Kenna – Make sure they see my face

Kenna - Make sure they see my face J’ai découvert Kenna fin octobre, lors de l’émission One Shot Not de Manu Katché. Ce qu’il y a de bien dans cette émission, c’est que l’on voit un peu les coulissses, l’arrivée des musiciens, de courtes scènes prises pendant la réalisation de l’émission. Et Kenna y apparait comme un type très sympa, toujours à déconner, sensible et direct à la fois. Lui son groupe interprèteront deux morceaux, Say good bye to love et Out of control (state of emotion).

Deux bons morceaux qui m’ont incité à écouter puis à acheter l’album Make sure they see my face (littéralement, assure-toi qu’ils voient mon visage). J’aime bien la voix, assez puissante et par qui l’émotion passe, et  peut-être un peu moins la rythmique électronique trop boum-boum de temps en temps. Sinon, l’énergie est là, et tout cela donne une musique assez pêchue. Un autre très bon morceau de l’album est Sun red sky blue.

Kenna, né Kenna Zemedkun, est un musicien américain d’origine éthiopienne. Fils ainé d’une famille installé à Cincinnati dans l’Ohio, Kenna montre son intérêt à la musique à l’écoute du titre The Joshua Tree de U2. [Wikipedia]

Vente à la criée du lot 49 – Thomas Pynchon

Vente à la criée du lot 49 - Thomas Pynchon Le libraire de Puteaux me parlait l’autre jour de cet auteur avec enthousiasme, me montrant le gros pavé qu’il était en train de lire : « Contre-jour », le récit démarrant sur les traces des anarchistes de l’Ouest américain à la fin du XIXè siècle… que Thomes Pynchon, l’auteur, vivait caché depuis des années, pas de photos, pas d’interview à la presse… Je décidais tout de même de commencer plus petit, avec Vente à la criée du lot 49, deux cents pages en format poche.

Je crois que j’ai bien fait, je n’ai pas vraiment accroché. Une histoire pour le moins délirante, sans queue ni tête, bien écrit certes, mais bon…Tant qu’à écrire, autant y mettre un peu de contenu. Pourtant j’aime bien les histoire délirantes (je n’ai rien contre en tout cas), mais il me faut tout de même un sens, ou alors quelques passages remarquables. Allez, un seul ?

Tout se passe en Californie, sous le soleil. Les personnages sont tous délirants, prenant éventuellement du LSD comme le psychiatre (il deviendra fou) d’Oedipa (c’est son prénom), qui apprend qu’elle est nommée exécutrice testamentaire de son ex’ (richissime). A partir de là, plus rien n’est certain : découvre-t-elle des choses ? devient-elle folle ? n’est-ce pas son ex qui aurait préparé toute cette extragante histoire ? La dernière page tournée, vous n’en saurez guère plus !

Après un premier délire dont le sommet est une pièce de théâtre abracadabrantesque, le second parait pourtant prometteur : il existerait un système postal parrallèle à l’officiel, utilisé principalement par les minorités de la société (anarchistes, gays, exclus de tous genre, etc..). Et puis il y a ces timbres de collection qui après un examen attentif se révèlent tous porteurs d’un signe identifiant ce fameux système parralèle. J’ai cru que ça allait enfin partir sur quelque chose d’intéressant. Et puis non, la fin arrive et l’on peut tout supposer, et son contraire.

Sinon, c’est très bien écrit, l’auteur est doué pour ça, sans aucun doute. Il incruste dans l’histoire pas mal de références culturelles… mais au vu de l’histoire, il serait imprudent de les prendre comme vraies.
Un bon bouquin du même auteur doit certainement valoir le détour, il suffit de choisir le ou les bons. Pas sûr que celui-ci en fasse partie (j’espère que non en fait).

Thomas Pynchon est né le 8 mai 1937 aux États-Unis. Depuis les années 50, il vit dans l’anonymat le plus complet et refuse toute interview. Il est considéré par la critique américaine, comme l’un des romanciers les plus importants de sa génération.

