De quoi nous remonter le moral

Il y a quelques jours est passée, sur France 2, une petite info qui fait réfléchir… Sur un ton humoristique le reportage montrait un radar automatique, quelque part du côté de Clermont-Ferrand, qui avait été hors service pendant 3 semaines. Pourquoi ?

Parce qu’EDF avait coupé le courant pour facture impayée. Drôle, non ? Mais ce n’est pas tout, le vraiment intéressant est ailleurs. En effet le journaliste nous expliqua que la société qui gère le radar n’avait pas payé en temps voulu sa facture d’électricité.
La société qui gère le radar ? Quoi ? Une société privée gère le radar ? On croyait que les radars dépendaient de l’état !
Mais alors si on réfléchit cela veut dire qu’au passage il y a des gens qui se sucrent sur les infractions des automobilistes et que l’argent des amendes, loin d’aller entièrement dans les caisses de l’état (ce qui serait un moindre mal), va en partie dans des poches privées !
Et on peut supposer (car aucune entreprise privée n’est une oeuvre philanthropique) que ces entreprises sont intéressées proportionnellement à la rentabilité des radars. La spéculation sur la sécurité routière, voilà la dernière trouvaille.
On ne nous avait pas dit ça quand le gouvernement a lancé sa campagne.
Il n’y a pas que la sécurité routière dans l’histoire mais aussi, EUH, plutôt  » surtout  » une affaire de profit !
Et bien sûr, pour couronner le tout, le PDG de cette entreprise n’est autre que le frère du ministre Gilles de Robien !
On nous prend vraiment pour des cons !
Si cette petite info vous choque faites la circuler, ça mérite d’être connu. Que ceci devienne connu n’est-il pas en rapport avec ce brusque frein au développement de ces fameux radars ? La peur d’un nouveau scandale.

Info communiquée par Hubert B.

Une réflexion sur « De quoi nous remonter le moral »

  1. Désolé, il semblerait que ce soit un canular, je n’avais pas vérifié l’info, puisqu’elle venait de Hubert (un gars sérieux par ailleurs !).
    Voilà ce qu’on peut lire sur hoaxbuster:

    La mise hors service de ce radar, qui porte à sourire et qui a ravi certains automobilistes, a commencé à se diffuser sur Internet sous forme d’un message polémique, accusant l’Etat d’enrichir Atos aux dépends du contribuable. Certes, afin de couvrir les frais de fonctionnement, Atos prélève 2% des montants des procès-verbaux de chaque radar, dont 98% va donc directement à l’Etat. Il ne s’agit donc pas d’un prélèvement très substantiel comme le message le laissait entendre. D’autre part, ce coût est le même, qu’il soit payé par l’Etat ou par une société privée. La société n’a donc pas pour but de « se sucrer sur le dos des contribuables », mais plus simplement de couvrir des frais réels inclus dans sa mission de délégation.

    Par ailleurs, une des variantes en circulation, stipule que le dirigeant d’Atos n’est autre que le frère de Gilles de Robien. Ceci laisse évidemment penser que « décidément… tous pourris ». Or, aucun des dirigeants actuels ne correspond à la fratrie De Robien. Un simple coup d’oeil sur le directoire de la société nous le montre on ne peut plus clairement.

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