Adolfo Bioy Casares

casares.jpg En ce moment je lis Adolfo Bioy Casares (1914-1999). Le livre Romans regroupe les 8 romans qu’il a écrit.

Ecrivain argentin, grand ami de Jorge Luis Borges, ses romans sont marqués par un réalisme que vient altérer le fantastique. Le « héros » des romans cherche à comprendre ce qui lui arrive, et le lecteur aussi… mais rien à faire, l’histoire est bien ficelée et vous emporte. C’est remarquablement écrit, très lisible (des phrases courtes, claires, précises).

J’ai lu les 3 premiers romans (j’y ajoute la première phrase, l’incipit…):

L’invention de Morel: Aujourd’hui, dans cette île, s’est produit un miracle.

Plan d’évasion: Il y a à peine un jour que je suis dans ces îles et j’ai déjà vu quelque chose de tellement grave qu’il me faut bonnement et simplement t’appeler au secours. Je vais tenter de m’expliquer en procédant par ordre.

Le songe des héros: A la fin des 3 jours et des trois nuits du Carnaval de 1927, la vie d’Emilio Gauna atteignit son premier et mystérieux paroxysme.

Le roman suivant s’intitule Journal de la guerre au cochon. C’est par lui que je suis venu à lire Casares. J’écoutais Charivari sur France-Inter, et le journaliste faisait un parralèle entre l’histoire de ce roman et la situation démographique et sociale d’aujourd’hui ou de demain.
L’histoire se situe dans une ville qui pourrait être Buenos-Aires, occupée par des vieux qui ont des ressources. Les jeunes sont relégués en banlieue, et sont sans ressources. Un démagogue les pousse à lyncher les vieux…

Une réflexion sur « Adolfo Bioy Casares »

  1. le premier roman, seul lu pour le moment, est effectivement très surprenant et mystérieux, un peu morbide aussi…il représente une littérature inattendue et pleine de rebondissement dans un univers immmaginé..
    vaut d’être lu, un petit roman dont on se souvient

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