Sociologie critique – Karl Marx

Karl Marx - Sociologie critique En voyant ce bouquin sur la table du libraire, je me suis dit qu’il était peut-être intéressant de lire Marx, en ces temps où la capitalisme semble rencontrer quelques problèmes « conceptuels ».

Il s’agit de textes de Karl Marx (1818-1883) : lettres, extraits de ses ouvrages, rassemblés par Maximilien Rubel, qui fut l’éditeur des Oeuvres de Marx dans la Pléiade.
De plus, c’est dans la collection Petite bibliothèque Payot, couverture souple en carton, très agréable en main, la perfection en livre de poche !

Bon, il faut pas mal se concentrer pour la lecture, c’est assez dense, et j’ai souvent dû relire plusieurs fois un paragraphe pour essayer de le comprendre. Et d’autres fois, je suis passé directement au suivant ! Mais du point de vue des idées, c’est remarquable, à chacun ensuite d’y réfléchir et d’en tirer ses propres conclusions. Mon bouquin est maintenant rempli de traits sur la marge pour repérer un texte qui m’a frappé !

Marx est indéniablement un grand personnage, très cultivé comme d’autres de ce siècle. Philosophie, histoire, théoricien.. Il va même jusqu’à apprendre le russe (il parle déjà plusieurs langues européennes) dans le simple but de mieux comprendre les idées d’auteurs russes. On imagine le personnage.

Tout ce que je sais, c’est que moi, je ne suis pas marxiste.
KARL MARX

C’est avec cette citation que démarre la première partie de l’ouvrage (la plus facile à lire), plus autobiographique, et composée principalement de lettres de Marx, souvent à Engels, mais aussi de deux documents intimes adressés à sa femme.
La première chose à retenir est donc de ne pas confondre l’homme et ses écrits avec ce que d’autres ont fait dans l’histoire sous le couvert d’un « marxisme » dont il ne se reconnaît pas lui-même. C’est le sens de la citation mise en exergue.

Et comme attendu, concernant la crise actuelle, ces textes écrits au XIXe siècle sont tout à fait pertinents. Continuer la lecture… Sociologie critique – Karl Marx

La (nouvelle) fracture numérique

Voici quelques informations du monde numérique, qui finalement font assez froid dans le dos, et ne laissent pas augurer d’un futur radieux sur la toile, c’est le moins que l’on puisse dire.

Si le logiciel libre permet d’être certain que le code utilisé ne comporte aucune chausse-trappe, la bataille se passe peut-être à un tout autre niveau, dans le firmware (dans les puces elles-mêmes). Espionnage, contrôle, tout devient possible. Bienvenue à Big Brother et à la paranoïa !

En France, c’est le projet Hadopi qui passe devant nos élus : le projet s’obstine dans une politique de répression plus révélatrice d’un état d’esprit conservateur que d’une réelle analyse de la situation. Et cela pourrait bien se retourner contre le pauvre citoyen lambda, car côté sécurité, la vie continue : les protections les plus sophistiquées sautent les unes après les autres, démontrant à l’occasion la stupidité de l’approche répressive de notre gouvernement.

Continuer la lecture… La (nouvelle) fracture numérique

Ubuntu 8.10 – Intrepid Ibex

Ubunut Intrepid 8.10 est là La nouvelle version d’Ubuntu est disponible depuis le 30 octobre. Elle s’appelle Intrepid Ibex, version 8.10 (octobre 2008). Après Feisty, Gusty, Hardy, on continue donc de suivre l’alphabet pour nommer la version. Intrepid Ibex peut se traduire par Bouquetin Intrépide.

Pour info, la prochaine s’appelera Jaunty Jackalope : le Jackalope (enjoué ou pas) étant un animal imaginaire du folklore américain, un lièvre avec bois, comme un cerf. La traduction française soulève de gros débats… dans les faits, ce sera Jaunty 9.04, puisque l’usage veut que ce soit le qualificatif qui est utilisé nommer la version.

