pd-m424 Elles sont mixtes et permettent d’utiliser des chaussures normales grâce à leur coque noire
Car voilà, il faut maintenant ajouter une paire de chaussures pour pouvoir profiter des fixations.Sans se casser la figure, il faut prendre le réflexe de dégager son pied avant de vouloir le poser par terre. J’espère que ce réflexe viendra vite.

Total de la facture : 463 €, soit presque la moitié de son prix d’achat.

Le bon coté des choses, c’est toute la transmission est neuve, ainsi que les freins. Je devrais pouvoir repartir pour un bout de temps. C’est ce que je croyais jusqu’à ce que le type de l’atelier me dise en partant, alors que l’on parlait de mon guidon qui fait un petit grincement qu’il n’avait pu faire disparaître : « vous savez, un guidon, ça se change tous les ans normalement… ». Je suis sauvé !

Voilà quelques photos de la bête :

nouveau pédalier (pédales, plateaux, pignons) Disque et étrier AV Juicy, c'est marqué dessus ! Disque et étrier AR je crois qu'il a envie de rouler

La route – Cormac McCarthy

La route Un bouquin offert par ma frangine pendant les vacances en juin. C’est toujours bon à prendre (la route…). Merci Martine.

L’histoire est post cataclysme nucléaire. On ne saura jamais ce qui s’est passé, pas la moindre information sur les causes possibles de la catastrophe, rien qui pourrait éclairer notre lanterne. Le saurait-on d’ailleurs si cela arrivait ?

On va donc se contenter de suivre un homme et son fils qui errent sur la route, poussant un caddy chargé de leurs maigres possessions. Souvent affamés, à la quête constante de nourriture (non contaminée), et toujours sur leurs gardes, se cachant dès qu’une silhouette surgit à l’horizon. Un peu paradoxal dans la mesure où leur but est tout de même de trouver un groupe humain qui les accueille. Bon… il faut reconnaître que les routes sont très mal fréquentées.
Paradoxalement, il ne se passe pas grand chose, et l’on est pourtant pris par l’histoire. Il y a très peu de dialogues, le père et le fils n’échangeant que quelques mots de temps en temps Le monde est hostile, et ils avancent vers le sud fuyant l’hiver et le froid.

Côté écriture, la traduction a fait un drôle de choix, utilisant le « et » dans les énumérations, chose qui se fait en anglais, mais pas vraiment en français… Exemple :

Il retourna à la cuisine et prit le balai et ressortit et balaya le couvercle et posa le balai dans le coin et retira le couvercle de la citerne.

Un peu lourdingue non ? C’est forcément volontaire, et ma foi je ne comprend pas trop. D’autant qu’on le retrouve tout au long du bouquin. Si le traducteur François Hirsch ou quelqu’un d’autre veut bien m’expliquer, je suis preneur.

Pour le reste, c’est plutôt bien écrit, et l’atmosphère de ce monde d’après parfaitement retranscrite. C’est peut-être cela qui nous accroche… Les jours se suivent et se ressemblent, il y a peu d’espoir, et l’homme trouve la force d’avancer pour essayer de sauver son fils. On sent tout de même que l’ écrivain est un américain chrétien, et que tout cela ressemble fort au Châtiment Divin, et tutti quanti.

La fin est nulle, je ne la dévoilerai pas, mais disons que je l’ai trouvée fort improbable. D’autres ont pu avoir la larme à l’oeil…

Cormac McCarthy est né en 1933 à Providence (Etats-Unis). Reconnu comme l’un des écrivains majeur de son époque, il a reçu le prix Pulitzer en 2007 pour ce livre. Il est hanté par la violence des hommes et la question du Mal (Nathalie Crom – Télérama). Son meilleur livre serait Méridien de sang (Blood meridian) : un gamin au Texas qui se retrouve avec des chasseurs d’indiens, plongé dans un monde où seuls les plus violents survivent (« sorte d’anti-western basé sur des faits réels. Noir, lyrique, et violent »). Et même très violent parait-il.

Lectures, Ubuntu, Smartphone, Cinéma, entre autres…