Les autres – Alice Ferney

lesautres.jpg Alice Ferney, de son vrai nom Cécile Gavriloff, est une écrivaine française née le 21 novembre 1961. Elle est mariée, mère de 2 enfants, et professeur à l’université d’Orléans.

Les autres part d’une idée simple : lors d’une soirée d’anniversaire, le frère offre un jeu de société : Personnages et Caractères est un jeu de psychologie – … – il est préférable que les joueurs se connaissent un peu, ou croient se connaître, ce qui revient sans doute au même. Le jeu leur fournira l’occasion de tester la profondeur et la justesse de leur familiarité. Sur la boite est écrit en gros : Personnes susceptibles s’abstenir. On est prévenu, et on se doute de ce qui peut se passer avec ce genre de jeu de la vérité.

Par ailleurs, l’auteur a choisi de découper le livre en trois parties : Choses pensées (ce que les personnages pensent), Choses dites (ce qu’ils disent), et Choses rapportées (la vision de l’auteur). Cette mise en forme apporte un éclairage différent aux évènements de cette soirée, mais bon… elle génère aussi des redites, et me parait plus un exercice formel d’auteur qu’autre chose. Sinon c’est plutôt bien écrit, et assez agréable à lire.

Alors bien sûr durant cette partie des choses sont dites, certaines blessent, des secrets sont révélés (ou non)… Fallait-il jouer à ce jeu ? et d’une manière plus générale faut-il (peut-on) toujours dire la vérité ? que l’on soit amis, frères ou encore parents, se connait-on vraiment ? ne cache-t-on pas tous une blessure, un secret que l’on garde jalousement au fond de soi ? Le passé est si prompt à ressurgir…

J’ai eu un peu de mal à accrocher à cette histoire d’une famille bourgeoise, avec ses problèmes, et à toutes ces évidences pensées, dites ou rapportées. Tout est frappé au coin du bon sens, et provoque quelques réflexions sur la vie et les relations humaines, mais rien de très nouveau finalement. J’étais plutôt rassuré de lire dans l’avant-dernier chapitre (p519) : « Voilà qu’ils découvraient que la vie n’est pas un long ruban rose ». Tout ça pour ça ?

Sur Wikipédia, on lit « Alice Ferney » : Alice, pour Alice au pays des merveilles de Lewis Carroll, et Ferney du nom de la résidence de Voltaire qu’elle admire beaucoup et qui est né le même jour qu’elle ». Elle devrait signer Cécile Gavriloff, ce serait plus simple.

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