Voilà les nouveautés présentes dans Intrépid : Continuer la lecture… Ubuntu 8.10 – Intrepid Ibex

Broons – juillet

Je continue le tri des photos de l’été dernier. Après les vacances de juin, voilà quelques photos d’un week-end à Broons en juillet. Pas assez pour faire un album, mais en ce début d’hiver, c’est toujours sympa de se rappeler les beaux jours ensoleillés !

On commence par Dominique qui nous prépare des aubergines à l’huile d’Olive, samedi soir à l’heure de l’apéro :

aubergine à l'huile d'olive façon Dominique

La partie la plus compliquée de la recette consiste à ne pas oublier les aubergines sur le barbecue (l’apéro et l’alcool absorbé compliquant les choses). Par pure amitié, je me montrerai pas le résultat final.

Dimanche midi, toujours sous un beau soleil. Admirez la coiffure de Cocotte !

coiffure iroquoise

Au menu, poulet grillé, et cette fois, on les surveille de près :

poulet grillé

Enfin, gros plan sur mon nouveau tee-shirt. Vive la Bretagne !

BZH

La reine dans le palais des courants d’air – Stieg Larsson

La reine dans le palais des courants d'air - Stieg Larsson … ou Millenium 3, suite et fin de la trilogie. On retrouve Lisbeth très mal en point (normal, avec une balle dans la tête), mais en vie. L’intrigue reprend son cours, et là encore on accroche tout de suite, suspens, action, l’intrigue est toujours aussi bien menée. Les fils du tome 2 vont se dénouer, et Lisbeth devra passer devant la justice pour sa réhabilitation sociale, aidée par ses amis (car maintenant elle en a !). Un bon cru donc, le dernier hélas puisque l’auteur Stieg Larsson est mort peu de temps après avoir remis ses 3 manuscrits à son éditeur.
Alors tout ce bruit médiatique autour de cette trilogie était-il mérité ? pour moi, c’est un bon polar, qui accroche bien le lecteur, et que l’on a du mal à reposer tant l’intrigue est bien menée. Tout ce que  l’on demande à un polar…

Finalement, quelle société nous décrit Stieg Larsson ? hommes d’affaire respectés qui sont en fait des truands, des mouvements financiers qui échappent à tout contrôle, et d’autres personnalités officielles aux moeurs peu délicates. Un gouvernement qui ne contrôle pas ce que fait sa police secrète, cette dernière ayant complètement dérivée pour tomber dans l’illégalité la plus totale. Des femmes maltraitées, violées, tuées. Une presse et des médias manipulés.

Seul joyau de pureté dans ce monde perdu, un journal indépendant, qui enquête, dénonce et parvient à faire éclater la vérité et gagner les procès. C’est bien là que ça cloche, comme le faisait remarquer Denis Robert ! dans la vraie vie, le journaliste indépendant est harcelé par des groupes aux moyens démesurés, jusqu’à ce qu’il abandonne son combat.

Malgré tout cela, Lisbeth, complètement associale au début de l’histoire, trouvera sa place. Le message est donc terriblement optimiste… Pour le reste, la peinture de la société est assez proche de la réalité ! C’est peut-être la clef de son succès.

Vacances juin – Brignogan

Accéder à l'album Dernier jour dans le Finistère pendant les vacances de juin. Après le pays des Abers, j’arrive sur la côte des légendes, en pays Léon. Près de Brignogan, le Ménez Ham, un ancien village de pêcheurs en cours de restauration, devenu gîte d’étape. Avec cette fameuse Maison des douaniers, coincée entre ses deux masses rocheuses, face à la côte… qui n’a rien a lui envier, tant les rochers, sur terre comme sur mer, offrent un spectacle grandiose.

C’était aussi le jour du marathon du Finistère, la trans-Léonarde. Le parcours est magique, mais il y a toujours 42 kms à faire…

Lectures, Ubuntu, Smartphone, Cinéma, entre autres…