Paycheck – Philip K. Dick

couverture paycheck Je viens de lire la nouvelle de Philip K. Dick « Paycheck », dont on a fait un film il y a 2 ans (réalisé par John Woo, Hollywood).

Cette nouvelle a été publiée en 1953 (Dick a été publié pour la première fois en 1952), et fais à peine 60 pages d’un bouquin format poche, écrit assez gros. Le style est plutôt brut, les événements s’enchaînent, les personnages peu décrits, tout repose sur le scénario de départ: perte de mémoire et 5 objets en poche… qui vont l’amener au but, assez peu moral en fait : avoir sa part du gâteau !

Tout ça pour dire que quand on sait tout ce qu’a écrit Philip K. Dick, la complexité psychologique de ses personnages (schizo ou parano la plupart du temps), la qualité de ses scénarios, des futurs envisagés sous l’angle du rapport à la société de l’humain (souvent parano et brutale elle aussi)… L’empathie…

Hollywood choisit une de ses premières nouvelles, y ajoute plein d’effets spéciaux, de la violence, de la pensée formatée… c’était la même chose avec Minority Report… alors qu’il y aurait tellement mieux à faire avec les œuvres de Philip K. Dick.

Désolant !

Une réflexion sur « Paycheck – Philip K. Dick »

  1. Philip K. Dick est un monument de la litérature en général… Et je ne parle pas « que » de Science-Fiction. Ce type a su marier sa plume avec sa vie et ce qu’en fait Hollywood à présent (en mal de scénario) est équivalent au massacre des phoques ou des baleines…
    Dans son « Testament de Timothy Archer » (à lire à tout prix). Sa véritable identité est perceptible. C’est une femme qui écrit et le roman commence par l’assassinat d’un certain John Lennon. Je vous laiise le plaisir de lire une oeuvre qui n’a rien à voir avec l’anticipation.
    On a vu ce « qu’ils » avaient déjà concocté avec Blade Runner (Do androïds dream of electric sheep). Merveilleux! A l’arrivée, un bon film d’action, certes. Mais une merde pour ce qui est de la synthèse de l’auteur.
    Que dire d’autre… Lire « Les guérisseurs de cathédrales », bien sûr, le fantastique « Dieu venu du Centaure » et les « Clans de la lune Alphane ou « Au bout du labyrinthe ». Bref, vous aurez vos soirée et vos nuits bercé par un maniac de l’inmaginaire dans son sens le plus évolué.
    Il en est d’autres qui méritent le détour, il est vrai… La trilogie des « Fondations » ou « les aventures du non-A », pour exemple. Belle tentative de réconcilier philosophie et science! Mais de J.R.R. Tolkien (dont je je viens de lire la bio… passionnant), Avram Davidson en passant par Maupassant, Van Vogt, Brussolo, et tant d’autres qu’il serait vain de citer ici, Pèpère Philip Dick reste et restera un monument dans la litérature avec un grand « L ».
    Je lis, tu lis… Continuez à lire…
    Bonne soirée à tous…

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