Les fleurs bleues – Raymond Queneau

Les fleurs bleues - Raymond Queneau J’avais bien aimé Zazie dans le métro du même auteur, et je m’attendais à passer un bon moment avec celui-ci. Ce ne fût pas le cas. Après une cinquantaine de pages, j’ai vite refermé le livre, lassé des jeux de mots plus ou moins drôles (souvent fastidieux) et par la vacuité de l’histoire.

Bref je n’ai pas accroché du tout aux aventures de Cidrolin sur sa péniche qui, lorsqu’il s’endort cède la place au duc d’Auge, et réciproquement. C’est le célèbre apologue chinois : « Tchouang-Tseu rêve qu’il est un papillon, mais n’est-ce point le papillon qui rêve qu’il Tchouang-Tseu ? » avec lequel Raymond Queneau commence sa préface, comme pour prévenir le lecteur de la profondeur de son roman.

Loupé en ce qui me concerne, je le laisse aux amoureux du néo-français (les houatures, le campigne) ou des situations absurdes et anachroniques.

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